Tuilerie du Liget

Désignation

Dénomination de l'édifice

Tuilerie

Appellation d'usage

Tuilerie du Liget

Titre courant

Tuilerie du Liget

Localisation

Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Chemillé-sur-Indrois

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Indre-et-Loire

Canton

Montrésor

Lieu-dit

Tuilerie du Liget

Références cadastrales

1832 F2 175 ; 1985 F2 92

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; maison

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Temps modernes

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

maître d'oeuvre inconnu

Description historique

La tuilerie construite avant le 17e siècle, a toujours appartenu au domaine de la Chartreuse du Liget, fondée au 12e siècle. Le domaine vendu comme bien national en 1792, fut acquis par Petitbeau. En 1813, sa veuve Lacassaigne, le cède à Gallicher-Barrault pour 18 000 francs. En 1850, il entre dans la famille de Marsay et par mutations successives est parvenu à Monsieur Arnould, actuel propriétaire. Le four en son état actuel date du 19e siècle. Les parties constituantes sont en 1645, la maison du tuilier, les loges, une ouche, une cour et une fosse ; et fin 19e début 20e siècle, la maison du tuilier, une halle, des dépendances, une cour et une fosse. La tuilerie a cessé son activité avant la seconde guerre mondiale. Depuis quelques mois, le propriétaire effectue des travaux de restauration d'urgence. Actuellement, la tuilerie est désaffectée. En 1836, 2 tuiliers et 1 voiturier ; en 1874, 2 tuiliers ; en, 1877, 3 tuiliers ; en 1886, 1 tuilier et 3 domestiques ; en 1901, 3 tuiliers ; en 1906, 4 tuiliers ; en 1926, 3 tuiliers. Logement du tuilier et des ouvriers sur le site, maison en contrebas du four à l'Est, et autre maison à 100 m au Sud-Ouest, à Maleville, sur la commune de Sennevières.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; moellon ; pierre de taille

Typologie du couvrement

Voûte en berceau

Commentaire descriptif de l'édifice

Four à feu intermittent cuisant moins de 8 fois l'an, d'une capacité de 19 m3 en 1874, 12 m3 en 1897, permettant la fabrication de briques, tuiles, carreaux, ainsi que de chaux naturelle. La matière première, argile, pierre, le bois pour la cuisson, était prélevée à proximité. Four à pignon, transformé, de 7, 30 X 6, 35 m extérieurement et 5, 90 m de hauteur totale. L'intérieur mesure 3, 30 X 2, 65 m, la grille étant à 1, 20 m du sol. Embrasures de chargement de 2, 20 X 0, 85 m en façade Sud-Ouest, et accès au foyer de 1, 70 X 1, 00 m en façade Sud-Est, ouvrant sur 2 foyers de 0, 60 m de largeur. La maison du tuilier, le rez-de-chaussée et les combles sont en cours de restauration. La halle de la tuilerie à l'Ouest est détruite dans les années 1950. Maison Maleville, rez-de-chaussée et combles. Murs en moellon dégrossi et quelques pierres de taille ; chaînes d'angle et piédroits, pierre de taille en besace, couronnement en pierre de taille ; fronton de pignon et voûtes en brique ; revêtement intérieur en brique de chant ou boutisse jusqu'à 2 m au-dessus de la grille, au-delà et jusqu'au sommet, carreaux à plat. Plan centré. 1 niveau. Voûte en arc, brique et pierre de taille. Baie au sud-Est à ébrasement intérieur. Couronnement en pierre de taille. Le site était desservi par une voie particulière. Il était équipé à compter de 1897, d'une presse à bras disparue, sans machine à vapeur, ni moteur hydraulique. L'énergie thermique utilisée était le combustible à bois. La surface totale était de 17028 m² au 17e siècle.