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    POP | Plateforme ouverte du patrimoinePhare des Sept-Îles, dit Phare de l'Ile aux Moines (Perros-Guirec)

    Phare des Sept-Îles, dit Phare de l'Ile aux Moines (Perros-Guirec)

    Notice merimee IA22007134
    Logo
    Référence de la notice
    IA22007134
    Nom de la base
    Patrimoine architectural (Mérimée)
    Producteur
    Inventaire
    Date de création de la notice
    9 mai 2020
    Date de dernière modification de la notice
    21 mai 2020
    Rédacteur de la notice
    Prigent Guy
    Mentions légales
    (c) Inventaire général ; (c) Conseil général des Côtes-d'Armor

    Désignation de l'édifice

    Titre courant
    Phare des Sept-Îles, dit Phare de l'Ile aux Moines (Perros-Guirec)
    Producteur
    Inventaire
    Dénomination de l'édifice
    phare

    Localisation au moment de la protection ou de l'étude

    Localisation
    Bretagne ; Côtes-d'Armor (22) ; Perros-Guirec ; Île-aux-Moines
    Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
    Communes littorales des Côtes-d'Armor
    Canton
    Perros-Guirec
    Lieu-dit
    Île-aux-Moines
    Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
    isolé

    Historique de l'édifice

    Siècle de campagne principale de construction
    2e quart 10e siècle
    Année(s) de(s) campagne(s) de construction
    1835 ; 1854 ; 1952
    Commentaire concernant la datation
    daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques
    Auteur de l'édifice
    Fresnel (ingénieur) ; Auffret (ingénieur)
    Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
    attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques
    Description historique
    L'ancien phare : en 1831, dans sa Lettre-programme, Léonor Fresnel (1790-1869), succédant à son frère, Augustin, à la Commission des phares, reconnaît l'urgente nécessité de construire un fanal à feu fixe sur l'Ile-aux-Moines et sur la plateau des Héaux de Bréhat, afin que les deux fanaux fussent mis en activité dés le 1er septembre, époque des retours des expéditions de Terre-Neuve. L'adjudication du phare des Sept-Îles, situé au point culminant de l'Île aux Moines, fut obtenue en 1833. Le 1er mai 1835 : un feu à éclat long blanc toutes les 3 minutes éclaire le plateau des Sept-Îles. La lanterne est posée sur une tour cylindrique de 11 m de hauteur, construite entre 1832 et 1835. Il ne s'agit donc pas d'une tour de l'ancien monastère occupé au 15ème siècle en ces lieux. En 1844, un roufle en bois est construit autour de la tour pour abriter les gardiens.Le 10 septembre 1854 : un feu fixe blanc varié par des éclats longs blancs toutes les 3 minutes sur une nouvelle tour carrée de 15 m de hauteur, est accolée à la tour cylindrique de 1835, cependant, le phare s'avèra encore trop court pour une portée à hauteur totale du feu d'atterrage de 59, 20 mètres. Le projet est approuvé par décision ministérielle du 9 mai 1853 au sieur Trouspez pour un total de 21 980 francs. Dans l'enceinte de la tour sont installés le magasin aux huiles et deux chambres pour les gardiens. Cependant, les exigences légitimes de la défense de l'île ont été jusqu'en 1878 une gêne pour les constructions nécessaires à l'éclairage. En 1883-84, il est projeté d'électrifier le phare et de construire un 2ème feu sur l'île Rouzic (projet sans suites).En 1893, le feu est désormais gardé par une famille et de nouveaux logements sont construits après la destruction du roufle en bois : travaux autorisés par la décision du 2 mai 1893. Un passage vitré joignit l'habitation de la tour et le nouveau logement annexe. Ce passage fut remplacé en 1927 par un autre passage en béton armé. Les dépendances du sud-est furent aussi construites cette année 1893. Les dépendances du nord ne furent réalisées qu'en 1901, à usage de buanderie et de bergerie. La cale débarcadère fut construite en 1897 ainsi que le chemin d'accès au phare par lequel une bande de 4 mètres de large fut concédée en jouissance temporaire sans redevance par le Département de la Guerre au Service des phares et balises. Par la suite le chemin ainsi que le phare et ses dépendances, une parcelle de terrain attenant à l'ancienne caserne furent cédées aux Ponts et Chaussées par le Ministère de la Guerre, lors du déclassement de l'île. En 1901, la toiture en zinc du phare primitif fut refaite et le toiture en ardoises de fibro-ciment clouées du logement des gardiens fut réparée. En 1941, également, la toiture des annexes fut enlevée par la tempête ainsi que la charpente. Le 3 mai 1904 : un feu lenticulaire plus puissant, 3 éclats blancs toutes les 5 secondes, est établi. La ventilation de la lanterne fut améliorée en 1908 par l'installation de 5 ventouses et par une nouvelle boule. Le phare subit des dégâts assez importants lors de l'incendie de 1928 : la lanterne fut fendue. Les 13 prismes cassés de l'optique furent aussi remplacées en 1931. En 1938, la foudre tomba sur le phare. Un radio-phare fut installé en 1938, poste radio-maritime changé en 1942 avant que la marine allemande ne prenne possession du phare (AD 22 S Supl. 613).Le phare est détruit le 4 août 1944 par les troupes allemandes. Il est reconstruit entre 1949 et 1952 sur un plan de l'architecte malouin Auffret en collaboration avec les ingénieurs de la DDE, H. Condemine et G. Grattesat. Le 28 juin 1952, le feu est rétabli avec les mêmes caractéristiques. Le phare actuel des Sept-Îles sur l´île aux Moines est un phare reconstruit après guerre entre 1949 et 1952 par l´ingénieur André le Braz de Lézardrieux, d´après le plan de l´ingénieur Auffret. En avril 1957 des aérogénérateurs sont mis en place ; c'est ce système qui fonctionne encore aujourd'hui.Il faut encore préciser que l'environnement du phare est propriété du Conservatoire du littoral, qui en a confié la gestion à la commune de Perros-Guirec.

