Présentation de la commune de Tilly
Centre-Val de Loire ; Indre (36) ; Tilly
Tilly
Belâbre
1833 ; 1955
L'histoire de la commune est principalement marquée par la fondation (vers 1136-1148) et le développement de l'abbaye cistercienne de la Colombe conservée à l'état de vestiges au nord de la commune. L'organisation du terroir (parcellaire, unités d'exploitation, aménagements hydrauliques) en a été fortement marqué. Il semble que l'origine du village lui-même soit un château, établi aux abords de l'actuelle église paroissiale Notre-Dame, et occulté dans la mémoire et les textes. Sous l'Ancien Régime, le territoire de la commune dépend de la généralité de Limoges jusqu'en 1650 puis de celle de Bourges, de la coutume de Poitou, du gouvernement de la Marche et du diocèse de Limoges. Tilly est aujourd'hui au diocèse de Bourges. Elle a appartenu au canton de Lignac en 1790 puis de Belâbre depuis 1801. Les limites communales de Tilly et Bonneuil ont été fixées en 1830. Ce bourg exclusivement rural a possédé une tuilerie-briqueterie achevée en 1866 dont la production s'est arrêtée dans les années 1990. La population passe de 745 habitant en 1790, à 404 en 1806, 682 en 1881, 636 en 1901 et 198 en 1990. L'enquête de terrain a été conduite essentiellement en août-septembre 1999 dans un contexte de partenariat avec le PNR de la Brenne (convention de développement culturel) , à la demande du maire et parallèlement à un inventaire archéologique conduit par le SRA. Il s'agissait de réaliser un échantillonnage du patrimoine à une vingtaine de kilomètres du canton du Blanc, aux limites du Berry, du Poitou et de la Basse-Marche pour constater les particularités générées du fait de cette localisation et de caractéristiques géologiques différentes.
La commune de Tilly est située dans le département de l'Indre, aux limites de la Vienne (Poitou-Charentes) et de la Haute-Vienne (Limousin). Elle appartient au plateau de Saint-Sulpice-les-Feuilles et présente un paysage marqué par un bocage à maille serrée encore bien conservé mais menacé par un remembrement. La nature géologique des sols révèle des alluvions quaternaires (argiles) sur l'essentiel du territoire de la commune et un substrat primaire (grès, granit au sud). L'habitat est essentiellement groupé (village et 10 écarts). Le patrimoine bâti de la commune est de manière générale assez dégradé soit par manque d'entretien soit du fait de restaurations inadaptées.
1999
© Inventaire général
1999
Trézin Christian
Présentation de la commune
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06