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monument commémoratif à Eugène Hilarion

à Eugène Hilarion

Inventaire

monument

Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Saint-Christophe-sur-le-Nais

Neuvy-le-Roi

1834 C1 492 ; 1983 C2 474

en village

1925

daté par source

Delpérier (sculpteur) ; Vallar (mosaïste)

attribution par source

Eugène Hilarion naquit à Saint-Christophe-sur-le-Nais le 7 février 1841 d'un père tisserand. Bien qu'il quitta la Touraine pour Paris où il s'enrichit comme distillateur, il resta fidèle à son village natal en le faisant bénéficier de son vivant de nombreux dons. Il offrit en 1903 un campanile et une horloge pour orner l'hôtel de ville. A son décès en 1919 il institua la commune de Saint Christophe-sur-le-Nais légataire universelle, puisque la mort de son épouse à 46 ans en 1899 et celle de son fils René en 1902 l'avait privé d'héritiers. Il fit don de la maison dite des Marmoux (actuellement 9 avenue Eugène Hilarion ) , pour loger gratuitement le percepteur. Le montant du legs, très élevé pour l'époque, devait être employé "en travaux utiles pour les habitants, (adductions d'eau, entretien des bâtiments communaux) , et pour les oeuvres sociales : secours aux orphelins de guerre et fondation annuelle des prix de vertu ou d'encouragement au profit des jeunes filles méritantes et des familles nombreuses". Il avait acquis en 1908 les maisons situées 4, 6, 8, 10 rue des Tanneurs et installé au No6 une manufacture de boutons de nacre, qui fonctionna jusqu'en 1914. Peintre amateur, il réalisa des copies de tableaux de peintres célèbres, Greuze, Murillo et Léon Lhermitte et peignit des vues de Saint-Christophe, au début du 20ème siècle qu'il offrit pour décorer la mairie et qui ornent toujours le hall et l'escalier. Peints dans un style naïf et légèrement maladroit, notamment pour l'exécution des personnages, ces paysages de Saint-Christophe, grâce à leur précision, demeurent un témoignage irremplaçable de l'aspect de la commune au début du siècle. En 1924, le Conseil Municipal décida de prélever sur le reliquat de la succession la somme de 15000 F et confia la réalisation du monument au sculpteur tourangeau Delpérier et au mosaïste Vallar. Le monument fut inauguré le 25 août 1925. Le buste en bronze qui le surmontait a été fondu par les allemands lors de la seconde guerre mondiale. Il ne subsiste plus que la partie basse du socle, en céramique bleue, portant encore la signature de l'artiste.

Socle cylindrique en pierre recouvert de mosaïque de couleur bleue.

sculpture ; mosaïque

détruit

1999

dossier individuel

2002

© Inventaire général

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