Monument aux morts
De la guerre de 1914-1918
Monument aux morts de la guerre de 1914-1918
Normandie ; Eure (27) ; Vernon ; place de la République
Eure
Vernon
République (place de la) ; du Souvenir Français (esplanade ) ; d'Evreux (emplacement d'origine) (place) ; Victor Hugo (emplacement d'origine) (avenue)
2004 XH 137 ; Dernière mise à jour : 06/11/2019
En ville
1er quart 20e siècle
1923
Porte la date
Signature ; attribution par source ; attribution par source
Comme pour nombre de communes d'une certaine importance, la concurrence est forte pour obtenir le gain du concours lancé par la municipalité et le Souvenir Français fin avril 1921. L'enveloppe de 40 0000 F proposée au lauréat est conséquente. Le projet de l'entreprise Guilloux et Rose émerge en février 1922 parmi une douzaine de propositions. Marcel Lanctuit est choisit pour être l'entrepreneur du monument et fournit la pierre de Vernon dans laquelle sera taillé le piédestal.Alphonse Guilloux retrouve ici l'architecte Victorien Lelong que son frère et lui connaissent au moins depuis la réalisation de l'Alhambra de Rouen, en 1906. Le choix de l'emplacement fait débat au sein de la municipalité tout au long de l'année 1921, les uns préférant une place publique, les autres le cimetière. Le 4 novembre 1921, une troisième proposition arrête la partie de l'avenue Victor-Hugo comprise entre la place d'Evreux et la rue Riquier. L'inauguration du monument de Vernon a lieu le 26 novembre 1922, en présence du maréchal Joffre. D'abord édifié sur un côté de la place d’Évreux où il était encadré de tilleuls, l'édicule est transféré en 1968 place de la République par l'entreprise Lanctuit. L’œuvre emprunte beaucoup au soldat imaginé en 1920 par Albert, le frère cadet d'Alphonse Guilloux, pour Auffay (Seine-Maritime, IA76004156). Plus encore, le soldat de Vernon semble être le double en pierre et en miroir du poilu de bronze de Bolbec (Seine-Maritime, IA76001396), livré par Alphonse Guilloux en septembre 1921. Une clause du concours de Vernon stipulait que l’œuvre ne devait pas être reproduite dans l'Eure ou les autres départements limitrophes. Il semble que les frères Guilloux aient habilement contourné cet écueil. Le casque à pointe maintenu au sol par le soldat français a été étonnamment préservé de la censure de l'occupant ou des autorités municipales durant l'occupation.La maquette de l’œuvre est aujourd'hui conservée au musée de Vernon.
Granite ; calcaire ; métal
La statue en pierre calcaire de Chauvigny est montée sur un piédestal taillé dans une pierre calcaire de Vernon. Quatre colonnes cannelées ornent les angles du dé. L'ensemble est érigé sur une plate-forme carrée en roche granitique de Chérence.La baïonnette est réalisée en métal.inscriptions : A SES / GLORIEUX / ENFANTS / LA VILLE / DE / VERNON / RECONNAISSANTE / 1914 - 1918CE MONUMENT / A ETE ERIGE PAR / SOUSCRIPTION PUBLIQUE / EN / 1922LA SOMME - VERDUN- L'ARTOIS- LA MARNEVERDUN
Sculpture
Soldat ; baïonnette ; couronne ; laurier ; palme ; rose ; blason
Un soldat placé dans une attitude défensive fait rempart de son corps et de son fusil devant une borne sur laquelle est inscrit VERDUN. La crosse de son fusil maintient au sol un casque à pointe.Palmes et couronnes de laurier gravées sur le piédestal ; roses sculptées aux angles, armes de la ville de Vernon
IM27016019
À signaler
Propriété de la commune
1995
(c) Région Normandie - Inventaire général
1995 ; 2020
Bocard Hélène ; Chéron Philippe
Dossier individuel
Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine