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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineMine de plomb argentifère de Pont-Péan, la Mine (Pont-Péan)
Mine de plomb argentifère de Pont-Péan, la Mine (Pont-Péan)


Référence de la notice
IA35000478
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
11 mai 2001
Date de dernière modification de la notice
25 octobre 2024
Rédacteur de la notice
Gasnier Marina
Mentions légales
(c) Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
Mine de plomb argentifère de Pont-Péan, la Mine (Pont-Péan)
Appellation d'usage
mine de plomb argentifère de Pont-Péan
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
mine
Précision sur la typologie de l'édifice
mine de plomb argentifère
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Bretagne ; Ille-et-Vilaine (35) ; Pont-Péan ; Mine (la)
Précision sur la localisation
autrefois sur commune de : Saint-Erblon; oeuvre située en partie sur la commune
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Ille-et-Vilaine
Canton
Bruz
Lieu-dit
Mine (la)
Références cadastrales
1998AH 108, 134, 135, 137, 138, 155, 179, 184, 186, 202 à 210, 216 à 219, 365 ; Pont-Péan : 1990 AK 377 à 379, 107
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en écart
Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice
Seiche (la)
Partie constituante non étudiée
bureau ; entrepôt industriel ; logement d'ouvriers ; chapelle ; logement patronal ; puits d'extraction
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1730 ; 1890
Commentaire concernant la datation
daté par source ; daté par tradition orale ; daté par travaux historiques ; daté par source
Description historique
Mine de plomb argentifère concédée le 21 février 1730 au riche négociant malouin Danycan de l'Epine qui fonde la Compagnie des Mines de Bretagne et du Bourbonnais. En 1740, l'extraction s'organise plus rationnellement et le traitement métallurgique s'effectue sur place, mais il faut attendre les années 1760 pour que l'exploitation fonctionne régulièrement. La mine est confrontée à un problème récurrent lié à la nature du gîte en plaine dans des terrains régulièrement inondables situés à proximité de la Seiche. Il en résulte des menaces constantes d'effondrement des galeries obligeant à un soutènement important, ainsi qu'un coût élevé de dépenses réalisées pour assurer une fourniture correcte en énergie et de bonnes capacités d'exhaure. Malgré différentes interventions, dont celle de l'ingénieur Laurent à l'origine d'aménagements hydrauliques spectaculaires ayant permis d'atteindre 120 m de profondeur en 1794, l'exploitation se trouve une nouvelle fois confrontée à l'incapacité à résoudre ce problème technique. La mine ferme ses portes vers 1796. Après une interruption de près de cinquante ans, elle repart difficilement sous l'impulsion d'un ingénieur anglais, J. Hunt, en 1844. De 1854 à 1879, les travaux sont menés par la société en commandite pour l'exploitation de la mine de Pont-Péan. En 1880, sous l'impulsion d'E. Le Bastard et de l'ingénieur belge C. Heloy, directeur de la mine, elle se transforme en société anonyme. Ses bons résultats et la qualité des membres du conseil d'administration permettent de drainer vers la société l'épargne de nombreux actionnaires. Jusqu'au début du XXe siècle, la mine de Pont-Péan est le principal site d'extraction de plomb argentifère du territoire avec une production atteignant 200 000 t de métal. Elle cesse son activité en 1905.. En 1876, les anciennes machines d'épuisement anglaises sont remplacées par une machine Cornwall de 220 ch et une machine Cockerill de plus de 1000 ch. En 1893, mention de dix-huit machines à vapeur de 20 à 1500 ch actionnées par vingt et une chaudières à vapeur.. A la fin du XIXe siècle, la mine emploie en permanence quelque neuf cents ouvriers.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
schiste ; brique ; enduit ; moellon
Matériaux de la couverture
ardoise ; métal en couverture ; tôle ondulée
Description de l'élévation intérieure
2 étages carrés
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; toit en pavillon ; croupe
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier droit, en maçonnerie
Source de l'énergie utilisée par l'édifice
énergie thermique ; produite sur place
Commentaire descriptif de l'édifice
. Site désaffecté dont il ne subsiste que quelques bâtiments. Le plus remarquable, celui des anciens bureaux est daté de 1890. Il consiste en un bâtiment de plan rectangulaire à deux étages carrés, construit dans sa partie basse en schiste pourpre et pour les deux tiers supérieurs en briques. Rythmé par six travées de baies en plein cintre, il est flanqué à son angle nord-est d'une tour carrée dans oeuvre qui enserre un escalier en vis. La façade antérieure présente un avant-corps desservi par un escalier droit à une volée double à montées convergentes. Cet escalier repose sur un arc plein cintre qui surplombe une porte flanquée, de part et d'autre, de petites fenêtres jumelées plein cintre. L'ancien vestiaire des ouvriers, réhabilité en chapelle, construit en schiste pourpre, présente un rez-de-chaussée surmonté d'un toit à longs pans en tôle. L'ancien hôtel des mines, aujourd'hui réhabilité en maison, de plan rectangulaire, compte un étage carré couvert d'un toit à longs pans en ardoises. La façade antérieure porte l'inscription : ""Hôtel de la mine, Lelièvre, épicerie/mercerie, accepte les pensionnaires"". De l'autre côté de la route et sur le même modèle architectural, se dressent d'anciens logements d'ouvriers au plan rectangulaire, construits en schiste et en briques. Derrière les bureaux, subsistent d'anciennes halles fortement remaniées, couvertes d'enduit partiel, ainsi que quelques logements de facture modeste et le logis patronal, le château de la Clôture. Ce dernier, assez imposant, à un étage carré et un étage de comble, est enduit et couvert d'un toit en pavillon et à croupes. Les vestiges des puits des Députés, de la République et du Midi, ainsi que les round-buddles sont toujours visibles.
État de conservation
établissement industriel désaffecté ; mauvais état
Date de l'enquête ou du récolement
1998
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date et niveau de protection de l'édifice
inscrit MH
Précision sur la protection
Seuls les bureaux sont inscrits MH.
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété publique
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier avec sous-dossier
Date de rédaction de la notice
1998
Mentions légales
(c) Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35
Voir aussi
URL vers le dossier complet de l'Inventaire

Référence de la notice
IA35000478
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
11 mai 2001
Date de dernière modification de la notice
25 octobre 2024
Rédacteur de la notice
Gasnier Marina
Mentions légales
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