Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinesaline de Montaigu
saline de Montaigu

Référence de la notice
IA39000091
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de dernière modification de la notice
15 février 2023
Rédacteur de la notice
Favereaux Raphaël
Mentions légales
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Désignation de l'édifice
Titre courant
saline de Montaigu
Appellation d'usage
saline de Montaigu
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
saline
Destination actuelle de l'édifice
cave d'affinage
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Lons-le-Saunier ; 48 chemin des Rochettes
Précision sur la localisation
anciennement région de : Franche-Comté
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Lons-le-Saunier centre
Canton
Lons-le-Saunier sud
Adresse de l'édifice
Rochettes (chemin des) 48
Références cadastrales
1980 AY 29, 32, 33, 129
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
isolé
Partie constituante non étudiée
bureau ; aire de stockage du combustible ; atelier de conditionnement ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; pièce de séchage ; chaufferie ; aire des déchets ; atelier de réparation ; cantine ; logement patronal ; logement ; garage ; poulailler
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Commentaire concernant la datation
daté par source
Description historique
Un décret du 4 juillet 1892 accorde à M. Cantenot une concession de 731 hectares pour la recherche de sel gemme. La même année, un arrêté préfectoral autorise l'établissement de la saline de Montaigu. Les puits de sondage sont établis sur la commune de Perrigny (AC 55, 66, 189, 225 à 230). Les bâtiments d'exploitation sont construits entre 1891 et 1892 sur la commune de Montaigu, territoire qui sera réuni vers 1963 à celui de Lons. Le puits n° 1 est mis en service et l'usine mise en roulement courant 1893. La production de sel passe de 1000 tonnes en 1893 à 2500 en 1895, 4442 en 1904, 2744 en 1919. Par suite d'avaries, cinq puits de sondage seront successivement forés en 1905, 1920, 1924-1925, 1932 et 1941. L'eau salée est pompée par moteur thermique ou électrique et envoyée par canalisation jusqu'à la saline située à 1, 5 km. En 1895, cette dernière alimente l'établissement thermal de la ville de Lons en eaux-mères (eaux résiduelles aux vertus thérapeutiques). Vers 1955, elle exploite cinq poêles rectangulaires chauffées au charbon à feu direct, équipées de ventilateur et produisant chacune 8 à 10 tonnes de sel gros et fin par cuite. Le sel est égoutté sur des bâtis en bois (servant également de couvercles) pendant 24 heures et transporté par wagonnets sur des tamis de séchage. Il est enfin mis en sacs de toile de 50 ou 100 kilos puis évacué par chemin de fer (embranchement ferroviaire particulier). En 1959, année de fermeture, la production atteint 7000 tonnes. Vers 1963, la société Grosjean achète les bâtiments, qu'elle utilise jusqu'en 1975 comme caves d'affinage. Le bâtiment de fabrication ou salle des poêles est détruit à cette époque. La cheminée est abattue en 1983. Outre les bâtiments d'exploitation, sur la commune de Lons, subsiste une maison de gardien des puits sur la commune de Perrigny (AC 189). 1 machine à vapeur (12 ch) et 1 poêle rectangulaire d'évaporation en 1893, 2 poêles à feu direct en 1900, 4 poêles dont 2 cylindriques mises enservice en 1902 et chauffées à la vapeur, 1 moteur électrique et 3 poêles à feu direct en 1919, 5 poêles (0, 50 x 30 x 8 mètres). 1 ouvrier en 1893, 15 en 1904, 21 en 1919, 31 en 1959.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; enduit ; moellon
Matériaux de la couverture
tuile mécanique ; ciment amiante en couverture
Description de l'élévation intérieure
rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble
Typologie de la couverture
shed ; toit à longs pans ; appentis ; pignon couvert
Source de l'énergie utilisée par l'édifice
énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Commentaire descriptif de l'édifice
Magasin industriel et quai de chargement sur le long pan nord : en rez-de-chaussée, moellons calcaires, enduit, toit à longs pans, tuiles mécaniques. Atelier de conditionnement, pièce de séchage et chaufferie : étage carré, moellons calcaires, enduit, sheds et appentis, tuiles mécaniques. Bureau et logement patronal : rez-de-chaussée surélevé, étage carré et étage de comble, baies en arc segmentaire et briques. Cantine, logement et atelier de réparation : moellons calcaires enduits, toit à longs pans en tuiles mécaniques. Entrepôt industriel : parpaings de béton et tuiles mécaniques.
État de conservation
établissement industriel désaffecté ; mauvais état
Date de l'enquête ou du récolement
1996
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
1996
Mentions légales
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Voir aussi
URL vers le dossier complet de l'Inventaire
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Liens externes éventuels

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IA39000091
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Date de dernière modification de la notice
15 février 2023
Rédacteur de la notice
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(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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