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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineCarrières de la Clarté (Perros-Guirec)
Carrières de la Clarté (Perros-Guirec)


Référence de la notice
IA22007131
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
9 mai 2020
Date de dernière modification de la notice
21 mai 2020
Rédacteur de la notice
Prigent Guy
Mentions légales
(c) Inventaire général ; (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
Désignation de l'édifice
Titre courant
Carrières de la Clarté (Perros-Guirec)
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
carrière
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Bretagne ; Côtes-d'Armor (22) ; Perros-Guirec ; Clarté (la)
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Communes littorales des Côtes-d'Armor
Canton
Perros-Guirec
Lieu-dit
Clarté (la)
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en écart
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Description historique
Le massif de granite le plus connu et le plus remarquable est celui de Ploumanac´h. La qualité des pierres et leur beauté sont exceptionnelles ; leur réputation s´est étendue en France et dans le monde depuis près de deux siècles. L´extraction depuis 150 ans y a été intense, elle s´est déplacée, passant de la zone littorale de l´Ile Grande et autres îles au 19ème siècle, à la zone interne de la Clarté au 20ème siècle, en raison des différences de structure du massif.C´est seulement après 1900 que le granite de la Clarté a commencé à être exploité dans de grandes carrières. Sa couleur rose plaît. Mais une autre raison justifie le développement de sa production : il a la capacité de fournir en permanence les blocs de grande dimension qu´exige l´industrie granitière. La 1ère concession de La Clarté fut accordée à l'entrepreneur de carrières Leclerq en 1902 et résiliée en 1906.Cette première initiative eut pour effet de faire prendre conscience de la très belle qualité du granite, de sa couleur rose originale et de la richesse du sous-sol ; dès lors, il n'était plus possible de taire cette découverte et beaucoup voulurent saisir l'occasion pour réglementer l´exploitation. Au début du siècle, une carrière sur le Tertre employait déjà une trentaine d´ouvriers. Des traces d´exploitation sont encore visibles à l´ouest de la table d´orientation et au n° 1 de la rue des Bruyères. Les premières carrières ouvertes un peu avant 1914-1918 le furent par Perrot, Tilly Père, Gourdon et Hantz (propriétaire d'une partie de la vallée des Traouiëro) en 1926, d'où sortirent les premiers blocs taillés pour le bâtiment. Vers les années 1920-21, apparut le polissage pratiqué par des femmes. Pendant la 1ère moitié du 20ème siècle, de nouvelles carrières furent ouvertes par les entreprises des carriers Roche, Etienne, Hignard, Quéré, Gad, Hignard. En 1938, Migliarini relançait un chantier sur le chemin de Ranguillégan puis, dans les années 1970, la retraite venue, il céda cette carrière à la Société Hignard qui l´exploite toujours. Pendant la 2ème guerre mondiale, les bâtiments de la carrière Hignard servirent d'abri pour les soldats allemands, qui exploitèrent la carrière, puis Jean Prévost fils y séjourna par la suite. Ce fut ensuite l'entreprise Rébillon en 1976.Nous avons repéré les 3 derniers sites d'exploitation encore ouverts aujourd'hui : Rébillon (route de Ranguillegan), BGP Gad, et Hignard.
Description de l'édifice
Commentaire descriptif de l'édifice
"Les carrières de La Clarté sont des carrières situées en front de taille, sur le plateau, au-dessus de la vallée du Petit Traouïero.Au lendemain de la dernière guerre mondiale, les chantiers d'extraction de La Clarté, comme ailleurs en Bretagne, sont nombreux. Ils couvrent de faibles surfaces et ne sont profonds que de 10 à 20 mètres. Patrons et ouvriers y travaillent manuellement. Quelques grues et treuils sont équipées de moteurs. La Clarté, grâce à l'électricité, est à ce point de vue, en position privilégiée.Chaque carrière possède son atelier de débitage et façonnage. Après avoir extrait le bloc de granite, on fabrique sur place, la sculpture, le linteau, la pierre d'angle, le moellon pour la maison, le monument pour le cimetière ou la devanture de magasin. Dans le granite rose de La Clarté on taille seulement de petits pavés d´ornementation de 10 cm x 10 cm. La texture plus fine du granite de l'Ile Grande convient mieux pour les pavés de 14 x 10 x 14.cm. Les anciens bâtiments de la coopérative de production "Le granit Rose" comprennent les bureaux, la forge, la batisse abritant la scie et la cabane des tailleurs de pierre, aujourd'hui abandonnés."
État de conservation
établissement industriel désaffecté ; bon état
Date de l'enquête ou du récolement
2006
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété d'une société privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
sous-dossier
Date de rédaction de la notice
2006
Mentions légales
(c) Inventaire général ; (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35
Voir aussi
URL vers le dossier complet de l'Inventaire

Référence de la notice
IA22007131
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
9 mai 2020
Date de dernière modification de la notice
21 mai 2020
Rédacteur de la notice
Prigent Guy
Mentions légales
(c) Inventaire général ; (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
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