Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinehôtel de Grammont, puis archevêché, actuellement rectorat
hôtel de Grammont, puis archevêché, actuellement rectorat






Référence de la notice
IA25000466
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
9 décembre 2008
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Roussel Christiane
Mentions légales
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Désignation de l'édifice
Titre courant
hôtel de Grammont, puis archevêché, actuellement rectorat
Appellation d'usage
Hôtel de Grammont ; archevêché ; rectorat
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
hôtel
Destination actuelle de l'édifice
palais épiscopal ; établissement administratif
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; 10 rue de la Convention ; Saint Jean (îlot)
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Franche-Comté
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Besançon centre
Canton
Besançon centre ville
Lieu-dit
Saint Jean (îlot)
Adresse de l'édifice
Convention (rue de la) 10
Références cadastrales
1833 K2 778, 779 ; 1974 AM 47
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Partie constituante non étudiée
remise ; jardin d'agrément ; orangerie ; terrasse en terre-plein ; cour
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
1ère moitié 19e siècle
Commentaire concernant la datation
daté par travaux historiques ; daté par source
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par travaux historiques ; attribution par source
Description historique
En 1698, le chanoine François-Joseph de Grammont devient archevêque de Besançon. Déjà possesseur d'une maison dans l'actuelle rue de la Convention où il fait alors construire, à l'angle gauche sur rue, une salle synodale, il rachète en 1698 et 1701 deux autres jouxtant la sienne et entreprend de les unifier, sous la direction probable de l'architecte Jean Cuene. Le gros-oeuvre est achevé en 1705. En 1713, un salon d'été, dû à l'architecte Claude-Antoine Aillet, est créé à l'extrémité de l'aile gauche donnant sur une terrasse implantée d'arbres. Les lambris sont réalisés par les menuisiers de la famille Galezot. Après le décès de François-Joseph de Grammont en 1717, son légataire universel, le séminaire de Besançon, loue l'hôtel aux archevêques suivants. Honoré de Grimaldi (1724-1731) , qui habite à la fois le vieux palais épiscopal et l'hôtel de Grammont, fait creuser un passage souterrain entre les deux édifices pour y faciliter le service. En 1735, Antoine-Pierre II de Grammont, neveu de François-Joseph, est nommé archevêque par le roi Louis XV qui rachète l'hôtel de Grammont -appelé désormais le nouveau palais- pour étendre les locaux de l'archevêché. Une nouvelle tranche de travaux est alors engagée par l'architecte Jean-Pierre Galezot qui aménage un escalier d'honneur sur la façade postérieure de l'hôtel. Durant la Révolution, le vieux palais épiscopal est abandonné et l'évêque constitutionnel logé dans le "nouveau palais" après des réaménagements dûs à l'architecte Claude-Antoine Colombot. En 1799, l'hôtel de Grammont est finalement vendu à un particulier, puis racheté en 1822 par l'Etat. Redevenu archevêché, une campagne de restauration est menée en 1825 par l'architecte Maximin Painchaux qui remplace le salon d'été ruiné par une orangerie et redistribue les pièces du corps de logis sur rue. Nommé archevêque en 1828, Louis-Auguste de Rohan Chabot fait sculpter ses armoiries au-dessus du portail d'entrée. Il meuble l'édifice de précieux meubles et de tableaux italiens et flamands qu'il lègue à l'archevêché. En 1842, le cardinal Césaire Mathieu achète la maison voisine, 8 rue de la Convention, pour y aménager un cabinet de travail, une bibliothèque et un vaste secrétariat. Le 13 mars 1883, un incendie ravage l'hôtel détruisant la toiture qui est refaite par Edouard Bérard en ajoutant deux croupes de part et d'autre du bâtiment sur rue et trois lucarnes à encadrements sculptés. Après séparation de l'Eglise et de l'Etat en 1905, l'édifice devient le rectorat de l'académie de Besançon.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; moellon ; enduit
Matériaux de la couverture
tuile plate
Description de l'élévation intérieure
sous-sol ; étage de soubassement ; entresol ; 1 étage carré ; étage de comble
Typologie du couvrement
voûte en berceau
Partie d'élévation extérieure
élévation à travées
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier de distribution extérieur : escalier de type complexe, cage ouverte, en maçonnerie
Commentaire descriptif de l'édifice
L'hôtel construit sur rue, avec deux ailes sur cour, est bâti sur un sous-sol voûté en berceau. Il est distribué par un passage cocher, un escalier d'honneur à cage ouverte en pierre de taille et rampe en ferronnerie, situé à gauche du passage cocher, avec un escalier secondaire, aussi en pierre de taille, situé à droite. Tous deux donnent également accès à un jardin en terrasse, placé en fond de cour, par deux passages découverts situés sur deux galeries sur cour. A gauche du jardin se trouve l'orangerie. Dans le terre-plein de la terrasse donnant sur la cour, deux remises ont été aménagées.
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture ; menuiserie
Indexation iconographique
armoiries ; monogramme, mufle : lion
Description de l'iconographie
Les armoiries de l'archevêque Louis-Auguste de Rohan Chabot sont situées au-dessus du portail d'entrée ; un monogramme non identifié et deux mufles de lion ornent les vantaux du portail.
Commentaire d'usage régional
hôtel sur rue
Date de l'enquête ou du récolement
1996
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date et niveau de protection de l'édifice
1979/10/18 : inscrit MH partiellement
Précision sur la protection
les façades et les toitures, la rampe en fer forgé de l'escalier, le vestibule, le salon rouge, la salle de billard, la salle à manger : inscription par arrêté du 18 octobre 1979.
Intérêt de l'édifice
à signaler
Élément remarquable dans l'édifice
orangerie ; escalier ; lambris
Observation concernant la protection de l'édifice
Composé grâce à la réunion de trois maisons, l'hôtel se caractérise par une grande largeur sur rue, l'ampleur de son escalier d'honneur orné de bustes des archevêques de Besançon, un jardin en terrasse avec une orangerie et par la conservation, dans certaines pièces, d'un décor du 18e siècle
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de l'Etat
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2007
Mentions légales
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine£4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10
Voir aussi
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Référence de la notice
IA25000466
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
9 décembre 2008
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Roussel Christiane
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