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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinedemeure dite Château de la Grange des Prés
demeure dite Château de la Grange des Prés






Référence de la notice
IA34000542
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
20 juin 2003
Date de dernière modification de la notice
25 octobre 2022
Rédacteur de la notice
Nougaret Jean
Mentions légales
© Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
demeure dite Château de la Grange des Prés
Appellation d'usage
Château de la Grange des Prés
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
demeure
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Occitanie ; Hérault (34) ; Pézenas ; n° 113 route Nationale ; la Grange des Prés
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Pézenas
Canton
Pézenas
Lieu-dit
la Grange des Prés
Adresse de l'édifice
Nationale (route) n° 113
Références cadastrales
1980 AI 200, 201, 202
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en écart
Partie constituante non étudiée
château ; jardin ; communs
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
19e siècle
Auteur de l'édifice
Description historique
Henri 1er de Montmorency fait en 1587 l'acquisition de terres, d'une chapelle et d'une métairie appartenant depuis 1262 au chapitre cathédral de Lodève. Il y fait construire immédiatement une résidence et aménager le jardin. Les travaux sont achevé en 1595. L'édifice primitif, désigné plus tard sous le nom de "château vieux", présentait quatre corps de bâtiment développés autour d'une cour. L'ancienne chapelle romane avait été englobée dans la nouvelle bâtisse après avoir été surélevée d'un étage par la construction d'une salle haute. Le rez-de-chaussée abritait les communs, la salle basse et la cuisine. Le four était installé dans une tour. Dès 1601, le maître maçon Claude Bastide, chargé des premiers travaux d'agrandissement, élève deux galeries à arcades et entoure le domaine d'un mur d'enceinte couronné de merlons. De 1604 à 1607, sont construits divers bâtiments d'habitation ou à usage agricole. Le grand escalier est mis en place en 1610. Il desservait la salle haute et une terrasse. Le prince de Condé, à qui furent dévolus en 1633 les biens d'Henri II de Montmorency, va poursuivre les travaux, augmentant l'ensemble des deux tiers. Armand de Bourbon, prince de Conti, séjourne à la Grange et y accueille la troupe de Molière à laquelle il accorde son patronage. L'installation en 1697 d'une manufacture de drap marque le déclin de la demeure princière. En 1738, la création par la Province d'une caserne dont il subsiste le monumental portail d'entrée est une ultime étape dans la disparition du château, appelé par les contemporains le Versailles du Languedoc. En 1741, le "château vieux" est acheté par les oratoriens et, en 1795, un hôpital militaire succède aux casernes. Vendu comme bien national, le domaine est racheté en 1812. Le château vieux disparaît entièrement et les parties de l'édifice correspondant aux agrandissements du 17e siècle sont transformés en dépendances agricoles. Un nouveau château est construit vers 1850, en style néo-gothique, et le jardin est reconstitué dans le goût de la seconde moitié du 19e siècle.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire
Matériaux de la couverture
tuile
Description de l'élévation intérieure
3 étages carrés
Commentaire descriptif de l'édifice
La composition à l'italienne du jardin primitif présentait des terrasses d'où la vue s'échappait vers la plaine de l'Hérault, des bosquets regroupant les arbres par essences (pins, cyprès, ormeaux) , des architectures et des sculptures végétales, et des eaux en abondance. Les documents font état de différentes constructions végétales : pyramides, portes d'ordre dorique ou ionique, cabinet de laurier avec quatre niches, fontaine monumentale dite du barallet de marbre dressée dans un cabinet de verdure, grotte de cyprès. L'une des allées délimitées par des palissades végétales était bordée de soixante-dix-neuf orangers. Le jardin possédait également un jeu de mail, une orangerie, un potager, trois parterres dont un semé de fleurs, et le verger regroupait cent-treize arbres fruitiers. Un vivier qui existe toujours alimenté par les crues de l'Hérault au moyen d'un canal, avaient été creusé dès 1601. Il faut aussi signaler les nombreux artifices dans l'esprit des jardins italiens et français contemporains, en particulier un rossignol animé, chantant sous la pression de l'eau.
Date de l'enquête ou du récolement
1998
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2002
Mentions légales
© Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines£22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.119
Voir aussi
Liens externes éventuels

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IA34000542
Nom de la base
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Producteur
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20 juin 2003
Date de dernière modification de la notice
25 octobre 2022
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Nougaret Jean
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