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    Ministère
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    POP | Plateforme ouverte du patrimoineprésentation de la commune d'Olmeta-di-Capocorso

    présentation de la commune d'Olmeta-di-Capocorso

    Notice merimee IA2B001931
    Logo
    Référence de la notice
    IA2B001931
    Nom de la base
    Patrimoine architectural (Mérimée)
    Producteur
    Inventaire
    Date de création de la notice
    1 février 2012
    Date de dernière modification de la notice
    6 décembre 2013
    Rédacteur de la notice
    Ciavatti Jean-Charles ; Nigaglioni Michel-Edouard ; Mattei Maurice ; Mattei Albert ; Liccia Jean-Christophe ; Fideli Marie-Antoinette
    Mentions légales
    © Collectivité Territoriale de Corse ; © Association Petre Scritte

    Désignation de l'édifice

    Titre courant
    présentation de la commune d'Olmeta-di-Capocorso
    Producteur
    Inventaire

    Localisation au moment de la protection ou de l'étude

    Localisation
    Corse ; Haute-Corse (2B) ; Olmeta-di-Capocorso
    Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
    Sagro-di-Santa-Giulia

    Historique de l'édifice

    Description historique
    Les premiers signes de vie apparaissent à Olmeta-di-Capocorso avec les peintures rupestres de la Grotta Scritta. Elles datent de l'Age du Bronze (vers 1800 av. J.- C.) et sont uniques en Corse. L'occupation romaine n'a laissé aucune trace monumentale mais elle a engendré un apport fondamental dans la langue, les coutumes, le droit, l'agriculture, l'artisanat et avec l'apparition du Christianisme, la Religion. Le Haut Moyen-âge qui suit n'est qu'une longue période de destructions, mais la Corse devient alors propriété du Saint-Siège et c'est à cette époque que l'on construit l'église Saint Erasme. En 1077, le pape confie la Corse à la République de Pise, alors toute puissante et les seigneurs Avogari s'installent dans la commune voisine de Nonza. Vers la fin du XIIIe siècle, Gênes, nouvelle puissance commerçante, n'aura de cesse de s'emparer de la Corse : guerres, révoltes, trahisons, alliances et mésalliances font un contexte peu favorable. Néanmoins, au XIVe siècle, on aménage la fontaine de Pozzo (1393). Le XVe siècle, siècle d'inventions et de découvertes, voit l'amorce d'un renouveau : le village se regroupe en son site actuel ; on bâtit la nouvelle église Saint Césaire qui deviendra le centre de la vie communale ; on construit le pont de Celle et le moulin de Seccu ; et on n'oublie pas Saint Erasme où l'on érige un clocher-mur et où on achète un bénitier en marbre de Carrare. C'est au XVIe siècle que Gênes triomphe définitivement et instaure, de 1563 à 1728, une paix durable, bien que de type coloniale. A cette époque on construit la tour de Negro (1559) et le pont de Guarella (1620) ; on adjoint un premier presbytère (1590) à l'église paroissiale, laquelle profite du gros des améliorations, et on achète un tableau triptyque pour Saint Erasme ; on bâtit un petit oratoire à Saint Roch (1580), une chapelle à Nunziata (1634), et une à Poggio (1693) ; en 1682 le peintre Giovan Lorenzo Farinole signe un tableau du Saint Sacrement ; un tabernacle monumental est placé sur le maître-autel (1694) ainsi qu'une statue de saint Césaire en marbre (1725). Les guerres d'indépendance de la Corse (1729-1769) mettent fin à l'occupation génoise et aboutissent à l'annexion française, période de transition où l'on poursuit seulement l'embellissement de l'église paroissiale (tableaux, ornements...). Le XIXe siècle, en revanche, déploie une activité intense. La population augmente, on agrandit toutes les maisons, notamment celles des "américains" et des notables ; on construit des tombeaux somptueux, témoins de la réussite de quelques-uns ; on trace une route carrossable qui rejoint la R.N. 198 (1860-1890) ; l'église Saint Césaire bénéficie des plus grands soins : on la rallonge et on la voûte (1867), on la meuble, on la décore..., on lui flanque un campanile imposant..., on lui adjoint enfin un nouveau presbytère (1849). A la campagne on capte des sources, on aménage de nouvelles terrasses, on construit des bergeries, de nombreux "pagliaghji", des aires à battre... Au XXe siècle, malgré la dépopulation et les deux guerres mondiales, le village entre dans la vie moderne. Dès 1906, on aménage un lavoir public. La commune se dote successivement de l'eau à domicile (1927 et 1961), de l'électricité (1930), du téléphone (1930) et d'un groupe scolaire (1947).

    Description de l'édifice

    Commentaire descriptif de l'édifice
    Olmeta occupe l'une des dix-huit alvéoles qui, de part et d'autre d'une chaîne dorsale, compartimentent le Cap Corse. La vallée s'ouvre sur la Méditerranée par un débouché étroit (187 mètres). Elle va ensuite en s'élargissant vers le haut jusqu'à former un cirque dominé par le Monte Stellu (1307 mètres) et encerclé par des sommets relativement élevés : Monte Prunu (1184 m), Monte Foscu (1102 m), Monte Scolca (1056 m), Monte Capra (1203 m). Des passages s'ouvrent vers Farinole par San Jacintu, Lota par Antigliu, Brandu par Santa Maria, Siscu par Catile, Olchini par Puratellu et Nonza par Mitile. La superficie communale est de 2157 hectares. Une bonne partie ne présente que des à-pics, des pentes abruptes, des ravins profonds, ce qui reste donne un sol maigre, pierreux, peu profond, dépourvu d'azote et de calcaire, mais riche en eau et en minéraux. Le village lui-même, après un éparpillement primitif, a abandonné les vieux hameaux de Celle Vecchie, Negru, Spilonche, Murtetu, Vignale et Ivola et s'est regroupé autour de la source du Poghju. De nos jours, il comporte cinq hameaux : Celle, Poghju, Cariacciu, Piazze et Grillasca. Negru, excentré, est resté longtemps désert, après un abandon au XVe siècle, puis s'est repeuplé à partir du XIXe siècle.
    Date de l'enquête ou du récolement
    2006

    Références documentaires

    Cadre de l'étude
    inventaire topographique
    Typologie du dossier
    présentation de la commune
    Date de rédaction de la notice
    2007
    Mentions légales
    © Collectivité Territoriale de Corse ; © Association Petre Scritte

    Sources complémentaires

    Adresse de conservation et consultation du dossier
    Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine£Villa Ripert - 1, cours Général Leclerc - 20000 Ajaccio - 04.95.10.98.22/04.95.10.98.23
    Logo
    Référence de la notice
    IA2B001931
    Nom de la base
    Patrimoine architectural (Mérimée)
    Producteur
    Inventaire
    Date de création de la notice
    1 février 2012
    Date de dernière modification de la notice
    6 décembre 2013
    Rédacteur de la notice
    Ciavatti Jean-Charles ; Nigaglioni Michel-Edouard ; Mattei Maurice ; Mattei Albert ; Liccia Jean-Christophe ; Fideli Marie-Antoinette
    Mentions légales
    © Collectivité Territoriale de Corse ; © Association Petre Scritte
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