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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineChâteau des Brétignolles
Château des Brétignolles






Référence de la notice
IA37000246
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
13 février 2007
Date de dernière modification de la notice
13 mai 2020
Rédacteur de la notice
Lainé Martine
Mentions légales
© Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
Château des Brétignolles
Appellation d'usage
Château des Brétignolles
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
château
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Anché ; Brétignolles (les)
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Ile-Bouchard (L')
Lieu-dit
Brétignolles (les)
Références cadastrales
1832 B2 1680 ; 1983 ZC 29
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en village
Partie constituante non étudiée
chapelle ; pigeonnier ; communs ; éolienne ; parc ; enceinte ; abri troglodytique
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
4e quart 19e siècle
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1498 ; 1501 ; 1732 ; 1848
Commentaire concernant la datation
daté par travaux historiques ; porte la date ; datation par dendrochronologie
Auteur de l'édifice
Description historique
Au 11e siècle, la terre des Hautes Bretignolles est propriété de l'abbaye de Marmoutier et dépend du prieuré de Tavant. Au 13e siècle, c'est un fief important relevant de Sazilly puis à partir de 1451 de Jaulnay. De 1447 à 1640, le fief appartient à la famille Bernard. En 1640 le château est acheté par Guillaume de Bordeaux, conseiller du roi. La même année, il devient aussi propriétaire des Hautes Brétignolles et en 1642 du Bois de Veude. Son gendre, Pierre Martineau, époux de Françoise de Bordeaux, possède La Garde en 1684. Dès cette époque, la même famille est propriétaire d'un immense domaine ancré autour du château des Brétignolles. En 1706 le fief appartient à René Guillaume Martineau. Sa fille Madeleine Françoise apporte les Brétignolles et le Bois de Veude à son mari, Michel Etienne Turgot, vers 1730. En 1789, le propriétaire est Anne Etienne Michel, comte de Turgot. En 1811, son héritière Marie Victor Turgot vend le domaine à Pierre Jean René de Pierres de Fougeray. En 1932, les héritiers de la famille De Pierres vendent les Brétignolles à Bernard de la Fosse, descendant d'une des nombreuses branches de la famille Bernard. En fait, à partir du milieu du 17e siècle et pendant trois siècles, le domaine qui comprend la quasi totalité des terres de la paroisse n'est pas dissocié. Le château des Brétignolles constitue le lieu de résidence des propriétaires lorsqu'ils séjournent en Touraine tandis que les autres demeures dépendant du domaine en sont de fait les métairies. Dans le parc, une tour transformée en pigeonnier constitue le dernier élément visible qui subsiste des fortifications du 14e siècle. Le château actuel a été construit entre 1498 et 1501, y compris le pavillon de plan carré au sud-est. Les datations du logis, des tours et du pavillon ont été établies grâce à une série d'analyses dendrochronologiques. Le pavillon sud-est est accosté d'une tourelle trapézoïdale postérieure au reste du bâtiment mais dont l'existence est déjà attestée au 18e siècle. La chapelle, dédiée à Notre-Dame de Pitié et à sainte Marie-Madeleine, a été fondée en 1507 (datation par travaux historiques). Un plan du 18e siècle antérieur à 1732 prévoyait la construction de nouvelles écuries et de deux galeries, l'une à l'est reliant le logis et la chapelle, l'autre à l'ouest dans le prolongement du corps de logis. Le projet n'a pas été réalisé, seuls les communs ont été construits en 1732 (date portée). La maison du gardien, à l'entrée du parc, a été bâtie en 1847-48 (cadastre). Une éolienne a été installée dans le parc dans le dernier quart du 19e siècle. La propriété est close au nord par un long mur en pierre sur lequel se dresse une élégante tourelle du 16e siècle à l'angle nord-est.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
tuffeau ; pierre de taille ; moellon ; calcaire ; enduit
Matériaux de la couverture
ardoise
Description de l'élévation intérieure
sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble
Partie d'élévation extérieure
élévation à travées
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; pignon découvert ; toit en pavillon ; toit polygonal ; toit conique
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier hors-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie
Commentaire descriptif de l'édifice
Le logis, de plan rectangulaire, est cantonné de quatre tours dissemblables : au nord-est, une tour polygonale hors oeuvre qui abrite un escalier en vis ; au nord-ouest une tour en fer à cheval à toit conique ; au sud-est un pavillon rectangulaire coiffé d'un toit à quatre pans ; au sud-ouest une tour circulaire à toit conique. La façade nord du logis comprend deux travées constituées chacune de trois fenêtres à meneau surmontées d'une lucarne. Les baies sont surmontées de larmiers à retour ornés de culots. Ce décor est incomplet, plusieurs baies étant simplement pourvues de pierres d'attente. La façade nord et les trois tours sont en pierre de taille. La façade à l'est ainsi que le pavillon au sud-est sont en moellons avec chaîne d'angle. La façade sud est en moellons enduits. Une construction trapézoïdale s'insère dans l'angle formé par le pavillon et le mur sud du corps de logis. Dans le parc, à l'est, une tour cylindrique en moellons soutenue par trois contreforts est percée de quatre archères dans sa partie inférieure tandis que la partie supérieure à été aménagée en pigeonnier. La chapelle seigneuriale épaulée de contreforts possède une haute façade aveugle à pignon à crochets. A l'intérieur, les deux travées sont voûtées sur croisée d'ogives. Le choeur est percé de trois baies. A l'ouest du logis, les écuries sont formées d'un corps de bâtiment longitudinal avec deux ailes symétriques en retour d'équerre, de construction soignée. Les trois bâtiments sont couverts en ardoise ; la façade principale, en pierre de taille, présente sept lucarnes, celle du centre et celles des extrémités à fronton triangulaire, les autres à fronton cintré. Plusieurs éléments des menuiseries d'origine des écuries sont encore en place, bien qu'en mauvais état. Derrière la chapelle, de nombreuses caves troglodytiques ont été aménagées dans le coteau. L'une d'entre elles abrite une cheminée et un pressoir.
Date de l'enquête ou du récolement
1998
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date et niveau de protection de l'édifice
1949/09/14 : inscrit MH
Typologie de la zone de protection
site classé
Intérêt de l'édifice
à signaler
Élément remarquable dans l'édifice
chapelle
Observation concernant la protection de l'édifice
Site classé le 15/12/1986.
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
1998
Mentions légales
© Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06
Voir aussi
Lien vers le dossier PDF

Référence de la notice
IA37000246
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
13 février 2007
Date de dernière modification de la notice
13 mai 2020
Rédacteur de la notice
Lainé Martine
Mentions légales
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