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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineétablissement aéronautique dit base aérienne de Caen Carpiquet, puis caserne du 18e Régiment de Transmission, dite quartier Koenig
établissement aéronautique dit base aérienne de Caen Carpiquet, puis caserne du 18e Régiment de Transmission, dite quartier Koenig






Référence de la notice
IA14005700
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
24 novembre 2017
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Lecherbonnier Yannick ; Allavena Stéphane
Mentions légales
© Région Basse-Normandie - Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
établissement aéronautique dit base aérienne de Caen Carpiquet, puis caserne du 18e Régiment de Transmission, dite quartier Koenig
Appellation d'usage
base aérienne de Caen Carpiquet, puis caserne du 18e Régiment de Transmission, dite quartier Koenig
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
établissement aéronautique ; caserne
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Normandie ; Calvados (14) ; Bretteville-sur-Odon ; quartier Koenig
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Basse-Normandie
Lieu-dit
quartier Koenig
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
isolé
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1936 ; 1939 ; 1945 ; 1956 ; 2016
Commentaire concernant la datation
daté par source ; daté par travaux historiques
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source
Description historique
Un premier projet daérodrome autour de Caen, envisagé en 1926, n'est pas concrétisé. En 1930, le ministère de l'Air décide la création d'un aérodrome international. Faute de trouver des terrains adaptés et les moyens de financer leur achat, les travaux sont suspendus. Précisé en 1935, le projet consiste à installer à Carpiquet, sur une étendue de 257 hectares, une formation comprenant 80 officiers, 500 sous-officiers et 800 hommes de troupe, daffecter 110 avions à la base, daménager une piste longue de trois kilomètres et de construire des casernes, cantines, ateliers et garages ainsi que douze hangars offrant chacun 80 mètres douverture dune seule portée. Il est également prévu laménagement dun aéroport civil pour des liaisons vers Paris, létranger et les autres villes de province. Le montant total des travaux est estimé à 40 millions (les villes de Caen, Bretteville-sur-Odon, Carpiquet, Verson, Venoix, le Conseil général et la Chambre de Commerce sont invités à participer à hauteur de 10 millions, soit 1/4 du montant estimé). Les travaux de nivellement des terrains sont engagés en septembre 1936. Le 19 décembre, Georges Guillot, représentant des établissements Paul Decauville, est déclaré adjudicataire des travaux de construction dun grand hangar métallique. Le 31 janvier 1939, est décidée la construction de 100 logements sur le modèle de ceux dIstres, regroupés deux par deux et destinés à des sous-officiers mariés (70 logements de 3 pièces et une cuisine, 30 logements de 4 pièces et une cuisine). Officiellement créée le 17 août 1939, la base aérienne de Caen-Carpiquet accueille alors le bataillon de lAir 131, une escadre de bombardement léger, un groupement des moyens dinstruction et transmission, la compagnie des monteurs de baraques et hangars et celle des combustibles liquides. En décembre 1939, sur décision du général Bordes, commandant la deuxième brigade aérienne, elle prend le nom de Base aérienne de Caen. Peu avant 1940, elle accueille également une école de mitrailleurs. Pendant la "drôle de guerre", la plupart des avions stationnés (Bloch 210, Léo 20, Potez 25...) sont cloués au sol en raison de nombreuses avaries. Evacuée le 5 juin 1940, utilisée par la Luftwaffe entre 1940 et 1949, la base est détruite par les Alliés. En 1945, elle est reconstruite et laérodrome retrouve sa double fonction, civile et militaire. Le 1er octobre 1948 est créé le Centre dinstruction militaire n° 233, qui assure linstruction des jeunes soldats appelés dans lArmée de lair, en particulier ceux partant pour les colonies. En 1952, la base de Caen devient la Base Ecole 120. Prévue pour un effectif de 500 élèves, elle forme des officiers de réserve et soccupe de linstruction des sous-officiers candidats au brevet de fusiliers de lair. Des travaux sont réalisés en 1956 (améliorations à la section air, installation de chauffage, aménagements de terre-pleins, éclairage intérieur de la cité, aménagements de dépendances pour logements et clôtures de terrains). La BE 120 devient BE 720 en 1959 (3000 élèves en 1963). Soucieuses dassurer le développement économique du territoire, la ville de Caen et la Chambre de commerce expriment en 1966 le souhait que laéroport civil accède à la catégorie B, afin d'accueillir un trafic de moyens courriers. La base comprend alors lensemble des bâtiments de la base école et deux hangars conçus pour abriter 5 avions. En 1968, après le départ de lUS Air Force de la base dEvreux, les formations de larmée de lair quittent Caen. La base aérienne de Caen-Carpiquet devient alors un centre démission et réception de lArmée et ses bâtiments sont cédés à lArmée de terre. Le 1er juillet 2003, le 18e Régiment de Transmissions occupe le site. La mise en uvre d'un plan national de restructuration des sites de Défense, annoncée par le Gouvernement le 26 juillet 2008, entraîne sa suppression. Celle-ci est effective le 30 juin 2010. Le 18e RT occupait alors 923 militaires et 22 personnels c ivils. La gestion du site est confiée à partir du 1er juillet 2010 à la communauté dagglomération Caen la mer, dans le cadre dune Autorisation dOccupation Temporaire. Fin 2010, lEtat précise que les antennes maintenues en place doivent faire lobjet de servitudes de constructibilité. Caen la mer sengage à entretenir le site et à le gardienner, afin den préserver la qualité et lintégrité (coût : 800 000 par an). Le 22 décembre 2011, Caen la mer acquiert les parcelles situées sur la commune de Bretteville-sur-Odon (soit 46 ha sur les 52 ha occupés par le Quartier Koenig) et signe un Contrat de Redynamisation des Sites de Défense (CRSD), prévoyant une transformation du Quartier en une nouvelle partie de ville, avec activités économiques et fonctions métropolitaines autour du sport, de la culture et de la formation. En 2016, lentreprise Electricité Réseau Distribution France (ERDF) est la première entreprise à simplanter sur lancien site militaire.
Description de l'édifice
Date de l'enquête ou du récolement
2011
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété publique
Précision sur le statut juridique du propriétaire
propriété de la communaté d'agglomération Caen la Mer
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2011
Mentions légales
© Région Basse-Normandie - Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel£Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33

Référence de la notice
IA14005700
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
24 novembre 2017
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Lecherbonnier Yannick ; Allavena Stéphane
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