Tuilerie
Tuilerie
Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Manthelan
Indre-et-Loire
Ligueil
Vigneau (le) ; Coteaux (les)
1827 A1 106 ; 1993 ZR 29
Isolé
Atelier de fabrication ; magasin industriel ; maison
19e siècle
1887
Daté par source
Tuilerie construite en 1887 sur une terre appartenant à Léon Aubry-Porcher, tuilier, précédemment à Chambourg, où il exploitait la tuilerie de Saint-Sulpice depuis 7 ans environ, passée en 1926, à Léon Aubry-Bouchard, son fils, également tuilier. En 1911, Aubry-Bouchard, qui exploitait alors la tuilerie, fait installer un moteur thermique et une machine à mouler. Après la guerre 1939-45, la tuilerie passe à son neveu, Raymond Moreau, puis à Albert Bridet, qui en cesse l'exploitation vers 1955. A la fin des années 1950, elle est acquise par Paul Gouzannet, lequel fait détruire le four, transformer la halle, et construire de nouveaux hangars pour une exploitation agricole. Avec le patron-tuilier, on trouve : 1 ouvrier en 1887 ; 2 en 1891, 1901, 1907 ; 5 en 1911 ; 3 en 1917 (dont 1 charretier) , 1929, 1931 ; 1 en 1936 ; 3 à 4 (dont 1 charretier) de 1947 à 1954. Le patron et les ouvriers sont dits logés sur le site du Vigneau.
Brique ; moellon ; pierre de taille ; enduit
Tuile plate ; tôle ondulée
Plan rectangulaire régulier
2 étages carrés
Charpente en bois apparente
Pignon couvert ; toit à deux pans
Four à feu intermittent, d'une capacité de 8 m3, selon le cadastre, mais plus vraisemblablement de l'ordre de 15 à 20 m3, ce que confirme Monsieur Gaston Berton, employé à la tuilerie de 1947 à 1954, cuisant moins de 8 fois l'an, permettant la fabrication de tuiles, briques, chaux naturelle. Après les travaux de réfection du foyer, en 1947-48, la capacité du four était de l'ordre de 15 à 20 tonnes. L'argile était prélevée en 2 endroits, et mélangée selon la nature ou produit fabriqué, à 450 m au Nord de la tuilerie et 250 m au Sud, la pierre à chaux étant tirée d'une carrière à 750 m au Nord. Le four étant détruit, le foyer comble, aucune observation ne peut être faite, tout au plus sait-on qu'il était de forme carrée, d'environ 9 m de côté hors tout, et qu'il avait un foyer à double embrasure au Sud, l'embrasure de chargement de plein pied étant à l'Ouest. La halle menacée, à deux niveaux, a une longueur de 37, 10 m et une largeur de 9, 95 m la hauteur du mur gouttereau est de 3, 10 m et celle sous entrait de 1, 78 m. Les façades et le pignon Nord sont percés d'ouvertures basses et hautes. L'épaisseur des murs est de 0, 45 m. Le matériau de gros oeuvre de la halle est en moellons enduits, chaînes d'angle en pierre de taille, les ouvertures, pierre de taille et briques. La maison est en moellons enduits, pierre de taille. La couverture de la halle est en plaques ondulées en fibrociment (postérieurement à la construction) et la maison en tuiles plates. Type de couvrement : linteaux, plates-bandes en arc, charpente. La forme des baies : en arc segmentaire, rectangulaire. Le site était desservi par une voie particulière. Il était équipé en 1887, d'une presse à bras Delahaye, en 1907, d'une presse à bras, un cylindre broyeur à manège et en 1911-29, d'une machine à mouler, une presse à bras Dubois. Le moteur en place en 1911 était à essence. La surface totale était de 8 120 m². La surface bâtie était de 1 462 m².
Menacé
Propriété privée
1997
© Inventaire général
2003
Thomas Jacques
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06