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Plateforme ouverte du patrimoine

Maison de charité de Saint-Michel, actuellement école maternelle Calas

Désignation

Dénomination de l'édifice

Établissement de bienfaisance

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Maison de charité

Destination actuelle de l'édifice

Maison de charité ; école maternelle

Titre courant

Maison de charité de Saint-Michel, actuellement école maternelle Calas

Localisation

Localisation

Occitanie ; Haute-Garonne (31) ; Toulouse ; Achille-Viadieu (rue) 43 ; 45

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Toulouse faubourg

Lieu-dit

Saint-Michel (quartier)

Adresse de l'édifice

Achille-Viadieu (rue) 43 ; 45

Références cadastrales

2011 310813AD0155

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Cour

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 18e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

2e moitié 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1783

Commentaires concernant la datation

Date portée ; datation par travaux historiques

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Loménie de Brienne (commanditaire)

Description historique

L'école maternelle Calas aux n°43 et 45 rue Achille Viadieu (anciennement 43 rue des récollets) accueillait auparavant une Oeuvre de charité dirigé par l'ordre des Soeurs de Charité de Saint-Vincent-de-Paul. La fondation de cette institution, d'abord au n°45, est concomitante avec la création de la paroisse Saint-Michel. Auparavant, ce quartier dépendait de la cure de Saint-Etienne. Par des lettres patentes du 17 janvier 1780, Mgr Loménie de Brienne (1727-1794), archevêque de Toulouse de 1763 à 1788, est autorisé à diviser la paroisse Saint-Etienne et instituer comme cure, l'église Saint-Exupère, ainsi qu'à fonder une nouvelle Oeuvre de charité. Ces oeuvres était appelées Oeuvres du Bouillon des Pauvres. La nouvelle paroisse Saint-Michel dépendait toujours de la cure de Saint-Etienne qui percevait les deux tiers des dons et legs que pouvait obtenir Saint-Michel. Le choix du site se porte sur les parcelles du sieur Roucoules. Les terres sont acquises grâce aux dons de 9000 Livres des paroissiens et de 1000 Livres du curé de Saint-Michel (appelé aussi Saint-Exupère). Le roi autorisa la vente par décret royal en 1782. La transaction eut lieu le 25 mars 1782 en présence de maître Mauras, notaire, selon le cadastre du capitoulat de la Dalbade (1680-1795, moulon n°12, article 4-5-6-7, A.M.T. CC78.) La maison a conservé une plaque de marbre sur laquelle est inscrit "maison de charité fondée en avril 1783", elle est surmontée par les armes de Loménie de Brienne, sculptées en pierre. Cet élément permet de confirmer le commanditaire et la date de fondation de l'Oeuvre. La maison voisine au n°43 fut acquise par la supérieure Suzanne Welmans, selon un acte notarié du 4 décembre 1837 devant maître Cabanis pour 7000 Francs. La maison et le jardin furent donnés par testament du 24 janvier 1838 à la maison de charité. Le legs fut autorisé par décret royal le 21 février 1841. Dans cet établissement figure le portrait d'un des bienfaiteurs de cette maison de charité, portant l'inscription "Nicolas Cabiran, médecin, 3 mai 1839." L'institution se transforme à la Révolution pour devenir un bureau de bienfaisance qui dépend de l'Etat mais toujours dirigé par les soeurs. Elle est laïcisée en 1904 et est transformée en école pour fille. Grâce à une photographie publiée dans le bulletin municipal de 1936, il est possible d'affirmer que la maison se nommait déjà Ecole communale de filles Calas. La maison est réaménagée par la Ville en 1904 (A.M.T. 5M212) puis agrandie en 1951 par l'acquisition d'une maison voisine (Bulletin municipal, 1951, p. 149-150.)

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; béton ; enduit partiel ; plaquis

Matériaux de la couverture

Tuile ; ciment en couverture

Typologie de plan

Plan régulier en L

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; rez-de-chaussée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe ; terrasse ; toit à un pan

Couverts ou découverts du jardin de l'édifice

Groupe d'arbres

Commentaire descriptif de l'édifice

L'ensemble de bâtiments au n°45 se compose de trois corps de bâtiment. Deux corps de hauteur identique, au sud et à l'ouest, possèdent un plan en L. Ils sont accolés à un troisième corps plus bas mais plus long, au nord. Cet ensemble forme une cour donnant sur la rue. Les bâtiments se développent sur deux niveaux. Les façades sur cour sont percées de fenêtres segmentaires, des corniches moulurées terminent ces élévations. Les murs sont recouverts d'enduit ciment excepté les encadrements des baies et les corniches laissés en briques apparentes. La cour est fermée par un mur et un portail enchâssé entre deux piliers en briques apparentes. Une porte piétonne est placée à côté du portail. L'élévation latérale du bâtiment sud est ajourée par deux fenêtres rectangulaires au rez-de-chaussée ainsi qu'une autre à l'étage. Le bâtiment nord est plus complexe, il s'élève sur deux niveaux différents. La partie donnant sur la cour comporte deux niveaux tandis que l'élévation postérieure ne possède qu'un seul niveau. Une grande ouverture segmentaire sur l'élévation sur rue, aujourd'hui murée, indique un ancien accès au bâtiment. Ce bâtiment est prolongé au nord par un édifice de plain pieds ouvert par une porte piétonne et trois fenêtres rectangulaires. Cette partie recouverte d'enduit ciment a conservé sa corniche moulurée et ses encadrements de fenêtres en briques apparentes. Ce bâtiment correspond à l'agrandissement de l'école par l'acquisition opérée en 1951. Les toits de l'ensemble sont recouverts de longs pans de tuile, le bâtiment sud possède un toit à croupe, le corps ouest un toit à deux pans. Le dernier au nord est plus complexe car possède plusieurs niveaux, il a été largement modifié. De plus, une partie de son prolongement à l'ouest est dotée d'un toit terrasse en ciment. La maison, au n°43, intégrée à l'ensemble en 1838 comporte un bâtiment de plain pieds ajouré par des fenêtres rectangulaires et abrité par un de toit de tuile à un seul pan. La maison possède également un grand jardin arboré qui est disposé entre la maison et l'ensemble du n°45, il clôturé par un mur et un portail.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Affectataire de l'édifice

Achille-Viadieu (rue) 43 ; 45

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1995

Date de rédaction de la notice

1995 ; 2014

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Noé-Dufour Annie ; Friquart Louise-Emmanuelle ; Krispin Laure ; Cadot Fabien

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47