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Couvent Sainte-Marie de visitandines, puis hôpital-hospice, actuellement maison de retraite et lycée

Inventaire

couvent

de visitandines

Sainte-Marie

hôpital ; lycée ; maison de retraite

Auvergne-Rhône-Alpes ; Isère (38) ; Crémieu ; place des Visitandines

Anciennement région de : Rhône-Alpes

Crémieu

Visitandines (place des)

1826 C 829 à 856, 866 à 868, 873 ; 1985 AE 543, 549, 596, 597, 694, 696

en ville

jardin ; chapelle ; cloître ; ferme ; escalier indépendant

2e quart 17e siècle ; 3e quart 17e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle

1627 ; 1631 ; 1644 ; 1682 ; 1823 ; 1880 ; 1884

porte la date ; daté par source

Richard Pierre (architecte) ; Grillat Antoine (architecte)

attribution par source

Le couvent de la Visitation est fondé en 1627 par Jeanne de Chantal, fondatrice de l'ordre ; un bas-relief en pierre rappelle cette fondation. Les religieuses s'installent d'abord dans une maison qui leur a été cédée. En 1631, elles commandent les travaux des nouveaux bâtiments. La chapelle est édifiée en 1644. Un grand corps de logis, réalisé par l'architecte Antoine Grillat, est élevé à l'est du cloître en 1682, date rappelée par une inscription en façade.£A la Révolution, les bâtiments sont aliénés et divisés entre plusieurs particuliers. La partie nord-est est achetée par la municipalité en 1823 pour y transférer l'hôpital. En 1858, le Refuge des vieillards, installé dans la maison de La Poype (IA38000555) , lui est rattaché. Les anciens bâtiments du couvent sont peu à peu rachetés par l'hôpital qui est confié en 1860 à la gestion des Soeurs de l'ordre de Sainte Philomène. Celles-ci affectent la partie sud-est de l'ancien couvent à l'enseignement en 1881. La chapelle primitive ayant été détruite, une nouvelle chapelle est construite en 1884 par l'architecte Pierre Richard.£Les bâtiments sont aujourd'hui occupés pour leur plus grande partie par la maison de retraite, et pour la partie sud-est par le lycée rural. Un nouveau corps de bâtiment a été édifié au nord-ouest pour l'agrandissement de la maison de retraite, au milieu du 20e siècle.

calcaire ; moellon ; enduit

tuile plate mécanique ; métal en couverture

plan régulier

étage de soubassement ; 1 étage carré ; étage en surcroît

voûte en berceau plein-cintre ; voûte d'arêtes

élévation à travées

toit à l'impériale ; toit à longs pans ; pignon couvert ; toit en pavillon

escalier isolé : escalier droit, en maçonnerie ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie ; escalier de distribution extérieur : escalier en équerre, en maçonnerie ; escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie ; escalier intérieur : escalier droit, en maçonnerie ; escalier intérieur : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie ; escalier intérieur : escalier en vis, en maçonnerie

L'édifice, construit sur un terrain en terrasse à l'ouest et en pente du nord au sud, comprend plusieurs corps de bâtiment élevés autour du cloître. Les corps de logis sont flanqués sur trois angles de tours hors-oeuvre, dont l'une accueille un escalier en vis. Au milieu du grand corps de logis se situe l'escalier principal tournant à retours avec jour. L'ancien clocher, au toit à l'impériale, est en partie recouvert en métal.

peinture (étudiée dans la base Palissy) ; sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; sculpture ; vitrail

tête : ange ; aigle de saint Jean ; Homme de saint Matthieu ; boeuf de saint Luc ; lion de saint Marc ; Christ ; Vierge ; saint

sujet : tête d'ange, symboles des évangélistes ; support : culs-de-lampe des pilastres de la chapelle de l'hôpital ; sujet : les saints Jean-Baptiste, Joseph et François de Sales, le Christ et la Vierge ; support : vitraux

1995

propriété publique,propriété privée

le lycée rural est lycée privé

dossier individuel

1995

© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes

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