Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineprésentation de la commune d'Azzana
présentation de la commune d'Azzana






Référence de la notice
IA2A002601
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
1 juin 2010
Date de dernière modification de la notice
25 août 2010
Rédacteur de la notice
Bernard Guillaume ; Fideli Marie-Antoinette
Mentions légales
© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
Désignation de l'édifice
Titre courant
présentation de la commune d'Azzana
Producteur
Inventaire
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Corse ; Corse-du-Sud (2A) ; Azzana
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Cruzini-Cinarca
Historique de l'édifice
Description historique
Cette localité, tout comme la piève du Cruzini dont elle dépendait au Moyen-Age, a été profondément touchée par les guerres dites des Cinarchesi menées au cours de la deuxième moitié du 15e siècle par lOffice de Saint-Georges contre les derniers seigneurs féodaux de la maison de Leca. Le territoire ayant été dévasté, la population a dû le déserter pour ne sy réinstaller quau début du 16e siècle. Mgr Giustiniani dans son ouvrage "Dialogo nominato Corsica", paru en 1531, mentionne Azzana comme lun des quatre lieux habités de la piève du Cruzini. Le registre des tailles dressé en 1537 précise que la population est de 5 feux. Pourtant, ce lieu disparaît des registres des tailles suivants, y compris ceux du début du 17e siècle. Les actions militaires des génois contre Sampiero Corso dans la deuxième moitié du 16e siècle semblent à nouveau avoir éprouvé la population du Cruzini. Le repeuplement dAzzana ne reprend quau début du 18e siècle avec limplantation dhabitants venus notamment de Guagno comme le rapporte la tradition orale. Le rapport de la visite pastorale effectuée en 1733 ne mentionne en effet que "quelques maisons" aux lieux-dits Azzana et Soriani. A cette époque Azzana dépend de la vaste communauté du Haut-Cruzini, elle-même divisée en deux communautés distinctes en 1779 : dune part Azzana, avec sous sa dépendance les hameaux de Soriani, Rezza et Scanafaghiaccia, et dautre part Pastricciola. Erigée en commune en 1790 et en paroisse en 1823, les hameaux de Scanafaghiaccia, Gabbia, Scala, Muraccia, Rezza et Piane lui sont distraits la même année pour former la commune de Scanafaghiaccia. Sa population est de 243 habitants en 1831, 350 en 1851 et 510 en 1901, son seuil le plus élevé. Elle ne cessera ensuite de décroître pour passer de 308 habitants en 1921 à 205 en 1954 et atteindre son niveau le plus bas en 1990 avec 54 habitants puis se stabiliser jusquau début des années 2000. Territoire anciennement tourné vers le pastoralisme (36 bergers pour 39 cultivateurs en 1818) , comme en témoignent encore les bergeries de Salincaccia, les productions agricoles traditionnelles étaient également bien représentées : céréales, oliviers (8, 5 hectares en 1852) mais surtout châtaigniers (73 hectares en 1852). Deux moulins à farine, un moulin à foulon et une forge sont mentionnés sur le cadastre de 1852. Au début du 20e siècle, deux moulins à farine sont encore en activité ainsi que deux moulins à huile (2135 litres dhuile produits en 1918). Une scierie hydraulique pour le façonnage des ébauchons de pipes est attestée en 1882 et une autre scierie voit le jour au début du 20e siècle près du pont dAzzana.
Description de l'édifice
Commentaire descriptif de l'édifice
Formant lune des treize communes du canton du Cruzini-Cinarca, celle localité sétend sur 1200 hectares. Délimitée au nord et au sud par une ligne de crêtes dont la plus haute culmine à 1509 mètres au Mont Tretore, elle est traversée en son centre par la profonde et étroite vallée creusée par le Cruzini, affluent du Liamone. Le village sétage sur le versant nord de la montagne entre 460 et 600 mètres daltitude en plusieurs quartiers à lhabitat groupé. Il sest dabord développé dans le sens nord-sud, le long du sentier muletier qui coupait transversalement la vallée, de Guagno à Tavera, puis sest étiré dans le sens est-ouest de manière linéaire à partir du début du 20e siècle le long de la route départementale nouvellement aménagée. Aux deux écarts de Soriani et Vignamajo sajoutent également des habitats isolés au cours du 19e siècle (Campovasalo, Giradaja, Loreli, le Pont).
Date de l'enquête ou du récolement
2009
Statut juridique, intérêt, protection et label
Typologie de la zone de protection
parc naturel régional
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
présentation de la commune
Date de rédaction de la notice
2010
Mentions légales
© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine£Villa Ripert - 1, cours Général Leclerc - 20000 Ajaccio - 04.95.10.98.22/04.95.10.98.23

Référence de la notice
IA2A002601
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
1 juin 2010
Date de dernière modification de la notice
25 août 2010
Rédacteur de la notice
Bernard Guillaume ; Fideli Marie-Antoinette
Mentions légales
© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
Contactez-nousEnvoyer un courriel