Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinelavoir
lavoir





Référence de la notice
IA25000777
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
2 septembre 2011
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Hamelin Liliane ; Jacques Christophe
Mentions légales
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Désignation de l'édifice
Titre courant
lavoir
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
lavoir
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Rougemont ; rue du Lavoir
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Franche-Comté
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Rougemont
Adresse de l'édifice
Lavoir (rue du)
Références cadastrales
2009 AL 38
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en village
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1833 ; 1855
Commentaire concernant la datation
daté par source
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source
Description historique
Au début du 19e siècle, Rougemont ne possède qu'un unique lavoir, situé dans le quartier éloigné de Rougemontot, et dont les abords sont inondés par les eaux. Pour y remédier, César Convers établit le projet, le 10 mai 1831, adjugé le 10 novembre 1831, d'un lavoir au centre du village. La réception provisoire des travaux a lieu le 2 mai 1833. L'édifice de plan rectangulaire peut contenir vingt-quatre laveuses, et se compose d'un bassin divisé en deux parties : l'une servant de lavoir et l'autre, de taille plus modeste, de rinçoir. Des bancs de pierre recevant le linge sont disposés tout autour, et un large trottoir à rigole en facilite l'accès. La façade principale, regardant vers la place, est percée de trois vastes baies, alors que les faces latérales n'en possèdent qu'une seule servant d'entrée. Seule la façade postérieure n'est pas rythmée de pilastres (comme prévu dans le projet), et est construite en moellons piqués et non en pierre de taille, comme le reste de l'édifice. Ce dernier est ceinturé par un bandeau et une corniche moulurée. Le lavoir est protégé par vingt bornes périphériques et son pourtour est pavé afin de maintenir la propreté des abords. La toiture, à tuiles plates sur charpente en chêne, reprend le principe des toitures antiques à compluvium : les longs pans, qui reposent sur des piliers de bois placés entre les bancs, permettent au bassin (impluvium) de recevoir les eaux pluviales. La construction va connaître un surcoût important : à la source de l'Epine initialement prévue est substituée celle de Bussières au débit plus important, et la nature du sol (ancien fossé médiéval comblé) a nécessité le creusement de fondations plus profondes. Une délibération municipale, datée du 7 juillet 1838, nous apprend qu'à cette période la charpente menace de tomber, et que Jean-Baptiste Savereux, charpentier à Rougemont, est désigné pour effectuer les réparations. En 1855, lors de l'érection de la halle aux blés contre la façade du lavoir, Painchaux occulte cette dernière et la modifie radicalement : les trois baies sont supprimées, le mur est réappareillé dans sa partie médiane et deux portes sont ouvertes pour permettre l'accès aux deux caves nouvellement construites. A la même période, le pavage extérieur et les bornes disparaissent. A une date inconnue, les têtes de lion ornant les piles de jet sont remplacées par des gueules de dragon. Le 5 février 1927, la municipalité vote un devis concernant la couverture et la ferblanterie, et le 30 juillet 1946, elle décide de faire de nouvelles réparations à la toiture. Enfin, le 30 octobre 1978, la ville approuve la restauration de la toiture et la remise en eau des bassins par des bénévoles, avec le soutien financier de la direction régionale des Affaires culturelles. La porte en bois est remplacée, à cette occasion, par une grille provenant de l'ancienne halle au blé. Ces travaux s'achèvent en juillet 1980.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; pierre de taille
Matériaux de la couverture
tuile plate
Typologie de plan
plan rectangulaire régulier
Description de l'élévation intérieure
en rez-de-chaussée
Typologie du couvrement
charpente en bois apparente
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; toit à deux pans
Date de l'enquête ou du récolement
2010
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de la commune
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2010
Mentions légales
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine£8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00

Référence de la notice
IA25000777
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
2 septembre 2011
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Hamelin Liliane ; Jacques Christophe
Mentions légales
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Contactez-nousEnvoyer un courriel