Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineChâteau de La Roche-Montbourcher (Cuguen)
Château de La Roche-Montbourcher (Cuguen)


Référence de la notice
IA35016158
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
10 mars 2005
Date de dernière modification de la notice
28 mai 2020
Rédacteur de la notice
Gilbert Xavier
Mentions légales
(c) Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
Château de La Roche-Montbourcher (Cuguen)
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
château
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Bretagne ; Ille-et-Vilaine (35) ; Cuguen ; Roche (la)
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Ille-et-Vilaine
Canton
Combourg
Lieu-dit
Roche (la)
Références cadastrales
1826D1 276-282 1999 WK 54, WL 2, 3
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
isolé
Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice
Ruisseau du Montay à la Fosse Poisson
Partie constituante non étudiée
donjon ; enceinte ; basse-cour ; fossé ; moulin ; digue
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Description historique
Assis sur le rebord d'un plateau rocheux dominant par un talus escarpé une étroite et longue vallée au sud, le site de la forteresse de la Roche est celui d'un éperon barré artificiellement par le creusement de fossés au nord. Le château se composait d'un réduit défensif de plan trapézoïdal verrouillé par un donjon au nord, qui protège le logis seigneurial disparu dont les arrachements sont visibles sur la tour du Chesne, et d'une basse-cour s'étendant à l'est sur un vaste rectangle ceinturé de levées de terre ponctuées à chaque angle par des bases de tours circulaires. Le chemin d'accès originel venant de l'ouest devait contourner l'ensemble par le nord, franchir les fossés de la basse-cour. De là, le visiteur empruntait le pont-levis jetté sur le fossé sec séparant le bayle de la haute-cour probablement entourée de murailles. Pièce maîtresse du dispositif de défense, le donjon quadrangulaire est l'élément le mieux conservé sinon le plus intéressant du château. Constuit sur le roc qui lui a valu son nom, ce monument à lui seul est soigneusement appareillé en granite extrait sur place comme le suggèrent les excavations voisines. Il mesure 10,70 de côté et s'élevait vraissemblablement sur cinq niveaux en comptant le cul de basse fosse rempli des gravats du couronnement, le rez-de-chaussée percé de meurtrières et l'hypothétique terrasse sommitale. Le logis seigneurial primitif occupait les pièces du premier au troisième étage, éclairées chacune par de petites fenêtres à banquettes ou coussièges, chauffées par une cheminée et pourvues de latrines en encorbellement sur les douves côté ouest. L'absence d'escalier dans l'épaisseur des murs épaix de 2,80 mètres à la base laisse penser que des escaliers de bois permettaient la communication entre les niveaux. Seul accès au donjon, la porte percée au premier étage sur la face sud était munie d'un pont-levis, selon une disposition archaïque qui n'est pas sans rapeller les ouvrages romans. Pourtant, la modénature de baies et des cheminées correspondent aux usages de la seconde moitié du XIVe siècle assure Christophe Amiot à qui nous devont l'essentiel de cet analyse. L'hypothèse la plus vraissemblable avance cet auteur, attribue la construction du donjon à Jean de Montbourcher, sénéchal du Limousin pour Charles de Blois qui possède la Roche entre 1330 et 1370. Plus tardif peut être sont le logis seigneurial disparu ainsi que la tour du Chesne, (re)construit dans la première moitié du XVe siècle par Bertrand II de Montbourcher alors chambellan du duc Jean V, qui procède à une restauration du château donné comme ruiné en 1429. Forteresse de second rang, la Roche s'inscrit dans la ligne de défense des marches orientales de Bretagne, entre Dol et Saint-Aubin-du-Cormier, places ducales. L'épisode malheureux de guerres de la Ligue, sans doute la seule épreuve du feu que le monument eut à subir, lui est fatal : capitaine des Royaux, Saint-Luc met le siège devant la Roche tenu par les ligueurs en 1590. Pris et pillé, le château est démantelé par une ordonnance de 1595 et abandonné par la suite. Site d'un intérêt majeur pour le pays, qui mériterait une mise en valeur.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
terre ; granite ; moellon ; pierre de taille
État de conservation
vestiges ; désaffecté
Date de l'enquête ou du récolement
2001
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date et niveau de protection de l'édifice
inscrit MH
Précision sur la protection
Inscription à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques en date du 08/08/1995.
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété d'une personne privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2001
Mentions légales
(c) Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35
Voir aussi
URL vers le dossier complet de l'Inventaire

Référence de la notice
IA35016158
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
10 mars 2005
Date de dernière modification de la notice
28 mai 2020
Rédacteur de la notice
Gilbert Xavier
Mentions légales
(c) Inventaire général
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