Paramètres d'affichage

Choisissez un thème pour personnaliser l'apparence du site.

Ministère
de la culture

POP

Plateforme ouverte du patrimoine

    • Accueil
    • Recherche
    • Recherche avancée
    • Centre d’aide

    Ministère
    de la culture

    POP décrit et diffuse des notices scientifiques de biens culturels étudiés ou conservés en France (œuvres d'art, édifices ou sites, objets ou ensembles mobiliers, photographies, etc.)

    • info.gouv.fr
    • service-public.gouv.fr
    • legifrance.gouv.fr
    • data.gouv.fr
    • Accessibilité : non conforme
    • Contact
    • À propos
    • Télécharger les bases
    • Statistiques
    • Centre d’aide
    • Plan du site

    Mentions légales · Politique de confidentialité · Conditions générales d'utilisation · Sauf mention contraire, tous les contenus de ce site sont sous Licence etalab-2.0 • #8baeb28d

    Ministère
    de la Culture

    POP | Plateforme ouverte du patrimoineensemble métallurgique dit usine à fer de Toga

    ensemble métallurgique dit usine à fer de Toga

    Notice merimee IA2B000941
    Logo
    Référence de la notice
    IA2B000941
    Nom de la base
    Patrimoine architectural (Mérimée)
    Producteur
    Inventaire
    Date de création de la notice
    10 août 2006
    Date de dernière modification de la notice
    16 février 2007
    Rédacteur de la notice
    Campocasso Pierre-Jean ; Fideli Marie-Antoinette ; Mattioli Mauricette
    Mentions légales
    © Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse

    Désignation de l'édifice

    Titre courant
    ensemble métallurgique dit usine à fer de Toga
    Appellation d'usage
    Usine à fer de Toga
    Producteur
    Inventaire
    Dénomination de l'édifice
    ensemble métallurgique

    Localisation au moment de la protection ou de l'étude

    Localisation
    Corse ; Haute-Corse (2B) ; Bastia ; Toga
    Précision sur la localisation
    oeuvre située en partie sur la commune : Ville-di-Pietrabugno
    Canton
    Bastia
    Lieu-dit
    Toga
    Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
    isolé
    Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice
    Toga (le)
    Partie constituante non étudiée
    affinerie ; haut fourneau ; fonderie ; aire de concassage ; aire des matières premières ; atelier de fabrication ; bâtiment de la soufflerie ; bureau d'entreprise ; four industriel ; logement de contremaître ; logement d'ouvriers

    Historique de l'édifice

    Siècle de campagne principale de construction
    2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle
    Année(s) de(s) campagne(s) de construction
    1842 ; 1846 ; 1852
    Commentaire concernant la datation
    daté par source
    Auteur de l'édifice
    Tranles (ingénieur) ; Martin (ingénieur) ; Koch Charles (ingénieur)
    Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
    attribution par source
    Description historique
    En 1842, la "Compagnie métallurgique de la Corse", associant le maître de forges Paul Droust de la Gironnière, l'industriel marseillais François Cabanis et la "Compagnie Corse" dirigée par le banquier parisien Mariano de Bertodano, fait construire un haut fourneau au lieu-dit Toga. En 1846, le comte Charles-André de Kerhoënt et le marquis Philippe de Puylaroque, gérants de la société en commandite "Forges et Fonderies d'Arles et de la Corse", rachètent les installations. Ayant obtenu des commandes de compagnies ferroviaires, ils font construire entre 1846 et 1848 2 hauts fourneaux, des halles à charbon, et réactivent les anciens bas fourneaux de Querciolo, de Fiumalto et d'Orezza (Castagniccia). En 1849, la société est mise en liquidation en raison de difficultés financières et d'une conjoncture défavorable. Cette faillite est suivie d'une saisie immobilière et d'une vente aux enchères publiques en octobre 1851. La "Société Jackson Frères" établie dans la Loire devient le nouvel acquéreur. De 1852 à 1853, sous l'autorité du maître de forges, Ferdinand Rimoz de la Rochette et sous la direction des ingénieurs Tranles et Martin, la société fait procéder à de nouveaux aménagements. En 1854, les frères Jackson fusionnent avec la société Petin et Gaudet. Ils constituent la "Compagnie des hauts-fourneaux, des forges et des aciéries de la Marine et des Chemins de Fer", l'une des principales sociétés industrielles de France. En 1862, l'ingénieur stéphanois Charles Koch prend la direction de l'usine. Elle emploie de 300 à 450 ouvriers y compris des femmes et des enfants. A partir de 1875, la Compagnie Marine connaît des difficultés liées au recentrage national de la production sidérurgique dans l'est et le nord de la France. En janvier 1885, le site de Toga est fermé. En 1890, la Compagnie Marine vend l'usine à la "Société Louis-Napoléon Mattei et Cie", spécialisée dans les vins et les alcools pour 200 000 F. A partir de 1924, une partie des bâtiments de Toga est occupée par la manufacture de tabacs Job. L'ensemble industriel est abandonné en 1977.

