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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineancienne fonderie de cuivre, actuellement immeuble à logements
ancienne fonderie de cuivre, actuellement immeuble à logements






Référence de la notice
IA2B000565
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
10 août 2006
Date de dernière modification de la notice
16 février 2007
Rédacteur de la notice
Mattioli Mauricette ; Campocasso Pierre-Jean ; Fideli Marie-Antoinette
Mentions légales
© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
Désignation de l'édifice
Titre courant
ancienne fonderie de cuivre, actuellement immeuble à logements
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
fonderie
Précision sur la typologie de l'édifice
fonderie de cuivre
Destination actuelle de l'édifice
immeuble à logements
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Corse ; Haute-Corse (2B) ; Omessa ; Campita ; Francardo
Canton
Niolu-Omessa
Lieu-dit
Campita ; Francardo
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
isolé
Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice
Golo (le)
Partie constituante non étudiée
aire des matières premières ; canal
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1906
Commentaire concernant la datation
daté par source
Auteur de l'édifice
Personnalité liée à l'histoire de l'édifice
Santarelli Paul, industriel (maître d'ouvrage)
Description historique
L'industriel Paul Santarelli, demeurant à Paris, est à l'origine de la fonderie de Francardo. Concessionnaire ou locataire, en 1905, des mines de cuivre d'Orzella, de Lancone, de Saint Augustin ou encore de San Quilico, il fonde cette même année le "Syndicat des Cuivres de la Corse". En octobre, il crée la "Société Anonyme Française des Mines et Fonderies de Francardo" en vue de l'implantation d'une usine au lieu-dit Campita. Cette société anonyme au capital d'1 200 000 F compte parmi ses administrateurs Amédée Arnal, ancien trésorier payeur général et président du conseil d'administration des Charbonnages d'Osani, Dominique Lanzi, banquier à Ajaccio, Achille Constantini, demeurant au Vésinet, Achille Campenon, industriel à Paris et Paul Santarelli lui-même. En août 1906, l'ingénieur anglais James Cunningham, actif en Corse depuis les années 1870, dresse les plans de la fonderie. Celle-ci est construite entre la fin de 1906 et 1908 en bordure du Golo et à proximité de la voie de chemin de fer. Les premiers essais de fusion réalisés d'avril à mai 1908 sous la direction de l'ingénieur anglais à partir des minerais de Frangone, San Gavino, Orzella, Focicchia et Pietralba ne sont pas concluants. Les essais suivants, placés sous la direction d'un ingénieur métallurgiste, semblent plus encourageants : 100 tonnes de mattes à 22, 22 % de cuivre sont vendues à Livourne à la "Società Metallurgica Italiana" avec laquelle une convention commerciale avait été signée. Toutefois, les difficultés demeurent en raison d'un approvisionnement irrégulier en minerai et de la lourdeur des coûts de production. La fonderie, employant 18 ouvriers, fonctionne par intermittence : le four est éteint en novembre 1908 ; l'usine, productive pendant 40 jours en 1909, cesse son activité en 1910. En 1911, la liquidation de la "Société Anonyme Française des Mines et Fonderies de Francardo" est prononcée ; le matériel est vendu. En 1920, l'usine est démontée.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
schiste ; moellon
Matériaux de la couverture
tuile mécanique
Description de l'élévation intérieure
étage de soubassement ; en rez-de-chaussée surélevé ; comble à surcroît
Partie d'élévation extérieure
élévation à travées
Typologie de la couverture
toit à longs pans
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier de distribution extérieur
Source de l'énergie utilisée par l'édifice
énergie électrique ; produite sur place ; énergie thermique ; produite sur place ; machine à vapeur à piston
Commentaire descriptif de l'édifice
Cet établissement comportait deux corps de bâtiment : l'un abritant la halle de coulée, l'autre la salle des machines, le four et un laboratoire attenant. L'usine était équipée d'un four circulaire de type "Water Jacket" d'une capacité de 50 tonnes, alimenté par une pompe activant un souffleur Root d'une puissance de 20 CV, de deux chaudières Babcock, d'une machine à vapeur de type "Belleville" alimentant une dynamo servant à l'éclairage et au fonctionnement des pompes. Aucune machine ne subsiste sur le site. Seuls, le parc à minerai situé en face des installations, le bâtiment de production conservé en élévation et des déchets de cuisson témoignent de l'activité passée. Au début du XXIe siècle, l'actuel propriétaire du site a transformé ce bâtiment en immeuble à logements.
État de conservation
remanié
Date de l'enquête ou du récolement
2004
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2005
Mentions légales
© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine£B.P. 215 - 20187 Ajaccio Cedex 1 - 04.95.50.38.06/04.95.50.38.07

Référence de la notice
IA2B000565
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
10 août 2006
Date de dernière modification de la notice
16 février 2007
Rédacteur de la notice
Mattioli Mauricette ; Campocasso Pierre-Jean ; Fideli Marie-Antoinette
Mentions légales
© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
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