POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Canal de navigation dit Canal de Berry

Désignation

Dénomination de l'édifice

Canal de navigation

Appellation d'usage

Canal de Berry

Titre courant

Canal de navigation dit Canal de Berry

Localisation

Localisation

Centre-Val de Loire ; Cher (18)

Précision sur la localisation

Oeuvre située en partie sur les départements 18, 37, 41 et 03 ; oeuvre située en partie sur les régions centre et Auvergne

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Centre ; Saint-Amand-Montrond ; Dun-sur-Auron

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Cher (le) ; la Marmande ; l'Yèvre ; l'Aubois ; l'Auron

Partie constituante non étudiée

Port ; aqueduc ; rigole

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1ère moitié 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1807

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

Par décret impérial daté du 16 novembre 1807, il est décidé que le Cher sera rendu navigable depuis Montluçon jusqu'à son embouchure dans la Loire près de Tours. Sept mois plus tard, le directeur général des Ponts-et-Chaussées charge l'ingénieur en chef Joseph-Michel Dutens de la rédaction des projets. Suite au mémoire rendu par Dutens en février 1809, on préfère la solution d'un canal latéral au Cher. Alors que les travaux sont commencés depuis juillet 1809, le Conseil Général du Cher demande en septembre 1810 que le canal quitte le lit du Cher pour passer par Bourges et offre 500 000 F pour l'exécution de ce nouveau tracé. Par décret impérial du 24 février 1811, il est demandé que la prolongation entre Vierzon et Nevers via Bourges soit étudiée. Dans le mémoire répondant à ce décret, Dutens envisage une voie d'eau desservant Saint-Amand-Montrond, Bannegon, Bourges et une branche reliant Vierzon au bec d'Allier via Bannegon qui correspond au tracé réalisé. Afin de modérer les dépenses et accélérer les travaux et suite à un voyage d'étude en Angleterre en 1818, Dutens imagine de réduire les dimensions des ouvrages du canal (petit gabarit). Le tracé passant par Bourges est accepté par ordonnance royale du 19 décembre 1819 mais il faudra encore patienter trois ans pour opter définitivement pour une voie de petit gabarit. La loi du 14 août 1822 permet le financement et l'achèvement du canal moyennant un emprunt de l'Etat à une compagnie financière. Les sections du canal sont ouvertes à la navigation au fur et à mesure de l'avancement des travaux : Saint-Avertin / Tours en 1829, Vierzon / Bourges en 1830, traversée de Bourges en 1832, Sancoins / Marseilles-les-Aubigny en 1837, Montluçon / Bourges en 1838, Sancoins / Bannegon en 1839, Vierzon / Noyers en 1839, Saint-Avertin / Noyers en 1841. Les travaux ne sont véritablement considérés comme terminés qu'en 1845. Durant les années qui suivent l'ouverture à la navigation du canal, d'importantes améliorations sont apportées concernantl'étanchement et l'alimentation en eau. A partir des années 1920, on observe une nette baisse du trafic due à des raisons économiques et commerciales mais aussi à l'absence de modernisation des ouvrages et à l'insuffisance du gabarit du canal. Le canal de Berry est déclassé par décret du 3 janvier 1955 et les ouvrages sont remis au service des Domaines pour être affectés à des services de l'Etat ou être aliénés. Le Cher canalisé est à son tour rayé de la nomenclature des voies navigables par décret du 27 juillet 1957 et concédé aux départements d'Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher qui confient l'exploitation et la concession à deux syndicats intercommunaux. Le canal de jonction Saint-Avertin -Tours est comblé depuis 1968 et son tracé est emprunté par l'autoroute A 10.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Pierre

Commentaire descriptif de l'édifice

Le canal de Berry s'étend sur plus de 320 km et est formé de trois branches se rejoignant à Bannegon dans le Cher dont les extrémités desservent les villes de Montluçon (Allier) , Marseilles-les-Aubigny (Cher) et Noyers-sur-Cher (Loir-et-Cher). Ce dernier tronçon se poursuit jusqu'à Saint-Avertin (Indre-et-Loire) par le Cher canalisé puis jusqu'à Tours par un canal de jonction du Cher à la Loire. Le canal comprend 115 écluses sur la totalité de son parcours dont 2 sur le canal de jonction et 16 sur le Cher canalisé. Il traverse les communes suivantes : Bannegon, Neuilly-en-Dun, Augy-sur-Aubois, Sancoins, Grossouvre, La Chapelle-Hugon, La Guerche-sur-l'Aubois, Le Chautay, Torteron, Jouet-sur-l'Aubois, Marseilles-les-Aubigny (branche de Marseilles) , Vernais, Le Pondy, Verneuil, Parnay, Dun-sur-Auron, Saint-Denis-de-Palin, Annoix, Saint-Just, Plaimpied-Givaudins, Bourges, Marmagne, Mehun-sur-Yèvre, Vierzon, Méry-sur-Cher, Thénioux, Châtres-sur-Cher, Mennetou-sur-Cher, Langon, Villefranche-sur-Cher, Gièvres, Selles-sur-Cher, Châtillon-sur-Cher, Noyers-sur-Cher (branche de Noyers) , Charenton-du-Cher, Saint-Pierre-les-Etieux, Saint-Amand-Montrond, Colombier, Drevant, Ainay-le-Vieil, La Perche, Valigny, Epineuil-le-Fleuriel, Nassigny, Audes, Vaux, Saint-Victor, Montluçon (branche de Montluçon) , Saint-Aignan, Saint-Romain-sur-Cher, Thésée, Monthou-sur-Cher, Angé, Bourré, Montrichard, Saint-Georges-sur-Cher, Chissay-en-Touraine, Chisseaux, Chenonceau, Civray-de-Touraine, Bléré, Dierre, Athée-sur-Cher, Veretz, Larçay, Saint-Avertin, Tours (Cher canalisé et canal de jonction Cher / Loire).

État de conservation (normalisé)

Inégal suivant les parties ; désaffecté ; restauré

Protection et label

Référence aux objets conservés

IM18000900

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique,propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1998

Date de rédaction de la notice

2000

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Mauret-Cribellier Valérie

Typologie du dossier

Dossier avec sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06

1/68