    Description de l'édifice

    Matériaux du gros-œuvre
    granite ; moellon
    Typologie de plan
    plan régulier en L
    Typologie de la couverture
    terrasse
    Source de l'énergie utilisée par l'édifice
    énergie éolienne
    Commentaire descriptif de l'édifice
    Description du nouveau phare : la tour et le bâtiment ont été reconstruits en maçonnerie de moëllons ordinaires de nature granitique. Les moëllons employés proviennent pour la plupart de la démolition de l'ancien édifice et pour l'autre part de la démolition de l'ancienne caserne située sur l'île. Le béton armé a aussi été utilisé conjointement avec la maçonnerie car il offre une plus grande facilité d'utilisation et des possibilités que ne fournit pas la maçonnerie. Le garde corps de la plate forme supérieure de la tour est en bronze. La pierre granitique utilisée est le matériau local. Elle résiste bien aux intempéries. Le grain et la couleur de cette pierre donne un parement agréable à l'oeil et en harmonie avec le site environnant. Couverture en bois recouverte de plastique armé afin d'utiliser l'eau de pluie recueillie sur la toiture à des fins domestiques.La tour cylindrique du nouveau phare est construite en granite gris de pierres de taille (granite extrait d'une carrière de l'Île-aux-Moines), jointoillé avec de larges joints peints en blanc. Les logements et bâtiments techniques annexes forment deux ailes à angle droit de la tour du phare, encastrée à l'une de ses extrémités. Ils sont construits en moellons taillés et en granite gris et rouge (granite rouge provenant de la Clarté). Avec la sombre pierre insulaire ont été édifiés, en moellon, la plus grande partie des murs de la maison des gardiens et des parements vus de la tour. Le granite rouge continental a été réservé d'une part au soubassement de la maison des gardiens, ainsi que la corniche sous le toit et à la balustrade de l'accès ; d'autre part, au soubassement de la tour (en moellon) et à son cordon basal (en pierres de taille) ; ce même granite rouge forme les marches et le dallage en pierre de taille de l'entrée principale du phare, l'entourage de la porte intérieure donnant accès à la tour, les très belles marches de l'escalier circulaire de cette tour et les superbes éléments de la plate-forme supérieure (Louis Chauris, Association bretonne, tome 109, 2000).Ces bâtiments sans étage, de forme parallélépipédique rectangle, ont un toit plat en terrasse et offrent de nombreuses ouvertures au sud (fenêtres en matériaux synthétiques).La hauteur du phare est de 20 mètres au-dessus du niveau du sol. La hauteur de la tour au niveau des plus hautes mers est de 61 mètres et la hauteur du foyer 58, 50 mètres. Optique tournante à 3 panneaux de 0, 30 m de distance focale. Lampe aux halogènes de 650 w, 220 v. Les Sept-Iles : feu blanc à 3 éclats toutes les 15 secondes, portée 24 milles (44 km).
    Technique du décor porté de l'édifice
    maçonnerie
    État de conservation
    bon état
    Date de l'enquête ou du récolement
    2006

    Statut juridique, intérêt, protection et label

    Intérêt de l'édifice
    à signaler
    Observation concernant la protection de l'édifice
    Le phare des Sept-Îles mérite d'être signalé comme le dernier phare en mer habité par des gardiens en Côtes d'Armor et en Bretagne.

    Statut juridique

    Statut juridique du propriétaire
    propriété de l'Etat

    Références documentaires

    Cadre de l'étude
    inventaire préliminaire (Perros-Guirec)
    Typologie du dossier
    dossier individuel
    Date de rédaction de la notice
    2006
    Mentions légales
    (c) Inventaire général ; (c) Conseil général des Côtes-d'Armor

    Sources complémentaires

    Adresse de conservation et consultation du dossier
    Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35

    Voir aussi

    URL vers le dossier complet de l'Inventaire
    Voir le dossier complet sur le site du Service régional de l'Inventaire
    Logo
    Référence de la notice
    IA22007134
    Nom de la base
    Patrimoine architectural (Mérimée)
    Producteur
    Inventaire
    Date de création de la notice
    9 mai 2020
    Date de dernière modification de la notice
    21 mai 2020
    Rédacteur de la notice
    Prigent Guy
    Mentions légales
    (c) Inventaire général ; (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
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