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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineancien prieuré de bénédictins de Glanot
ancien prieuré de bénédictins de Glanot






Référence de la notice
IA21000380
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
19 janvier 2004
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Réveillon Elisabeth
Mentions légales
© Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
ancien prieuré de bénédictins de Glanot
Appellation d'usage
prieuré de Glanot
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
prieuré
Qualité des personnes pour qui l'édifice a été construit ou transformé
de bénédictins
Vocable, pour les édifices cultuels
Saint-Pierre
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Bourgogne-Franche-Comté ; Côte-d'Or (21) ; Mont-Saint-Jean ; rue de Glanot ; Glanot
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Bourgogne
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Pouilly-en-Auxois
Lieu-dit
Glanot
Adresse de l'édifice
Glanot (rue de)
Références cadastrales
1964 E2 269 à 271
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en écart
Partie constituante non étudiée
église ; colombier
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Auteur de l'édifice
Description historique
Fondé au 12e siècle, le prieuré de Glanot dépendait de Cluny ; il est mentionné en 1162 dans les titres de l'abbaye de Labussière. L'église priorale, placée sous le vocable de Saint-Pierre, servit également d'église paroissiale jusqu'au 15e siècle. Selon Courtépée, elle était vaste et voûtée, avec douze autels et plusieurs chapelles abritant des sépultures ; certains seigneurs de Mont-Saint-Jean y furent inhumés, notamment en 1488 Antoinette de Bauffremont, épouse d'Antoine de Luxembourg (un fragment de son tombeau, un bas-relief portant un écusson, fut transporté dans la chapelle de Fleurey après la Révolution, puis cédé à un descendant de la famille vers 1880). Lors de la vente du prieuré comme bien national en 1791, l'église fut soustraite de la vente et laissée à disposition de la commune. L'ancien maire Jean-Baptiste Poulain, acquéreur du domaine, tenta en 1796 d'acheter l'édifice, enclavé dans sa propriété, mais sa soumission fut rejetée, la commune souhaitant le conserver "pour le culte de Glanot et pour les assemblées primaires". A l'occasion d'un litige avec la commune, les propriétaires des bâtiments du prieuré furent accusés en 1833 de s'être emparés peu à peu du mobilier de l'église et de l'avoir en partie démolie ; elle était déjà signalée comme ruinée en 1816 et 1818. Du prieuré subsistent actuellement des vestiges de l'église, que l'on peut dater de la première moitié du 12e siècle d'après le style des chapiteaux, et un colombier construit au 16e siècle, comme l'atteste la mouluration des baies.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; moellon ; enduit partiel
Matériaux de la couverture
calcaire en couverture
Typologie de plan
plan en croix latine
Description de l'élévation intérieure
3 vaisseaux
Typologie du couvrement
voûte d'arêtes ; voûte en berceau plein-cintre ; cul-de-four
Typologie de la couverture
toit à deux pans ; toit en pavillon
Commentaire descriptif de l'édifice
Le prieuré était situé au pied d'une colline aménagée en terrasses. De l'église priorale ne subsistent que le bas-côté nord de la nef à trois vaisseaux, le bras nord du transept et une chapelle orientée dans le prolongement du bas-côté. Celui-ci comprend quatre travées voûtées d'arêtes, avec larges doubleaux reposant sur les impostes de piliers engagés ; chaque travée était éclairée par une fenêtre en plein-cintre très ébrasée. Le bas-côté ouvrait sur le vaisseau central par de grandes arcades en plein-cintre, dont les arcs à deux rouleaux reposent sur des colonnes engagées à chapiteau sculpté. Les voûtes du vaisseau central étaient supportées par des colonnes engagées sur dosseret. Colonnes et piliers étaient enduits, seuls les bases et les arcs étant en pierre de taille. Le bras nord du transept, fermé au sud par un mur moderne, est couvert d'une voûte en berceau plein-cintre ; les chapiteaux des colonnes sont simplement épannelés. La chapelle se compose d'une travée droite voûtée d'arêtes et d'une petite absidiole couverte d'un cul-de-four, éventrée par le percement postérieur d'une porte axiale. Le mur nord du bas-côté est épaulé par des contreforts au droit des doubleaux, celui du transept, par deux contreforts prolongeant les murs latéraux. La couverture de laves est posée directement sur les voûtes, sans charpente. Isolé à l'est du domaine, le colombier de plan carré est percé sur la face ouest d'une porte rectangulaire à encadrement mouluré et d'une porte haute qui présente le même corps de moulures ; sur la face sud, une tablette de pierre formant perchoir, supportée par des consoles, est surmontée d'un jour oblong ; une autre tablette de pierre est scellée plus bas dans le mur est. Les murs sont couronnés d'une corniche ; le toit en pavillon est couvert de laves. De plan circulaire à l'intérieur, il comporte dans la moitié supérieure du mur dix rangs de boulins de terre cuite, que permet d'atteindre une échelle tournante.
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture
Indexation iconographique
feuillage ; volute ; rosette ; tête ; godron ; torsade
Description de l'iconographie
Les chapiteaux des grandes arcades sont sculptés de feuillages très stylisés, de volutes et de rosettes, certains selon un schéma dérivé du corinthien : l'un d'entre eux présente aux angles une petite tête humaine. Plusieurs bases de colonnes des piliers de la nef sont ornées de godrons ou de torsades.
État de conservation
vestiges
Date de l'enquête ou du récolement
1982
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date et niveau de protection de l'édifice
1987/02/10 : classé MH partiellement ; 1987/02/10 : inscrit MH partiellement
Précision sur la protection
vestiges de l'église Saint-Pierre (cad. 1964 E2 269) : classement par arrêté du 10 février 1987 ; colombier (cad. 1964 E2 271) : inscription par arrêté du 10 février 1987.
Intérêt de l'édifice
à signaler
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2002
Mentions légales
© Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire£17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
Voir aussi
Liens externes éventuels

Référence de la notice
IA21000380
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
19 janvier 2004
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Réveillon Elisabeth
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