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POP | Plateforme ouverte du patrimoinepont dit pont de l'Union ou pont de Trouville-Deauville ou pont de la Gare, puis pont des Belges
pont dit pont de l'Union ou pont de Trouville-Deauville ou pont de la Gare, puis pont des Belges

Référence de la notice
IA14003251
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
26 mai 2010
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Hébert Didier
Mentions légales
© Région Basse-Normandie - Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
pont dit pont de l'Union ou pont de Trouville-Deauville ou pont de la Gare, puis pont des Belges
Appellation d'usage
Pont de l'Union ; Pont de Trouville-Deauville ; Pont de la Gare ; Pont des Belges
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
pont
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Normandie ; Calvados (14) ; Deauville ; C.D. 513
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Basse-Normandie
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Deauville
Canton
Trouville-sur-Mer
Adresse de l'édifice
C.D. 513
Références cadastrales
1984 AI non cadastré ; domaine public
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
milieu 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1862
Commentaire concernant la datation
daté par source
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source
Description historique
Avant la création de la station balnéaire de Deauville, le passage de la Touques s'effectuait à gué à marée basse et en bac au moment du flux. En 1860, au moment de la création de la station, la construction d'un pont reliant les communes de Deauville et de Trouville s'est imposée. L'ouvrage a été projeté dans le prolongement du chemin vicinal dit rue de la Mare (puis avenue Impériale, actuellement avenue de la République) , axe majeur reliant toutes les communes côtières de Dives-sur-Mer à Honfleur. Les plans du pont ont été dressés par Arnoux, ingénieur des Ponts et Chaussées. Autorisée par le décret impérial du 25 juin 1860, sa construction a été réalisée par l'entrepreneur Antoire Mauger, sous la direction de Jean-Louis Celinski de Zaremba, ingénieur des Ponts et Chaussées. L'ouvrage comprenait trois arches de 12 mètres de large, prolongées du côté trouvillais par un pont mobile en tôle permettant le passage des navires jusqu'au port de Touques. "Les perrés aux abords des culées ont été exécutés en moellons de Ranville maçonnés avec mortier de chaux hydraulique et jointage en mortier de ciment. Ce type de moellon résistait mieux à l'humidité et à la gelée que le moellon du pays, tendre et gélif. [
]. La chape du pont a été exécutée en asphalte et non pas en mortier de chaux avec enduit de ciment. [
]. Les dimensions du pont tournant et les dispositions prévues au projet primitif ayant été modifiées par ordre de l'administration, nous avons dû renforcer beaucoup la charpente fixe en bois de chêne destinée à servir de repos à la travée tournante" (AD Calvados, série S cote 1469, 30 janvier 1862). Le chantier s'est achevé en mai 1862 et la réception définitive des travaux a eu lieu en mai 1863. Symbolisant l'alliance des deux stations situées sur chacune des rives de la Touques, l'édifice portait le nom de "Pont de l'Union". Rapidement la nécessité d'un second accès sur la rivière s'est fait sentir. En 1867, la municipalité a alors envisagé la construction d'un second pont sur la Touques. Mais le projet n'a pas été réalisé. En 1904, le pont existant a été élargi afin de faire face à l'accroissement du trafic. A cette époque, les édiles deauvillais ont proposé l'édification d'une passerelle piétonnière. Cableurt, ingénieur, a dressé le projet, lequel est resté sans suite. Dans les années 1930, le pont tournant a été remplacé par une travée maçonnée. Il était devenu obsolète depuis que le port de Touques avait cessé son activité affectée par la crise économique de 1870. En 1946, au moment du débarquement des troupes alliées, le pont de l'Union a été bombardé. Il a été reconstruit l'année suivante et a alors été baptisé "Pont des Belges" en hommage aux libérateurs de la station balnéaire. Afin de désenclaver le trafic automobile, il a été doublé en 1999 du côté nord. La fin des travaux a été inaugurée le 31 juillet de la même année.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
béton
Commentaire descriptif de l'édifice
Le pont des Belges a été construit en béton. Il compte une arche à arc surbaissé appuyée sur deux culées et deux demi-arches qui reposent sur deux môles en pierre. Bordé de chaque côté par une rampe en ferronnerie, le tablier comprend quatre voies motorisées ainsi que deux passages piétonniers.
État de conservation
reconstruit à l'identique
Date de l'enquête ou du récolement
1998
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété publique
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2004
Mentions légales
© Région Basse-Normandie - Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel£Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33
Voir aussi
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Référence de la notice
IA14003251
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
26 mai 2010
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
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Hébert Didier
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