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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineensemble métallurgique dit usine à fer de Toga
ensemble métallurgique dit usine à fer de Toga






Référence de la notice
IA2B000941
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
10 août 2006
Date de dernière modification de la notice
16 février 2007
Rédacteur de la notice
Campocasso Pierre-Jean ; Fideli Marie-Antoinette ; Mattioli Mauricette
Mentions légales
© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
Désignation de l'édifice
Titre courant
ensemble métallurgique dit usine à fer de Toga
Appellation d'usage
Usine à fer de Toga
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
ensemble métallurgique
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Corse ; Haute-Corse (2B) ; Bastia ; Toga
Précision sur la localisation
oeuvre située en partie sur la commune : Ville-di-Pietrabugno
Canton
Bastia
Lieu-dit
Toga
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
isolé
Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice
Toga (le)
Partie constituante non étudiée
affinerie ; haut fourneau ; fonderie ; aire de concassage ; aire des matières premières ; atelier de fabrication ; bâtiment de la soufflerie ; bureau d'entreprise ; four industriel ; logement de contremaître ; logement d'ouvriers
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1842 ; 1846 ; 1852
Commentaire concernant la datation
daté par source
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source
Description historique
En 1842, la "Compagnie métallurgique de la Corse", associant le maître de forges Paul Droust de la Gironnière, l'industriel marseillais François Cabanis et la "Compagnie Corse" dirigée par le banquier parisien Mariano de Bertodano, fait construire un haut fourneau au lieu-dit Toga. En 1846, le comte Charles-André de Kerhoënt et le marquis Philippe de Puylaroque, gérants de la société en commandite "Forges et Fonderies d'Arles et de la Corse", rachètent les installations. Ayant obtenu des commandes de compagnies ferroviaires, ils font construire entre 1846 et 1848 2 hauts fourneaux, des halles à charbon, et réactivent les anciens bas fourneaux de Querciolo, de Fiumalto et d'Orezza (Castagniccia). En 1849, la société est mise en liquidation en raison de difficultés financières et d'une conjoncture défavorable. Cette faillite est suivie d'une saisie immobilière et d'une vente aux enchères publiques en octobre 1851. La "Société Jackson Frères" établie dans la Loire devient le nouvel acquéreur. De 1852 à 1853, sous l'autorité du maître de forges, Ferdinand Rimoz de la Rochette et sous la direction des ingénieurs Tranles et Martin, la société fait procéder à de nouveaux aménagements. En 1854, les frères Jackson fusionnent avec la société Petin et Gaudet. Ils constituent la "Compagnie des hauts-fourneaux, des forges et des aciéries de la Marine et des Chemins de Fer", l'une des principales sociétés industrielles de France. En 1862, l'ingénieur stéphanois Charles Koch prend la direction de l'usine. Elle emploie de 300 à 450 ouvriers y compris des femmes et des enfants. A partir de 1875, la Compagnie Marine connaît des difficultés liées au recentrage national de la production sidérurgique dans l'est et le nord de la France. En janvier 1885, le site de Toga est fermé. En 1890, la Compagnie Marine vend l'usine à la "Société Louis-Napoléon Mattei et Cie", spécialisée dans les vins et les alcools pour 200 000 F. A partir de 1924, une partie des bâtiments de Toga est occupée par la manufacture de tabacs Job. L'ensemble industriel est abandonné en 1977.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
schiste ; moellon ; enduit ; brique
Matériaux de la couverture
brique en couverture
Source de l'énergie utilisée par l'édifice
énergie thermique ; produite sur place ; machine à vapeur à piston
Commentaire descriptif de l'édifice
En 1866, l'ingénieur des Mines, Louis-Ernest Leseure, présente une description détaillée de l'usine : "des quatre maisons placées à l'intérieur de l'usine, trois servent d'habitation, la quatrième de bureau et de logement du concierge. Un peu en retrait et parallèlement aux murs de clôture bordant la route sont situées les 2 halles de travail. La première comprend 6 feux d'affinerie et 2 hauts fourneaux, la seconde 2 hauts fourneaux seulement. Cette halle possède un monte-charge, chaque fourneau a 2 appareils à air chaud. En arrière de la première halle, s'élève le bâtiment qui abrite les machines soufflantes et les chaudières. En arrière de la deuxième halle, se trouvent les fours à griller le minerai. Les monte-charge sont des balances à eau. Trois machines à vapeur servent à la soufflerie : deux d'entre-elles proviennent des ateliers marseillais de Philip Taylor, la troisième du fabricant Parent Schaken d'Oullins (Rhône). La force de chaque machine est de 50 à 60 CV. Deux autres appareils livrés par le constructeur Lamet mettent en mouvement les marteaux-pilons. Les trois plus anciens fourneaux sont équipés d'une tuyère plongeante d'un diamètre de 12 à 13 cm, placée du côté opposé à la rustine. Le dernier fourneau, construit en 1863, possède un creuset de 3 m de large au centre, équipé de deux tuyères horizontales et opposées, ayant chacune 9 centimètres de diamètre". Durant cette période, dix feux comtois, dix fours à réverbère et deux cubilots complètent l'équipement. L'ensemble de ces installations métallurgiques ayant été détruit, seules les halles à charbon, situées sur la rive nord du ruisseau de Toga, témoignent aujourd'hui de l'activité passée.
État de conservation
vestiges
Date de l'enquête ou du récolement
2004
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2005
Mentions légales
© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine£B.P. 215 - 20187 Ajaccio Cedex 1 - 04.95.50.38.06/04.95.50.38.07

Référence de la notice
IA2B000941
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
10 août 2006
Date de dernière modification de la notice
16 février 2007
Rédacteur de la notice
Campocasso Pierre-Jean ; Fideli Marie-Antoinette ; Mattioli Mauricette
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