Moulin à farine ; usine de taillanderie
Moulin Maugain, puis taillanderie
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Mouthier-Haute-Pierre ; Moulins (chemin des) 6 à 10
Anciennement région de : Franche-Comté
Vallées, plateaux et montagnes du Doubs
Ornans
Moulins (chemin des) 6 à 10
1815 B 1552-1556 ; 2016 AB 1200 à 1202
En écart
Loue (la)
Logement ; atelier de fabrication
1er quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
3e quart 19e siècle
1874
Daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source
Un établissement hydraulique figure sur la carte de Cassini en 1760. En 1815, il appartient à Nicolas Bole, et comprend le moulin abritant quatre paires de meules et un logement, et un atelier au sud du bief, qui abrite une ribe, une scierie et une huilerie. L’établissement passe successivement entre les mains de Besson, avocat à Pontarlier, Xavier Girardet, Ferdinand Renaud, Louise Chambard et Jean-Baptiste Pochard, avant d’échoir vers 1861 à François Désiré Maugain. Composé d’un moulin à cinq paires de meules, d’une scierie, d’un battoir, d’une huilerie et d’une ribe mis en jeu par sept roues à palettes planes, l’établissement est réglementé par arrêté préfectoral le 14 avril 1864. Une maison est construite au nord du site en 1874. Des turbines sont mentionnées en 1881. En 1893, le moulin est équipé de cinq paires de meules et moud une moyenne annuelle de 10 000 hl de blé. Jules Désiré en devient propriétaire vers 1903. En 1917, le moulin est tenu par la veuve de Jules Maugain. Il est détruit par un incendie en 1918. En 1924, la veuve d’Arthur Nicod, taillandier établi à La Ferrière-sous-Jougne, secondée par ses fils, transfère l’activité dans les bâtiments vraisemblablement reconstruits par l’architecte Paul Robbe. Spécialisée dans la fabrication de faux, la taillanderie comprend un atelier de fabrication (martinets et fours), un atelier de finissage, un atelier général (scies, meules) et un magasin (triage). L’affaire est reprise en 1928 ou 1929 par Georges Auguste Petithuguenin, acquéreur de l’usine avec Emile Feuvrier. L’usine est équipée de trois turbines développant près de 130 chevaux, et emploie une vingtaine d’ouvriers. Georges Petithuguenin reste seul propriétaire vers 1933. La taillanderie cesse son activité vers 1950. Le site est racheté pendant la Seconde Guerre mondiale par la Société des Usines de Vuillafans, qui le revend à EDF vers 1953. Les trois turbines de type Francis sont déposées peu après. Les bâtiments sont vendus vers 1974 à un particulier, et convertis en habitation. L’atelier qui abritait les martinets et les fours a disparu.
Calcaire ; moellon ; enduit
Tuile mécanique
1 étage carré ; étage de comble
Toit à longs pans demi-croupe
Énergie hydraulique ; produite sur place ; roue hydraulique verticale ; énergie électrique ; achetée
Les deux bâtiments ont été fortement remaniés. Ils sont construits en moellon de calcaire, pourvus d’un étage carré et couverts d’un toit à demi-croupes et tuile mécanique.
Remanié
Propriété privée
2015
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2016
Favereaux Raphaël
Dossier individuel