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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineancienne chapelle Sainte-Lucie, actuellement église paroissiale
ancienne chapelle Sainte-Lucie, actuellement église paroissiale






Référence de la notice
IA2A001850
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
4 décembre 2009
Rédacteur de la notice
Bernard Guillaume ; Fideli Marie-Antoinette
Mentions légales
© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
Désignation de l'édifice
Titre courant
ancienne chapelle Sainte-Lucie, actuellement église paroissiale
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
chapelle
Vocable, pour les édifices cultuels
Sainte-Lucie
Destination actuelle de l'édifice
église paroissiale
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Corse ; Corse-du-Sud (2A) ; Azzana ; Santa Lucia
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Cruzini-Cinarca
Adresse de l'édifice
Santa Lucia
Références cadastrales
1852 B 571 ; 1986 AC 454
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en village
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1955
Commentaire concernant la datation
daté par source
Auteur de l'édifice
Bonini Jacques Antoine (tailleur de pierre) ; Brandizi Baptiste (menuisier) ; Cotin Jean-Baptiste (architecte départemental) ; Ferrari Jean-Baptiste (entrepreneur) ; Franchi (agent voyer) ; Giorgi Charles (architecte) ; Giusti Luc (maître maçon) ; Lottero Vincent (architecte départemental) ; Luciani Michel Ange (entrepreneur de maçonnerie) ; Nicoli François Marie (entrepreneur de maçonnerie) ; Patacchini Joseph (maître maçon) ; Rifflard Raymond (entrepreneur, peintre)
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source
Description historique
Mentionnée sur le Plan Terrier dressé en 1785, la chapelle Sainte-Lucie semble avoir été construite au cours du 3e quart du 18e siècle par les familles Battesti et Antonietti "sur un terrain appartenant à feu Battesti François Xavier curé" comme le précise le desservant d'Azzana, Colonna, en 1905 (Archives diocésaines). Elle est partiellement reconstruite en mai 1795 date à laquelle Domenico Battesti déclare quelle est pourvue de tout ce qui est nécessaire et quil reste simplement à doter le maître-autel dune pierre sacrée et de reliques. Il précise quune ancienne pierre dautel qui a servi à lancienne église paroissiale de Poggiolo a été récupérée et que la communauté sest également procurée des reliques. Il souhaite que lévêque de Sagone autorise le curé à déposer sur le maître-autel cette pierre et les reliques et quil consacre léglise (A.D.2A : série G, non classée). En 1823, l'église paroissiale Saint-Nicolas, rendue excentrée par création de la commune de Scanafaghjaccia, est abandonnée au profit de la chapelle qui est alors érigée en église paroissiale par Mgr Sebastiani. En décembre 1825 dans létat présentant la situation des églises du département, léglise, jugée trop petite, nécessite un agrandissement (A.D.2A : 4 V 14). Les travaux dagrandissement de léglise commencent dès le 29 avril 1839 conformément au devis rédigé par larchitecte départemental Vincent Lottero et sélevant à 10600 francs. En juillet 1841 ils sont interrompus faute de ressources supplémentaires. Seule lélévation des murs et une partie de la couverture a alors été réalisée par le maître maçon lucquois Luc Giusti. En 1842 un secours de 200 francs accordé par le ministère de la Justice et des Cultes permet la réalisation des portes et fenêtres, travaux confiés à Baptiste Brandizi, menuisier à Pastricciola, sous la direction de larchitecte départemental Jean-Baptiste Cotin. En janvier 1844 un devis dun montant de 3899 francs est dressé par Luc Giusti. Il prévoit notamment le voûtement complet de lédifice, son blanchiment, son pavement et la réalisation du maître-autel, des autels secondaires et de la sacristie. Seules deux chapelles latérales seront voûtées au début de lété. Par la suite larchitecte Cotin reprend le devis des travaux à exécuter dans léglise pour lachever, lequel est transmis au préfet le 3 mars 1845 en même temps que la soumission de Joseph Patacchini, maître maçon à Scanafaghiaccia. Le 13 septembre le maire dAzzana fait savoir au préfet que les travaux sont en cours dexécution (A.D.2A : 4 V 19). Pourtant, en février 1846 ils ne sont toujours pas achevés puisque quil reste à "faire la corniche, la blanchir à lintérieur, faire le maître-autel, le pavé en pans carrés et la sacristie ce qui nécessiterait une