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église paroissiale Saint-Louis

Inventaire

église paroissiale

Saint-Louis

Nouvelle-Aquitaine ; Gironde (33) ; Saint-Louis-de-Montferrand ; avenue de la Garonne

Lormont

Garonne (avenue de la)

1824 B 334 ; 2001 AE 74

en village

1885

porte la date ; daté par travaux historiques

attribution par source ; signature

La documentation permet difficilement d'établir l'historique des premières constructions qui se sont succédé à Saint-Louis-de-Montferrand. Si la paroisse a été démembrée de celle de Saint-Pierre-d'Ambarès en 1769, il semble qu'une chapelle était déjà construite en 1766. Celle-ci fut cependant remplacée vers 1771 par une église construite à l'emplacement des pressoirs, cuviers et celliers de la cure d'Ambarès (canton de Carbon-Blanc) et sur une partie de l'oseraie des pauvres. De plan allongé, elle se terminait par un chevet trilobé. Elle-même fut détruite et remplacée vers 1885 (date portée) par l'église actuelle construite par l'architecte Jean-Jacques Valleton. Certains éléments du mobilier et du décor sont datés entre 1890 et 1900.

calcaire ; pierre de taille ; fonte

pierre en couverture ; matériau synthétique en couverture

plan en croix latine

voûte d'ogives ; voûte en berceau brisé

toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe polygonale ; toit à deux pans

escalier hors-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie

L'église est située au centre du village au bord de la route qui la sépare de l'ancien presbytère et de la mairie. De plan en croix latine elle est constituée d'un clocher-porche, d'un vaisseau central à 4 travées flanqué de collatéraux, d'un transept et d'un chœur à une travée droite terminé par une abside hexagonale. L'ensemble est construit en pierre de taille ; les toits sont couverts en matériau synthétique, sauf le clocher et la tourelle d'escalier qui sont couverts en maçonnerie sculptée d'écailles. Le clocher-porche, cantonné de contreforts, s'élève sur quatre niveaux percés de baies en arc brisé ; le dernier niveau est constitué d'une pyramide tronquée portant un tambour hexagonal couvert d'une coupole ovale. Une fenêtre en arc brisé, composée de 2 lancettes et d'un oculus de réseau, éclaire chaque travée des collatéraux et de la nef ; les baies du chœur sont à 1 lancette, celles du transept à 3 lancettes trilobées et oculus de réseau. La travée droite du chœur est éclairée par des oculus. Un toit à croupe polygonale couvre le vaisseau central et l'abside, un toit à 2 pans couvre chaque travée des collatéraux dont le pignon est découvert. Des voûtes nervurées quadripartites en berceau brisé séparées par des arcs doubleaux couvrent les travées de plan, la croisée du transept, et l'avant-choeur ; une voûte rayonnante couvre le choeur. Les voûtes du vaisseau central retombent sur des piliers dans le transept et sur des colonnes baguées dans le vaisseau central. Perpendiculaires à l'axe de la nef, les berceaux brisés qui couvrent les bras du transept et les collatéraux reposent sur des poutres en fonte portées par les murs et les piliers ou les colonnes du vaisseau central ; ces derniers reçoivent aussi les arcs doubleaux longitudinaux. Des griffes ornent les bases moulurées des colonnes ; des corbeilles à crochets et des tailloirs moulurés agrémentent les chapiteaux. La tourelle permet d'accéder par un escalier en vis à la tribune située au premier étage du clocher. Les sacristies sont situées de chaque côté de la travée droite du choeur. Hormis les moulures, les modillons et un fleuron situé sur chacun des contreforts d'angle de la façade il n'y a pas d'ornement sculpté sur les élévations extérieures de l'église mais tous les chapiteaux intérieurs sont ornés de motifs végétaux stylisés et les clefs de voûte sont sculptées d'inscriptions permettant de dater la construction de l'église. Le décor peint et le vitrail sont étudiés dans la base Palissy

vitrail (étudié dans la base Palissy) ; sculpture ; peinture (étudiée dans la base Palissy)

palmette ; rai de coeur : crochet

Des crochets feuillagés ornent les corbeilles des chapiteaux ; des palmettes et des rais de coeur ornent les tailloirs.

2001

L'église Saint-Louis témoigne d'une utilisation inventive du vocabulaire médiéval par l'architecte Jean-Jacques Valleton, qui allie la mise en oeuvre fonctionnaliste d'éléments traditionnels comme les voûtes et les colonnes avec celle plus moderne des poutres en acier.

propriété de la commune

dossier individuel

2004

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37