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Village

Désignation

Dénomination de l'édifice

Village

Titre courant

Village

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Dordogne (24) ; La Tour-Blanche

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Val de Dronne

Canton

Verteillac

Références cadastrales

1823 ; 1989

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Château fort ; église ; hôtel ; halle ; colombier

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

12e siècle ; 13e siècle ; 14e siècle ; 15e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle

Description historique

La Tour-Blanche était un village d'une relative importance aux 12e et 13e siècles et faisait alors partie du Périgord. C'est au 14e siècle que le bourg devint le chef-lieu d'une châtellenie, comprenant les paroisses de Cercles et la Chapelle-Montabourlet, et des parcelles d'autres paroisses avoisinantes, qui formait une enclave de la sénéchaussée d'Angoumois en Périgord. Féodalement, la châtellenie de la Tour-Blanche relevait des évêques d'Angoulême ; comprise dans le domaine des vicomtes de Limoges, aliénée par eux à une époque incertaine, elle appartenait en 1354, par indivis, à Pierre de la Tour. Elle resta une enclave de l'Angoumois jusqu'en 1790. Au Moyen Age, une enceinte percée de cinq portes - porte du cheval blanc, porte du château, porte du moulin ou porte latine, porte de la Faye et porte de Périgueux -, fermait totalement la ville. S'appuyant sur les fossés et les remparts qui ceinturaient le château, elle clôturait ainsi le côté sud-est du bourg. A l'intérieur du castrum, une première église fut incendiée vers 1560. L'actuelle église paroissiale a été construite dans les faubourgs, son choeur étant à l'origine la chapelle d'un hospice. L'hôtel particulier du début du 17e siècle, proche de l'ancienne place du Marché-Dieu, se trouvait autrefois dans les faubourgs, à la limite du castrum. Face à cet édifice se trouve la halle située hors du castrum. L'importance de la Tour-Blanche au 13e siècle est indubitable ; il y existait effectivement un marché et un péage.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

Le village, qui doit son nom au château fort qui le domine, culmine à 140 mètres d'altitude. Connu pour les carrières de pierre qui l'environnent, le village s'est développé au nord-ouest de son château fort. Le tracé des fortifications de l'ancien castrum, dont une partie est conservée près du moulin banal, est nettement visible sur les plans cadastraux. Il en est de même pour l'enceinte propre au château. En dehors de l'enceinte du village, des vestiges de baies du 13e ou du 14e siècle indiquent que la Tour-Blanche a rapidement développé des faubourgs. Le bourg occupe le côté oriental du territoire communal, à la limite de celui de Cercles et à l'est du canton. Il se situe à moins de 10 kilomètres de Verteillac et à 35 kilomètres au nord-ouest de Périgueux. La route de Périgueux à Angoulême, passant par la Tour-Blanche, remplace une ancienne voie romaine qui traversait le bourg au Moyen Age.

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2000

Date de rédaction de la notice

2004

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Becker Line

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37