Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinecathédrale Saint-André
cathédrale Saint-André

Référence de la notice
IA33001447
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
20 mai 2009
Date de dernière modification de la notice
27 février 2020
Rédacteur de la notice
Lahonde Catherine
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Désignation de l'édifice
Titre courant
cathédrale Saint-André
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
cathédrale
Vocable, pour les édifices cultuels
Saint-André
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Nouvelle-Aquitaine ; Gironde (33) ; Bordeaux ; place Pey-Berland
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Bordeaux (3e canton)
Adresse de l'édifice
Pey-Berland (place)
Références cadastrales
1850 O 734-735
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
17e siècle ; 18e siècle ; 20e siècle
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1096 ; 1772 ; 1787
Commentaire concernant la datation
daté par source
Auteur de l'édifice
Deschamps Bertrand (maître d'oeuvre) ; L'Espinet Jehan de ; (maître d'oeuvre) ; Colas Henri (maître d'oeuvre) ; Boachon Imbert (maître d'oeuvre) ; Gallopin Mathelin (maître d'oeuvre) ; Combes Louis (architecte départemental) ; Poitevin Pierre-Alexandre (architecte départemental) ; Thiac Joseph Adolphe (architecte départemental) ; Mialhe Victor Pierre (architecte diocésain) ; Danjoy Jean Charles Léon (architecte diocésain) ; Abadie Paul (architecte)
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source
Personnalité liée à l'histoire de l'édifice
Goth Bertrand de, Clément V (donateur) ; Donnet Ferdinand, cardinal archevêque (commanditaire)
Description historique
L'édifice primitif, situé dans l'angle sud-ouest du castrum et faisant partie du groupe épiscopal avec Saint-Sauveur et Notre-Dame de la Place, fut peut-être construit au 4e siècle, sous l'épiscopat de Léonce. L'église cathédrale, mentionnée pour la première fois en 814, est consacrée en 1096 par le pape Urbain II, sans qu'on en connaisse l'état d'avancement. On reconstruit vers 1160 le vaisseau, en conservant une partie des murs du 11e siècle au nord et à l'ouest : 3 travées carrées couvertes d'ogives étaient prévues, elles sont transformées vers 1210 en 7 travées barlongues ; à la même époque furent percées les baies et vers 1250 le portail Royal (5e travée nord) , entrée principale de l'église jusqu'à l'ouverture du portail sud du transept dans le 1er quart du 14e siècle. Un nouveau choeur, que devait prolonger une nef à deux collatéraux, est entrepris vers 1280, qui n'est pas terminé en 1320 lorsque Bertrand Deschamps en est le maître d'oeuvre. Le portail nord du transept est percé dans le 2e quart du 14e siècle. La guerre de Cent Ans empêchant la reconstruction de la nef, on lui raccorda le choeur dans les années 1330-1360, ce qui explique l'irrégularité du voûtement du transept. Les tours du transept sont élevées vers 1380, les arcs-boutants de la nef au cours des 15e et 16e siècles. Les voûtes des 4 premières travées de nef sont reconstruites vers 1515-1520 par Imbert Boachon et Mathelin Gallopin. On restaure les flèches nord vers 1665. L'élévation occidentale est dégagée en 1772 des dépendances de l'ancien palais archiépiscopal reconstruit alors par l'archevêque Mériadec de Rohan. Un incendie détruit en 1787 les combles du choeur et du transept. L'église est transformée en 1794 en magasin de fourrage pour l'armée. La nef est restaurée en 1803, puis le choeur et le reste de l'édifice de 1804 à 1812, par l'architecte Louis Combes. Son successeur Alexandre Poitevin construit les sacristies nord en 1826-1829. Thiac en 1830, Mialhe en 1843 puis Danjoy en 1848 prennent en charge les restaurations. Deux grandes chapelles remplacent en 1855-1862 les 8 chapelles des collatéraux du choeur. Paul Abadie prend la tête du chantier en 1863, détruit en 1865 le cloître (probablement reconstruit dans la 1ère moitié du 14e siècle) et élève à sa place en 1869-1879 des sacristies et des annexes. Le portail Royal est dégagé en 1889. Les voûtes occidentales de la nef sont reconstruites en 1907-1909, la flèche nord-ouest en 1942, la flèche nord-est en 1958. La réfection de la couverture des chapelles rayonnantes et du déambulatoire est terminée en 1990, puis celle de la tour nord-ouest, des sacristies, de la chapelle axiale et de la chapelle Sainte-Anne (1993-1994) , du portail nord en1997, de la chapelle Notre-Dame du Mont-Carmel et de la façade du transept au sud en 2007-2009.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; pierre de taille ; moellon ; moyen appareil
Matériaux de la couverture
ardoise ; tuile creuse
Typologie de plan
plan en croix latine
Description de l'élévation intérieure
1 vaisseau
Typologie du couvrement
voûte d'ogives
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; croupe polygonale ; pignon découvert ; flèche en maçonnerie ; flèche polygonale ; terrasse
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
Commentaire descriptif de l'édifice
Edifice à nef unique de 7 travées, transept à 2 travées, choeur (de la même longueur que la nef) à 5 vaisseaux : vaisseau central à 4 travées et abside à 5 pans, chapelle d'axe et 4 chapelles rayonnantes hors oeuvre plus basses que le reste de l'édifice, à une travée droite et abside à 3 pans (2 travées droites pour la chapelle axiale) , couvertes de tuiles creuses, 2 collatéraux et 2 chapelles à 4 travées. Deux tours à chaque extrémité du transept, dont celles du sud ont une chambre des cloches, sont accessibles par un escalier en vis. Des annexes canoniales et des sacristies sont logées entre les arcs-boutants sur le flanc sud de la nef, des sacristies dans l'angle nord-ouest du transept. Les élévations intérieures ont 3 niveaux, les voûtes d'ogives sont quadripartites, sauf sur les 4 travées occidentales de la nef, à liernes et tiercerons. Les tours nord sont pourvues de flèches en maçonnerie, les tours sud, non achevées, couvertes d'un toit en terrasse. Un cloître occupait le flanc sud de la nef, entre la 2e et la 6e travée.
Technique du décor porté de l'édifice
ferronnerie (étudiée dans la base Palissy) ; mosaïque (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy) ; sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; peinture (étudiée dans la base Palissy)
Date de l'enquête ou du récolement
2006
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date et niveau de protection de l'édifice
1862 : classé MH ; 1848 : classé MH
Précision sur la protection
Le clocher (tour Pey-Berland) est classé le 1er juillet 1848.
Intérêt de l'édifice
à signaler
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de l'Etat
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier avec sous-dossier
Date de rédaction de la notice
2006
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37

Référence de la notice
IA33001447
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
20 mai 2009
Date de dernière modification de la notice
27 février 2020
Rédacteur de la notice
Lahonde Catherine
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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