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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinehôtel de voyageurs dit Le Normandy Hôtel, puis l'Hôtel Normandy
hôtel de voyageurs dit Le Normandy Hôtel, puis l'Hôtel Normandy

Référence de la notice
IA14003225
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
22 avril 2010
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Hébert Didier
Mentions légales
© Région Basse-Normandie - Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
hôtel de voyageurs dit Le Normandy Hôtel, puis l'Hôtel Normandy
Appellation d'usage
Normandy Hôtel ; Hôtel Normandy
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
hôtel de voyageurs
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Normandie ; Calvados (14) ; Deauville ; boulevard Eugène Cornuché ; 2 rue Hoche ; 38 rue Jean Mermoz ; rue de Gontaut-Biron
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Basse-Normandie
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Deauville
Canton
Trouville-sur-Mer
Adresse de l'édifice
Eugène Cornuché (boulevard) ; Hoche (rue) 2 ; Jean Mermoz (rue) 38 ; Gontaut-Biron (rue de)
Références cadastrales
1984 AE 76
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Partie constituante non étudiée
cour ; boutique
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
3e quart 20e siècle
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1911 ; 1925
Commentaire concernant la datation
daté par travaux historiques
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
signature
Description historique
C'est au début du XXe siècle qu'Eugène Cornuché, soucieux de relancer la station en sommeil depuis la chute du Second Empire, décide de doter Deauville dun palace, destiné à remplacer le Grand Hôtel du Casino jugé obsolète. Après avoir fondé la Société des Hôtels et Casino de Deauville, ce dernier acquiert en 1911 la villa des Flots, qu'il fait aussitôt détruire pour permettre la construction du Normandy Hôtel, selon les plans dressés par larchitecte parisien Théo Petit, assisté de larchitecte Georges Wybo. Construit au cours de lhiver 1911-1912, sous la direction de Joseph Guillard, inspecteur des travaux, le palace est inauguré le 11 juillet 1912. Lannée suivante, la Cour normande est aménagée en "tapis de verdure où fleuriront les pommiers" et deux balcons sont ajoutés sur les pignons de la façade nord-ouest. En 1925, La Société des Hôtels et Casinos de Deauville entreprend dagrandir l'édifice. Elle acquiert le terrain occupé par la Villa Sipière et charge Théo Petit de préparer les plans dextension en tenant compte de la Villa Suzalaine que son propriétaire refuse alors de vendre. La campagne dagrandissement est réalisée en 1926. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'hôtel est réquisitionné par les Allemands, qui en font un lieu de garnison. A la Libération, les Alliés occupent l'édifice. En 1945, d'importants travaux de rénovation sont engagés suite aux dégradations causées par la guerre : vitres brisées, planchers défoncés, installations électriques et téléphoniques arrachées. L'établissement ouvre de nouveau ses portes pour la saison 1946. Pour adapter l'édifice aux exigences de la clientèle, l'architecte d'intérieur Jacques Garcia est chargé dans les années 1990 de redécorer les espaces intérieurs. Toutefois, il conserve quelques aménagements primitifs, dont le décor du restaurant "La Belle Epoque".
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
béton armé ; enduit d'imitation ; appareil en damier ; ciment ; faux pan de bois
Matériaux de la couverture
tuile plate
Typologie de plan
plan régulier en H
Description de l'élévation intérieure
sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; 2 étages de comble
Partie d'élévation extérieure
élévation à travées
Typologie de la couverture
toit à longs pans brisés ; toit à longs pans ; toit polygonal
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier dans-oeuvre
Commentaire descriptif de l'édifice
L'hôtel Normandy est implanté sur un îlot du front de mer, délimité au nord-ouest par le boulevard Eugène Cornuché, au nord-est par la rue Hoche, au sud-est par la rue Jean Mermoz et au sud-ouest par le rue de Gontaut-Biron. Bordé au nord par une terrasse surélevée d'où l'on pouvait apprécier les jardins autrefois aménagés sur les lais de mer, l'édifice, situé en retrait de la voirie, occupe la quasi-totalité de l'îlot. De plan en H, il comprend un rez-de-chaussée surélevé sur sous-sol, un étage carré et deux étages de comble. D'aspect monumental, le bâtiment associe au régionalisme, les installations et le confort les plus modernes. Le traitement des élévations extérieures de style normand contraste avec la décoration intérieure aristocratique de style Louis XVI (mobilier néo-Louis XVI, stuc et staff néo-pompéiens). La structure en béton armé est masquée par un enduit imitant un appareil régulier au niveau du soubassement, un parement en damier au rez-de-chaussée. Les parties hautes sont ornées d'un faux pan de bois plaqué de type structurel : colombes verticales, liens groupés par trois dans les angles, croix de Saint-André et croix complexes, faisant référence aux constructions vernaculaires augeronnes de la seconde moitié du 18e siècle. Les élévations sont animées par les nombreux décrochements de façade et la profusion déléments saillants : balcons, loggias soutenues par des corbeaux moulurés, pignons à ferme débordante empruntés à larchitecture urbaine du Moyen Age. La toiture, de volumétrie importante, est animée par de nombreuses lucarnes de différents types : lucarnes-pignon, lucarnes rampantes, lucarnes à croupe. Couverte en tuile plate, elle est coiffée dépis de faîtage en céramique. L'édifice s'organise autour de deux cours. Lune delles, la Cour Normande, avec sa pièce centrale en herbe plantée de pommiers, accentue le caractère régionaliste de lensemble. Elle donne directement accès au casino, dont elle est séparée par la rue de Gontaut-Biron bordée de boutiques. Le hall, rejeté du côté nord-est de l'édifice, est de plan carré à pan coupé. Rythmé par des colonnes, il dessert l'escalier d'honneur menant aux étages supérieurs, le bar et le restaurant « La Belle Epoque ». Les chambres, situées dans les étages, sont reparties le long d'un large couloir transversal.
Technique du décor porté de l'édifice
céramique
Indexation iconographique
ornement à forme animale
Description de l'iconographie
Le toit est coiffé d'épis de faîtage en céramique qui figurent des animaux (mouette, cheval).
Commentaire d'usage régional
hôtel du front de mer,palace,Régionaliste,style normand
État de conservation
remanié
Date de l'enquête ou du récolement
1998
Statut juridique, intérêt, protection et label
Intérêt de l'édifice
à signaler
Élément remarquable dans l'édifice
élévation
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété d'une société privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel ; dossier avec sous-dossier
Date de rédaction de la notice
2004
Mentions légales
© Région Basse-Normandie - Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel£Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33
Voir aussi
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Référence de la notice
IA14003225
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
22 avril 2010
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Hébert Didier
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