Moulin à farine ; usine d'engrais ; minoterie
Moulin à farine de Gailieu, puis usine d'engrais, puis minoterie de la Courbe, actuellement maison
Maison
Moulin à farine de Gailieu, puis usine d'engrais, puis minoterie de la Courbe, actuellement maison (Bourg-des-Comptes)
Bretagne ; Ille-et-Vilaine (35) ; Bourg-des-Comptes
Ille-et-Vilaine
Guichen
Courbe (la)
1832 A 541 ; 1983 A 465
En écart
Vilaine (la)
Atelier de fabrication ; bâtiment d'eau ; bassin de retenue ; digue
2e quart 15e siècle ; 1er quart 16e siècle ; 3e quart 19e siècle
1427 ; 1509 ; 1863
Daté par source ; daté par tradition orale ; daté par source ; daté par tradition orale
Un extrait des aveux de 1427 et de 1509 atteste que les moulins de Gailieu étaient un fief du comte de Maure, qui appartenait à cette époque au duc de Mortemart. Le site est alors composé de deux moulins correspondant respectivement pour le plus ancien, daté de 1427, à un moulin à froment situé sur la rive gauche, et pour celui de 1527, à un moulin à seigle situé sur la rive droite. En 1863, le propriétaire M. Fresneau est autorisé à reconstruire et agrandir l'ancien moulin à froment. Les moulins de Gailieu sont réglementés par un décret daté du 5 octobre 1864. En 1898, l'ancien moulin à seigle, utilisé durant une période comme usine d'engrais spécialisée dans la fabrication de phosphates par M. Delanos, est en ruine. En 1912, le moulin à froment produit quotidiennement 122 q de farine. En 1928, réfection du vannage de décharge composé de huit vannes au lieu de six et déjà remanié en 1906. En 1936, la minoterie n'écrase plus quotidiennement que 60 q. De source orale, elle aurait cessé de fonctionner vers 1970-1975. Aujourd'hui le moulin de Gailieu abrite une maison.. En 1836, le mécanisme intérieur se compose d'un rouet de trente-six dents, d'une lanterne à huit fuseaux et d'une meule mesurant 2,20 m de diamètre actionnés par une roue à aubes de 5 m de diamètre. En 1863, le moulin à froment est activé par une roue à palette très ancienne qui se compose de palettes d'hiver durant huit mois de l'année et de palettes dites de maigres eaux ou d'été durant le reste de la saison. En 1867, le moulin à froment, toujours en place, comprend une seule paire de meules. En 1888, mention d'une machine à vapeur dite locomobile composée d'une chaudière tubulaire développant une force de 10 ch vapeur. Cette machine à haute pression et sans condensation consomme 4000 l par 24h. En 1898, le moulin n'utilise plus que la force hydraulique qui actionne quatre paires de meules. En 1912, le moulin comprend six broyeurs à cylindre de marque Rose frères et deux paires de meules. En 1913, M. Fresneau substitue à la roue verticale une turbine hydraulique qui compte vingt-quatre orifices au distributeur, développe 20 ch et réunit en une seule les deux prises d'eau, celle du moulin à seigle étant condamnée. En 1914, installation d'une seconde turbine qui déploie 22 ch et comprend trente-deux orifices au distributeur. En 1936, deux turbines hydrauliques fournissent 60 ch et un moteur à gaz pauvre Baechtold est utilisé en force motrice complémentaire (35 ch). Une turbine hydraulique est toujours en place.
Grès ; brique ; moellon
Ardoise
Plan rectangulaire régulier
2 étages carrés ; étage de comble
Appentis ; croupe
Énergie hydraulique ; énergie thermique ; produite sur place ; produite sur place ; turbine hydraulique
. Moulin hydraulique, édifié sur la Vilaine, dont l'accès s'effectue par l'ancien pont de service qui donne sur le déversoir. Le site hydraulique, en parfait état de conservation, a gardé son image ancienne : digue, bassin de retenue, déversoir et vannages. De plan rectangulaire, le moulin est construit en grès, à deux étages carrés et un étage de comble couvert d'un toit à croupes en ardoises. La façade nord est rythmée par trois travées de fenêtres à arc surbaissé, la travée centrale interrompant la ligne de faîte du mur gouttereau par une fenêtre en plein cintre encastrée dans un fronton triangulaire. Un bâtiment en appentis, en briques, flanque la façade postérieure, remaniée, et coiffée d'une grande lucarne rampante qui règne sur les trois quarts du versant du toit.
Minoterie dite à l'américaine de plan allongé comptant au moins deux étages carrés (type D2)
Établissement industriel désaffecté ; restauré
Propriété privée
1998
(c) Inventaire général
1999
Gasnier Marina
Dossier individuel
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