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Evêché, puis bibliothèque, actuellement musée et bureaux

Inventaire

palais épiscopal

bibliothèque ; musée

Nouvelle-Aquitaine ; Charente-Maritime (17) ; La Rochelle ; 28 à 30 rue Gargoulleau

Rochelle centre (La)

Rochelle (La) IV

Gargoulleau (rue) 28 à 30

1811 D 342 ; 1976 AC 148 ; 1811 D 342 ; 1976 AC 148

en ville

cour ; jardin ; communs ; écurie

AOI ; architecture religieuse

1er quart 17e siècle ; 3e quart 18e siècle

2e moitié 19e siècle

1774

daté par source

Nassivet Gilles (architecte) ; Chapuy François (entrepreneur)

attribution par source ; attribution par travaux historiques

remploi provenant de : 17, Rochelle (La)

Hôtel construit au début du 17e siècle, à l'emplacement d'une maison, appelée Grand-Logis, ou Palais-Royal, ou maison Henri IV, achetée en 1600 par Paul Legoux, trésorier de la maison de Navarre. Devenu séminaire en 1673, puis évêché en 1696, Mrg Crussol d'Uzès le fit reconstruire de 1769 à 1774, sur des plans de l'architecte Gilles Nassivet, par l'entrepreneur Chapuy ; les communs, alors aménagés de l'autre côté de la rue, sont devenus un autre hôtel. Confisqué à la Révolution, l'évêché est occupé depuis par la bibliothèque et abrite, depuis 1841, le musée des Beaux-Arts, pour lequel on fit d'importants aménagements, à l'étage supérieur, dans le 3e quart du 19e siècle. Depuis le 4e quart du 19e siècle, un musée lapidaire regroupe divers fragments provenant de l'église des carmes, de l'hôtel-de-ville, du collège protestant et de maisons disparues ou modifiées.

calcaire ; pierre de taille ; bossage

ardoise

plan régulier en U

sous-sol ; 1 étage carré ; étage en surcroît

élévation à travées

toit à longs pans ; croupe

escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, en charpente

Hôtel de plan irrégulier en U, à cour antérieure fermée par un mur avec portail et à jardin postérieur. Les ailes nord et est sont simples en profondeur, l'aile sud est double. L'escalier principal occupe un large espace entre l'aile sud et le corps de bâtiment principal au nord. Les élévations sont à bossages au niveau du rez-de-chaussée, avec des bandeaux horizontaux et sont couronnées par une corniche à modillons aplatis. Sur la rue, l'extrémité de chaque aile présentent un balcon en pierre et des fenêtres à fronton triangulaire sur consoles à l'étage.

sculpture ; ferronnerie ; menuiserie

ordre toscan ; ornement à forme végétale ; arabesque ; ornement à forme géométrique ; personnage

Sujet : feuilles d'acanthe, support : console des balcons sur rue ; sujet : décor végétal, rocaille, support : trumeau de la cheminée du rez-de-chaussée ; sujet : colonnes toscanes, support : soutènement de l'escalier, salle de lecture du rez-de-chaussée ; sujet : arabesques, support : rampe de l'escalier ; sujet : décor géométrique, allégories, support : lambris au rez-de-chaussée et à l'étage.

1990

1925/02/23 : inscrit MH

à signaler

escalier ; balcon

propriété publique

dossier individuel

1991

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

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