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usine de papeterie, usine de taille de pierre pour la joaillerie et l'industrie

Inventaire

usine de papeterie ; usine de taille de pierre pour la joaillerie et l'industrie

usine de taille du diamant

maison

Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Villard-Saint-Sauveur ; Montbrillant

anciennement région de : Franche-Comté

Saint-Claude périphérie

Saint-Claude

Montbrillant

1980 AE 27 à 32, 34 à 40, 70, 71

en écart

Montbrillant (bief de)

atelier de fabrication ; logement ; cour ; canal

19e siècle ; 4e quart 19e siècle

daté par source ; daté par source

Papeterie et moulin attestés sur le site (commune de l'Essard 1813 B 289, 291 à 295, 301, 302). Dite l'une des plus anciennes de la province, la papeterie est établie en 1559 par Jean Vincent, acquise en 1804 par Claude-François Chapuis (propriétaire de celle de Saint-Claude) puis revendue en 1813. Certainement rebâtie au 19e siècle, après la confection du cadastre napoléonien. 1829, production de 1200 rames de papier dont deux tiers pour l'impression et un tiers en papier gris (papier d'emballage pour Saint-Claude et Morez), consommation de 15 000 kg de chiffons, travail 300 jours par an. Fermeture en 1873. Sur le même site, moulin signalé sur la carte de Cassini au milieu du 18e siècle et démoli vers 1875. Acquis par Sylvain Dalloz, artisan lapidaire en relation avec Eugène Goudard lequel, après avoir ouvert une taillerie de diamant à Paris en 1872, vient, associé à un cousin de Dalloz, Grosfilley, d'en créer une 2e à Saint-Genis-Pouilly (Ain) en 1874. Vers 1878, Dalloz édifie la 1ère usine de taille du diamant du Jura au hameau de la Patinerie (devenu Montbrillant en 1885), à l'emplacement du moulin. Bâtiment complété en 1883 par un entrepôt et un 2e bâtiment entre lui et la route. Construction également de l'autre côté de la route : atelier en 1881, maison en 1883, buvette en 1885. Au début du 20 siècle, le site regroupe trois industries, sur le bief de Montbrillant ou ruisseau de la Papeterie (dont la source est achetée par la ville de Saint-Claude en 1922) : d'amont en aval, diamanterie Dalloz (2, 8 ch), scierie de la veuve Blanc (3, 6 ch), atelier du diamantaire Eugène Monneret (1, 2 ch), ces deux derniers à l'emplacement de la papeterie. Acquise par Albin Vincent, diamantaire à Saint-Claude, lors du partage du site vers 1925 puis passée à Fernand Dalloz-Donat vers 1938, l'usine Dalloz ferme vers 1940. Bâtiments transformés en habitations. Moulin à 2 tournants en 1809. Une petite cuve à papier gris et 15 marteaux à la papeterie en 1829. 3 roues hydrauliques verticales conservées, dont l'une des grandes roues en dessus actionnant la diamanterie. 3 hommes et 5 femmes à la papeterie en 1829, 11 ouvriers en 1850. Jusqu'à 120 personnes à la diamanterie Dalloz, 4 à sa fermeture.

calcaire ; bois ; enduit ; essentage de tôle ; moellon ; pan de bois

métal en couverture ; tuile mécanique

2 étages carrés

élévation à travées

toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe

énergie hydraulique ; produite sur place ; roue hydraulique verticale

Etagés à flanc de montagne, les bâtiments ont 3 niveaux, à l'exception du logement oriental de l'usine Dalloz et de son atelier de fabrication principal (à 2 étages carrés) qui en ont 4. Usine Dalloz : toit à croupes sur le logement est, métal en couverture sur les bâtiments. Scierie et atelier Monneret : pan de bois et essentage de tôle à l'est, partiellement couvert en tuile mécanique. ; surface du site en m2 : 7 199

établissement industriel désaffecté

1991

à signaler

machine énergétique

propriété privée

dossier individuel

1993

(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine