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église paroissiale Sainte-Marie-Majeure

Inventaire

église paroissiale

Sainte-Marie-Majeure

Corse ; Corse-du-Sud (2A) ; Bonifacio ; Haute-Ville

Bonifacio

Haute-Ville

1853 H 359 ; 2012 AC 200

en ville

1er quart 13e siècle ; 14e siècle ; 1er quart 17e siècle ; 3e quart 18e siècle

3e quart 19e siècle ; 4e quart 20e siècle

1222 ; 1607 ; 1756 ; 1769 ; 1872 ; 1984 ; 1995

daté par source ; daté par travaux historiques ; porte la date

Martinetti Giulio (sculpteur) ; Colas Pierre ; architecte des Monuments historiques ; Moulin Jacques ; architecte des Monuments historiques

attribution par source

Ce serait pendant la période pisane (fin du 11e siècle - fin du 12e siècle) que Sainte Marie-Majeure aurait été érigée. Son existence est attestée dès le 13e siècle, d'après un acte notarié passé "sotto la loggia di Santa Maria di Bonifacio" le 5 septembre 1222. La façade occidentale construite au 13e siècle est précédée d'une loggia couverte d'une charpente. Le clocher date du 14e siècle et repose partiellement sur les absides médiévales. De gros contreforts ont été érigés entre le 15e siècle et le 18e siècle pour contrebuter le basculement du clocher vers le sud. De l'époque médiévale, datent les chéneaux servant à recueillir les eaux pluviales qui se déversaient dans la citerne communale située sous la loggia. L'actuelle sacristie a été aménagée au début du 17e siècle avec la création d'un accès vers le choeur. Au cours du deuxième quart du 18e siècle, le maître-autel et les chapelles latérales ont été réalisés. En 1756, la corporation des marchands de la ville confie la réalisation de la chapelle Notre-Dame du Mont-Carmel au sculpteur Giulio Martinetti. Celle du Sacré-Coeur sera édifiée en 1769. Bien plus tard, vers 1872, la loggia est remaniée. Elle comporte une série d'arcades reposant sur des piles en pierre et une toiture à longs pans. De 1984 à 1995, des travaux de restauration entrepris par l'architecte en chef Pierre Colas ont permis à la façade occidentale (rose obturée) et au clocher (baies bouchées) de retrouver leurs caractères d'origine. De 2005 à 2014, le chantier de restauration a été achevé notamment pour l'ensemble de la reprise de l'intérieur de l'édifice, par l'architecte en chef des Monuments Historiques Jacques Moulin.

calcaire ; pierre de taille ; enduit

schiste en couverture

plan allongé

3 vaisseaux

cul-de-four ; voûte d'ogives ; charpente en bois apparente

toit à longs pans

La nef, les collatéraux ainsi que l'abside principale et les deux absidioles sont couvertes de voûtes sur croisées d'ogives. L'abside est couverte d'une voûte en cul-de-four. La loggia est couverte d'une charpente en bois apparente.

2007

1982/09/21 : classé MH

ZPPAUP

à signaler

propriété de la commune

dossier individuel

2007

© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse

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