Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinemoulin de Carrière
moulin de Carrière

Référence de la notice
IA30000008
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
11 juin 2002
Date de dernière modification de la notice
25 octobre 2022
Rédacteur de la notice
Solignac Anne
Mentions légales
© Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
moulin de Carrière
Appellation d'usage
Moulin de Carrière
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
moulin
Qualité des personnes pour qui l'édifice a été construit ou transformé
seigneurial
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Occitanie ; Gard (30) ; Aubais ; Carrière
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Sommières
Canton
Sommières
Lieu-dit
Carrière
Références cadastrales
1954 B 506, 2396, 2393, 504, 505
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en écart
Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice
le Vidourle
Partie constituante non étudiée
moulin à blé ; moulin à foulon
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Auteur de l'édifice
Personnalité liée à l'histoire de l'édifice
seigneur d'Aubais (commanditaire) £Montredon, James de (commanditaire) £Montredon, Ramond de (commanditaire)
Description historique
Ce moulin fortifié datant probablement de la fin du 13e siècle appartient à la mairie depuis le début du XXe siècle. A l'origine, il semblerait que le moulin de Carrière ait été uniquement bladier. En 1675, lors d'un arrentement est mentionné le terme de bladier, mais aussi celui de drapier. Ce moulin était assez grand pour abriter deux corps, il paraît concevable alors que l'une des deux activités ait pu être transformée. Ce changement s'est semble-t-il éffectué entre 1655 et 1675. Ceci est d'autant plus concevable que les techniques et les matériaux de construction ne diffèrent guère de ceux employés pour les moulins à blé. Mais par la suite à une date qui nous est inconnue le moulin de Carrière reprendra son activité d'origine : moudre le blé. Puis, au début du XXe siècle, après que la commune l'ait acheté, un projet d'élévation et de distribution d'eau fut lancé ainsi que la construction d'un puits d'alimentation (1906). En 1984 le moulin fut abandonné car ce puits, aménagé postérieurement à proximité servant à l'alimentation en eau du village, a été jugé insuffisant en été et de qualité médiocre. En 1996, un chantier d'insertion a été lancé dans le but d'exhumer les murs ainsi qu'une roue métallique car après son abandon le moulin se laissait engloutir sous des tonnes de limons. Le projet d'en faire un centre d'activité pour les jeunes fut soumis en 1995, accordé en 1998, et réalisé en 1999. Ces travaux d'aménagement à l'intérieur du moulin ont malheureusemnt conduit certains parements à être recouverts, et des espaces à être remaniés.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; moyen appareil ; bossage
Matériaux de la couverture
tuile
Description de l'élévation intérieure
2 étages carrés
Typologie du couvrement
voûte d'arêtes ; voûte en berceau
Typologie de la couverture
toit à longs pans
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier intérieur ; escalier droit ; ascenseur
Commentaire descriptif de l'édifice
Moulin assez caractéristique puisqu'il fait partie des quelques moulins fortifiés dont il ne reste que de rares exemples. Sur cet édifice muni d'un éperon on note des éléments de fortifications : mâchicoulis ou des meurtrières à simple ébrasement. Par ailleurs, en analysant la structure des différents murs intérieurs et extérieurs on a pu observer qu'ils étaient pour la plupart construits en pierre à bossages appelées également bossage d'économie ou bossage rustique. Souvent employées pour des édifices fortifiés, elles peuvent par leurs situations dans le parement nous apporter des indications fort précieuses quant à la datation et la construction. ll semblerait ainsi que le moulin de Carrière ait été l'objet de deux phases de construction. La plus ancienne qui se situerait entre les pierres de calcaire froid mis au jour lors du sondage archéologique et le deuxième, troisième niveau. Ces pierres se repartissent de manière assez homogène tant sur les parements extérieurs que sur les parements intérieurs. La salle basse est la salle la plus ancienne qui subsiste. Au-dessus de cet appareil à bossages nous avons remarqué l'utilisation de l'appareil alterné régulier pratiquement au même niveau pour toutes les façades. Suite à ces observations il semble que de l'époque médiévale il ne subsisterait que les murs du premier niveau et deuxième niveau ainsi que les mâchicoulis ou système de hourds. La dernière partie située au niveau du toit, par ses nombreux décrochements et anomalies paraît postérieure.
État de conservation
remanié
Date de l'enquête ou du récolement
2001
Statut juridique, intérêt, protection et label
Élément remarquable dans l'édifice
salle des machines
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de la commune
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2001
Mentions légales
© Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines£22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.502

Référence de la notice
IA30000008
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
11 juin 2002
Date de dernière modification de la notice
25 octobre 2022
Rédacteur de la notice
Solignac Anne
Mentions légales
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