    Description de l'édifice

    Matériaux du gros-œuvre
    schiste ; moellon ; enduit ; brique
    Matériaux de la couverture
    brique en couverture
    Source de l'énergie utilisée par l'édifice
    énergie thermique ; produite sur place ; machine à vapeur à piston
    Commentaire descriptif de l'édifice
    En 1866, l'ingénieur des Mines, Louis-Ernest Leseure, présente une description détaillée de l'usine : "des quatre maisons placées à l'intérieur de l'usine, trois servent d'habitation, la quatrième de bureau et de logement du concierge. Un peu en retrait et parallèlement aux murs de clôture bordant la route sont situées les 2 halles de travail. La première comprend 6 feux d'affinerie et 2 hauts fourneaux, la seconde 2 hauts fourneaux seulement. Cette halle possède un monte-charge, chaque fourneau a 2 appareils à air chaud. En arrière de la première halle, s'élève le bâtiment qui abrite les machines soufflantes et les chaudières. En arrière de la deuxième halle, se trouvent les fours à griller le minerai. Les monte-charge sont des balances à eau. Trois machines à vapeur servent à la soufflerie : deux d'entre-elles proviennent des ateliers marseillais de Philip Taylor, la troisième du fabricant Parent Schaken d'Oullins (Rhône). La force de chaque machine est de 50 à 60 CV. Deux autres appareils livrés par le constructeur Lamet mettent en mouvement les marteaux-pilons. Les trois plus anciens fourneaux sont équipés d'une tuyère plongeante d'un diamètre de 12 à 13 cm, placée du côté opposé à la rustine. Le dernier fourneau, construit en 1863, possède un creuset de 3 m de large au centre, équipé de deux tuyères horizontales et opposées, ayant chacune 9 centimètres de diamètre". Durant cette période, dix feux comtois, dix fours à réverbère et deux cubilots complètent l'équipement. L'ensemble de ces installations métallurgiques ayant été détruit, seules les halles à charbon, situées sur la rive nord du ruisseau de Toga, témoignent aujourd'hui de l'activité passée.
    État de conservation
    vestiges
    Date de l'enquête ou du récolement
    2004

    Statut juridique

    Statut juridique du propriétaire
    propriété privée

    Références documentaires

    Cadre de l'étude
    enquête thématique régionale (patrimoine industriel de la Corse)
    Typologie du dossier
    dossier individuel
    Date de rédaction de la notice
    2005
    Mentions légales
    © Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse

    Sources complémentaires

    Adresse de conservation et consultation du dossier
    Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine£B.P. 215 - 20187 Ajaccio Cedex 1 - 04.95.50.38.06/04.95.50.38.07
    Logo
    Référence de la notice
    IA2B000941
    Nom de la base
    Patrimoine architectural (Mérimée)
    Producteur
    Inventaire
    Date de création de la notice
    10 août 2006
    Date de dernière modification de la notice
    16 février 2007
    Rédacteur de la notice
    Campocasso Pierre-Jean ; Fideli Marie-Antoinette ; Mattioli Mauricette
    Mentions légales
    © Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
    Contactez-nousEnvoyer un courriel

    Localisation