Briqueterie
Briqueterie
Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Chançay
Indre-et-Loire
Vouvray
Briqueterie (la)
1816 C1 16, 17 ; 1984 C1 144, 1244 à 1253
Isolé
Atelier de fabrication ; cheminée d'usine ; hangar industriel ; maison
20e siècle
1911
Daté par source
Briqueterie construite en 1911 pour Henri Bruneau-Pouperon, briquetier, sur une terre lui appartenant. En 1919, une machine à vapeur est installée, entraînant une mécanisation de la fabrication des briques, cette machine étant remplacée plus tard par un moteur thermique. L'activité a cessé sur le site au début des années 1950, les machines ont alors été vendues, les couvertures et charpentes des bâtiments de production démontées en partie. Abandonnés, le four, deux petits bâtiments, la maison d'habitation à étage, ont eu à souffrir, par la suite, des récupérateurs-destructeurs et des intempéries pour n'être plus aujourd'hui qu'une friche industrielle où la végétation a repris ses droits. La briqueterie a toujours été exploitée par son propriétaire. En 1911, Henri Bruneau, patron-briquetier, emploie un domestique briquetier ; de 1921 à 1940, il emploie son fils Marcel et un à deux ouvriers suivant les années. Le patron logeait dans une jolie maison à étage construite sur le site, tandis que les ouvriers demeuraient aux hameaux de Vaubrault ou du Haut-Fourneau distants de 1, 5 à 2 km.
Brique ; moellon
Tuile mécanique ; tôle ondulée
Canonnière ; voûte en berceau
Toit à deux pans
Four à feu intermittent et flammes longues, à tirage descendant, constitué de trois chambres de cuisson à foyers latéraux, d'une capacité utile de 25 m3 chacune, permettant la cuisson de briques de modèles divers. La matière première était extraite de carrières à ciel ouvert situées à quelques dizaines de mètres seulement des bâtiments, au Nord et à l'Est du site, elles sont actuellement envahies par une végétation aquatique. La présence de scories de charbon et de cendres de bois dans les foyers témoignent de l'utilisation simultanée de ces combustibles. Les trois chambres de cuisson, à flammes renversées ou tirage descendant, sont parallèles et voûtées. Elles comportent chacune quatre embrasures de foyer et deux embrasures de chargement-déchargement. Les foyers sont constitués d'arcs plein-cintre de 0, 22 m de largeur et distants de 0, 10 m. L'évaluation des gaz et fumées se fait par des trous dans le sol et carneaux conduisant à une cheminée d'environ 20 m de hauteur. Les murs du four sont en brique jointoyée à la terre avec frettage en profilés métalliques, les embrasures de foyer sont fermées par des portes métalliques. Le four était recouvert d'une toiture en tôle ondulée. Les bâtiments de fabrication étaient à charpente bois, reposant sur poteaux métalliques, et portant une couverture en tôle ondulée, les murs en brique creuse. La maison d'habitation, de construction soignée, présente un décor en terre cuite vernissée, ainsi que le local citerne. Plan, rectangulaire. Habitation, 1 étage. Voûte, embrasures, de foyer, voûte en canonnière ; de chargement et cendrier en arc ; chambre de cuisson en berceau. Charpente. Baie, chargement, foyer, plein-cintre ; cendrier, arc segmentaire. Le site était desservi par une voie particulière. Il était équipé à compter de 1919, d'une machine à vapeur ; en 1919, de deux presses à bras et un malaxeur mécanique ; en 1928, un broyeur, un malaxeur et mouleuse mécaniques et deux presses à bras. La surface totale était de 8840 m². La surface bâtie était de 760 m².
Mauvais état
Propriété privée
1998
© Inventaire général
2003
Thomas Jacques
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06