Présentation de la commune d'Avon-les-Roches
Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Avon-les-Roches
Ile-Bouchard (L')
Les premières mentions d'Avum ou Avo remontent au 11e siècle. Par ordonnance royale du 8 juin 1825 le village du Soulier, entièrement enclavé dans Avon mais dépendant de la commune de Saint-Maurice de L'Ile-Bouchard fut réuni à la commune d'Avon. Par ordonnance royale du 14 juillet 1830, la commune d'Avon céda à celle de Crissay un territoire de 20 hectares comprenant près de la Roche Bourdeau deux maisons et 4 ou 5 habitations troglodytiques. La population était d'environ 650 habitants après la Révolution. Elle atteint 1149 habitants en 1886 ; ce chiffre laisse penser que les militaires du camp du Ruchard ont été comptabilisés avec la population locale. Après 1918, on ne dénombre plus que 700 habitants environ, et 530 habitants en 2006. Le camp du Ruchard, créé en 1873, servit de centre de rassemblement des étrangers durant la Seconde Guerre mondiale.
La commune s'étend sur une superficie de 33, 28 km carrés. Elle jouxte celle de Crouzilles au sud, de Panzoult à l'ouest, de Crissay-sur-Manse à l'est et d'Azay-le-Rideau au nord. L'essentiel du territoire communal est situé sur un plateau de 100 à 115 mètres d'altitude où les sols sont essentiellement constitués d'argiles à silex du Sénonien. Le camp militaire du Ruchard couvre 1000 hectares, couverts de landes et de broussailles et occupe la partie centrale de ce plateau. La partie sud de la commune, du bourg jusqu'à la vallée de la Manse à une quarantaine de mètres d'altitude, est la partie la plus peuplée de la commune. Les cavités troglodytiques sont nombreuses et la commune compte cinq souterrains-refuges. Au nord du camp du Ruchard prédominent les fermes isolées.
Propriété publique
2004
© Inventaire général
2007
Lainé Martine
Présentation de la commune
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