Usine de confection
Usine de confection de fournitures militaires
Usine de confection de fournitures militaires Collin, puis Daisay, puis centre d'apprentissage des Métiers du Bâtiment et des Travaux publics, actuellement école d'architecture
École d'art
Usine de confection de fournitures militaires Collin, puis Daisay, puis centre d'apprentissage des Métiers du Bâtiment et des Travaux publics, actuellement école d'architecture, 44 boulevard de Chézy (Rennes)
Bretagne ; Ille-et-Vilaine (35) ; Rennes ; 44 boulevard de Chézy
Ille-et-Vilaine
Rennes Nord
Chézy (boulevard de) 44
1980AB 88 à 91
En ville
Atelier de fabrication ; enclos ; cour ; conciergerie
3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
1873 ; 1884
Daté par source ; porte la date
Attribution par source
Marionneau F. Massi B. et Cie (commanditaire)
Usine de confection militaire Collin construite en 1884 comme l'atteste la date portée sur le fronton central, sur les plans de l'architecte W. Guillaume. En 1890, l'usine comprend trois ateliers distincts d'équipement, de chaussures et d'habillement. A cette date, le premier atelier est assez prospère grâce à l'importance des commandes traditionnelles et à des commandes supplémentaires obtenues par voies d'adjudication. Dans les ateliers d'habillement et de chaussures, la réduction au minimum des commandes traditionnelles et la suppression par l'Etat des commandes supplémentaires produisent un tel ralentissement du travail que la moitié des ouvriers est congédiée et l'autre moitié subit une réduction de la journée de travail. En 1906, le successeur G. Daisay fabrique toujours des fournitures militaires telles que chaussures, habillement et affaires de campement. En 1912, une succursale est mentionnée 5 place du Marché, à Fougères (35). La date de cessation d'activité est inconnue. Vers 1960, le bâtiment est transformé en centre d'apprentissage des Métiers du Bâtiment et des Travaux publics par les architectes Coirre et Glorot. Aujourd'hui, l'édifice abrite l'école d'architecture de Bretagne, aménagée sur les plans de l'architecte P. Berger.. En 1912, les machines-outils utilisées pour la fabrication des chaussures de cuir sont rangées en trois catégories : les machines-outils de l'ouest américain dites United, les machines anglaises de la société Boston, puis les petites machines courantes de différentes marques. La machine United appartient à la société qui, en Amérique, a trusté l'industrie du machinisme en chaussures et qui s'efforce en Europe d'acquérir les brevets des machines fabriquées par des maisons indépendantes françaises ou anglaises. Mue par des moteurs à l'aide de courroies de transmission, elle permet de fabriquer entièrement divers modèles de chaussures.. En 1889, l'usine Collin emploie cent soixante quinze ouvriers dont soixante-dix femmes. En 1912, l'usine occupe deux cents ouvriers qui protestent du 8 au 9 juillet, contre une décision ministérielle qui leur parait devoir gravement léser leurs intérêts, à savoir l'adoption de la couture mécanique avec l'emploi de la machine United qui a pour résultat d'éliminer au moins 80 % des ouvriers. En 1919, l'établissement Daisay emploie mille deux cent soixante salariés : quatre cent soixante travaillant dans les usines et huit cents à domicile.(Marina Gasnier, patrimoine industriel 35, 1998)Usine créée en 1873, reconstruite en 1884 (date portée) sur les plans de l'architecte Wilfrid Guillaume. Dans les années 60, l'édifice est transformé en centre d'apprentissage des métiers du Bâtiments et des Travaux Publics (aménagement et extension réalisés sur les plans des architectes Coirre et Glorot). L'emprise actuelle de l'école d'architecture, construite sur les plans de l'architecte Patrick Berger, recouvre l'emplacement d'une station service construite en 1959 pour la Cie Française de raffinage.(Isabelle Barbedor, inventaire topographique, 1999)
Schiste ; brique ; enduit ; moellon
Ardoise ; tuile mécanique
Plan régulier en U
1 étage carré
Toit à longs pans ; toit en pavillon
Énergie thermique ; énergie électrique ; produite sur place ; achetée
. L'usine, de plan en U, est implantée entre le boulevard de Chézy et l'Ille. Tandis que la façade antérieure, partiellement cachée par un mur d'enclos, donne sur le boulevard, la façade postérieure donne sur la rivière. Le corps de bâtiment principal, atelier de fabrication à un étage carré, est flanqué de deux ailes en retour d'équerre terminées par deux pavillons : la conciergerie. La façade antérieure du corps principal, enduite, est rythmée par dix travées de fenêtres encadrant le léger avant-corps central surmonté d'un fronton cintré brisé par une horloge ; un bandeau sépare les deux niveaux. Le tympan du fronton porte la date 1884. Les larges baies sont encadrées de briques harpées. Le toit à longs pans de l'atelier de fabrication est recouvert de tuiles mécaniques ; le toit en pavillon des deux pavillons, à un étage carré, est recouvert d'ardoises. La façade antérieure des pavillons, entièrement enduits, est à deux travées de fenêtres.(Marina Gasnier, patrimoine industriel 35, 1998)Le bâtiment d'origine, en retrait d'une cour ponctuée par deux pavillons latéraux, est de plan allongé à 13 travées et un étage carré. La travée centrale est surmontée d'une horloge.(Isabelle Barbedor, Inventaire topographique, 1999)
Établissement industriel désaffecté ; restauré
Propriété privée (?)
1998
(c) Inventaire général
1998 ; 1999
Gasnier Marina ; Barbedor Isabelle
Dossier individuel
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35