Hôpital
D'hospitaliers de saint Jean-de-Dieu ; de frères de la Charité ; de soeurs de la Sagesse
Hôpital Saint Léonard ; Hôpital Sainte Marguerite ; l'Hospice
Hôpital psychiatrique
Hôpital d'Hospitaliers de Saint-Jean de Dieu, de Frères de la Charité, de Soeurs de la Sagesse dit Hôpital Saint-Léonard, puis Hôpital Sainte-Marguerite, dit l'Hospice
Nouvelle-Aquitaine ; Gironde (33) ; Cadillac ; 89 rue Cazeaux-Cazalet
Cadillac
Cazeaux-Cazalet (rue) 89
1805 A1 278 A 293 ; 1853 A1 344 A 354 ; 1978 A1 314 A 318
En village
Cour ; jardin
1er quart 17e siècle ; 4e quart 18e siècle ; 19e siècle
Daté par source ; daté par travaux historiques
Attribution par source ; attribution par travaux historiques
Première fondation de l'hôpital Saint-Léonard au moyen âge ; 1er quart 17e siècle construction d'un couvent, cimetière, logement formant le nouvel hôpital dit de sainte Marguerite par les maîtres maçons Louis Coutereau (?) , Martin Dutreau et Pierre Ardouin pour le duc d'Epernon ; agrandissement de la chapelle vers 1687 ; construction d'un nouveau bâtiment vers 1782 ; diverses constructions agrandissent l'hôpital au 19e siècle réalisées par les architectes du département successifs : Louis combes, Pierre-Alexandre Poitevin et Joseph Adolphe Thiac lequel semble avoir voulu conférer à l'ensemble un semblant d'unité ; de nouvelles extensions sont effectuées au 20e siècle, l'une par l'architecte Baudoin
Calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit ; béton
Tuile creuse ; tuile mécanique ; béton en couverture
En rez-de-chaussée ; 1 étage carré
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; croupe ; pignon couvert
L'essentiel des constructions édifiées sous l'ancien régime qui formaient trois cours en bordure de la route de Saint-Macaire a aujourd'hui disparu et parmi cet ensemble se trouvaient les aménagements réalisés par Louis Combes ; seules restent visibles les portes monumentales du 17e siècle de la chapelle et de la cour principale qui toutes deux ouvraient sur la voie publique ; celle-ci est encadrée de constructions de diverses hauteurs en moellons restaurés et enduits ; au fond se dresse le vaste bâtiment administratif à étage à treize travées en façade et toiture à croupes de tuile creuse que l'on peut identifier comme la partie de l'hôpital construite en 1782 ; au delà se trouve un long jardin en terrasses que borde à l'est un bâtiment en rez-de-chaussée à pavillon central construit par poitevin auquel on a ajouté des pavillons latéraux et des ailes à étage en retour vers l'est ; sur le côté ouest du jardin se trouvent d'autres constructions à étage organisées autour de deux cours carrées ; au fond du jardin une nouvelle construction à étage ferme la perspective de cet ensemble ; leur égale hauteur donné à tous ces édifices une certaine unité de même que la forme de leurs toitures toutes à croupes, à l'exception de celles des pavillons latéraux du bâtiment oriental qui présentent un fronton en façade ; dans le détail on note pourtant de nombreuses différences entre ces divers éléments : forme des baies, décor résolument néo classique ou évoquant l'architecture du milieu du 18e siècle ; les extensions les plus récentes ont été pour les plus remarquables réalisées en béton
Toit à croupes, élévation ordonnancée
IM33000300 ; IM33000301 ; IM33000302
À signaler
Élévation
Propriété publique
1975
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1996
Perrin Joël ; Gabory Catherine de ; Maffre
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37