dépense de 3000 francs environ" (A.D.2A : 4 V 7). En septembre 1850 les travaux ne sont pas plus avancés et dans sa lettre au préfet le desservant précise que léglise "est bien loin dêtre achevée puisquelle ne possède point de maître-autel, quelle na point de voûtes et que les murailles sont à létat naturel" (A.D.2A : 4 V 19). Le 25 septembre 1880, un nouveau devis est dressé par lagent voyer Franchi. François Marie Nicoli, entrepreneur de maçonnerie à Scanafaghiaccia, sengage à exécuter pour la somme de 3000 francs les travaux suivants : "exhaussement de tous les murs de manière à leur donner une élévation de 9, 15 m, construction de la voûte, de quatre chapelles, le crépissage dans lintérieur, les corniches nécessaires dans lintérieur, louverture de sept fenêtres (
) , la modification des portes et fenêtres de la sacristie, la corniche autour de la toiture". Le 14 septembre 1882, larchitecte chargé de la direction des travaux, Louis Dumoulin, certifie que Nicoli "a fait assez douvrage pour avoir droit à un acompte de 2000 francs" (A.D.2A : 2 O 027/1). Le 16 octobre un secours de 2000 francs est accordé à la commune pour laider à la dépense de restauration de léglise (A.D.2A : 1 P 1 95). A cette date les travaux nont vraisemblablement pas été achevés puisque le 20 août 1888 un agent voyer (non identifié) réactualise le devis des travaux à effectuer à léglise. Michel Ange Luciani, entrepreneur à Azzana, et Jean Baptiste Ferrari sengagent à exécuter les travaux évalués à 4400 francs et qui consistent en "lexhaussement des murs latéraux et intérieurs de manière à leur donner une élévation en proportion de la nef de léglise, la construction de quatre chapelles, louverture et les fournitures de quatre fenêtres, (la pose) des corniches nécessaires à lintérieur de léglise, la construction de la voûte". Ils sengagent également "à accepter la pierre taillée par le sieur Bonini Jacques Antoine". En 1899 lédifice est carrelé. Le 8 avril 1903 le préfet approuve les travaux de réfection de la façade principale engagés pour la somme de 600 francs, lesquels donnent lieu à une dépense supplémentaire de 380 francs en septembre. Le 31 février 1904 le conseil municipal décide dexhausser le clocher, projet confié à larchitecte Charles Giorgi dont les plans et devis sont dressés le 30 mars. Le 19 février 1905 les travaux nont pas encore été effectués et le conseil municipal décide que la somme de 800 francs, montant du projet, sera prélevée sur les fonds communaux provenant de la forêt dAliquetu (A.D.2A : 2 O 027/1). Le clocher est finalement achevé mais la construction d'une flèche polygonale projetée au départ est substituée à celle d'un dôme, vraisemblablement par souci d'économie. En 1955, la réfection de la toiture est confiée à Raymond Rifflard (A.D.2A : 2 O 027/5) , auquel on peut également attribuer le décor peint probablement réalisé au cours de cette période là.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
granite ; moellon ; enduit
Typologie de plan
plan allongé
Description de l'élévation intérieure
1 vaisseau
Typologie du couvrement
voûte d'ogives ; voûte en berceau plein-cintre
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; appentis
Commentaire descriptif de l'édifice
Edifice de plan allongé à chevet plat formé d'une nef à vaisseau central voûté dogives et à chapelles latérales voûtées en berceau plein-cintre. Le choeur est formé d'une seule travée voûtée dogives. Tour-clocher demi-hors-oeuvre à la chambre des cloches à baies libres cintrées, sommée d'un dôme couvert de galets liés au mortier.
Technique du décor porté de l'édifice
peinture
Indexation iconographique
Calvaire ; Christ : en buste ; Vierge à l'Enfant ; bateau, calice, ostensoir : symbole : vie religieuse ; blé, raisin : symbole : religion chrétienne ; Agneau mystique ; Le Tétramorphe ; Saint-Esprit : colombe
État de conservation
remanié
Date de l'enquête ou du récolement
2009
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de la commune
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2009
Mentions légales
© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine£Villa Ripert - 1, cours Général Leclerc - 20000 Ajaccio - 04.95.10.98.22/04.95.10.98.23

Référence de la notice
IA2A001850
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
4 décembre 2009
Rédacteur de la notice
Bernard Guillaume ; Fideli Marie-Antoinette
Mentions légales
© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
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