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POP | Plateforme ouverte du patrimoinedemeure (bastide) puis maison de villégiature de maître dite Château Fallet, puis hôtel de voyageurs, puis établissement médical, actuellement immeuble
demeure (bastide) puis maison de villégiature de maître dite Château Fallet, puis hôtel de voyageurs, puis établissement médical, actuellement immeuble

Référence de la notice
IA13001450
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
4 février 2010
Date de dernière modification de la notice
14 novembre 2023
Rédacteur de la notice
Brunet Marceline ; Gontier Claudie ; Fuzibet Agnès
Mentions légales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
demeure (bastide) puis maison de villégiature de maître dite Château Fallet, puis hôtel de voyageurs, puis établissement médical, actuellement immeuble
Appellation d'usage
Château Fallet
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
demeure ; maison ; hôtel de voyageurs ; établissement médical
Précision sur la typologie de l'édifice
bastide ; maison de villégiature
Qualité des personnes pour qui l'édifice a été construit ou transformé
de maître
Destination actuelle de l'édifice
immeuble
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Marseille 16e arrondissement ; 87 chemin de la Nerthe ; 146 plage de l'Estaque ; Estaque (l') ; Falaise (quartier de la)
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Grand Projet de Ville, l'Estaque-les Riaux
Lieu-dit
Estaque (l') ; Falaise (quartier de la)
Adresse de l'édifice
Nerthe (chemin de la) 87 ; Estaque (plage de l') 146
Références cadastrales
1819 Séon 617 ; 1978 Estaque L 2, L 170, L 171, L 4
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Partie constituante non étudiée
communs ; remise ; jardin ; escalier indépendant ; écurie ; parc ; buanderie ; terrasse en terre-plein ; portail ; bergerie ; mur de clôture
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par travaux historiques ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques
Personnalité liée à l'histoire de l'édifice
Guibert Jean-Paul de (commanditaire) ; Martin Emile (commanditaire) ; Martin-Zédé Emile (commanditaire) ; Martin-Zédé Edith-Constance (commanditaire) ; Marquet Paul (habitant célèbre) ; Paganini Nicolo (habitant célèbre) ; Dufy Raoul (personnage célèbre) ; Braque Georges (personnage célèbre) ; Zola Emile (personnage célèbre)
Description historique
La famille Guibert acquiert la bastide en 1613. Jean-Paul de Guibert au milieu du 17e siècle remplace l'ancienne demeure par une nouvelle construction. La bastide resta dans cette famille jusqu'aux années 1780, puis connut plusieurs propriétaires.En 1823, Lazare Baudoin, fabricant de tuiles, en devient propriétaire. La propriété compte alors quatorze hectares et comprend une bergerie située assez loin de la bastide, une tèse, des vergers, oliviers, vignes et labour. Le domaine est divisé dès 1832 : ne restent alors plus que trois hectares au sud de l'actuel chemin de la Nerthe. Par la suite, le notaire Brun, propriétaire de 1833 à 1846, y accueille Nicolo Paganini en 1839, transforme la bastide en auberge pour une durée indéterminée (la fonction est attestée en 1845). Puis le domaine est reconstitué et acquis conjointement par Théophile Périer et Emile Martin en 1851 qui élargissent son emprise de la traverse Mistral au Vallon des Riaux par des acquisitions successives. Leur arrivée est liée à la construction du chemin de fer. Des annexes sont construites ou reconstruites en 1858, 1859 : trois maisons, écurie et remise qui sont peut-être l'entrée sur le nouveau chemin de la Nerthe. Le jardin est aménagé avec la terrasse sur arcades, les rocailles. Une parcelle est vendue en 1860 à un architecte qui construit une maison de villégiature. La famille d'Emile Martin, maître des forges du Nivernais, conserve la partie ouest du domaine, de la bastide à la traverse Mistral. La bastide reste dans la même famille jusqu'en 1922. Elle est transformée en hôtel en 1901. La bastide et le parc sont dévolus en 1902 à Emile Martin-Zédé et sa soeur Constance-Edith épouse Romazzotti, leurs frères et soeurs recevant d'autres lots, construits sur le parc initial : la partie sud de la maison est surélevée d'un second étage entre 1905 et 1912, et une véranda est ajoutée sur le côté est. Le cadastre fait état d'accroissement en 1904 et 1907. Dans cet hôtel séjournèrent des peintres. En 1924, l'hôtel devient maison de repos et le reste jusqu'aux années 1980 (?). Il a été divisé en copropriété dans les années 1990. Le jardin a été amputé des tennis sur lesquels ont été construits un petit lotissement de trois maisons jumelles dans les années 1950 (parcelles L167, L 174 à 178).
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
terre ; enduit
Matériaux de la couverture
tuile creuse mécanique
Description de l'élévation intérieure
rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; 2 étages carrés
Typologie du couvrement
voûte d'arêtes
Partie d'élévation extérieure
élévation ordonnancée
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; croupe ; pignon couvert
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier isolé : escalier droit ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant
Couverts ou découverts du jardin de l'édifice
rocaille de jardin
Commentaire descriptif de l'édifice
La première bastide (détruite) mesurait environ 10,5 mètres sur 6. Il s'agissait d'un bâtiment de terre et enduit de chaux et sable par dehors. Au premier niveau, se trouvaient un cellier et une étable avec un four et sa cheminée. Au centre, un escalier conduisait à l'étage où se trouvait une salle au-dessus du cellier et une chambre au-dessus de l'étable et deux greniers. Une bergerie en terre était contiguë au bâtiment. Elle mesurait 13 mètres de long et avait avec un parc à mouton fermé de murailles basties à mortier de 2,10 mètres de haut sur 15 de long. Le terrain était aménagé en cinq terrasses pour rattraper le dénivelé entre la bastide et la mer. Le domaine comptait des terres, vignes et arbres. Sur le même emplacement, la nouvelle construction, de plan carré de 22 mètres de côté, compte un étage. La cage d'escalier ovale monumentale avec coupole éclairage zénithal occupe le centre de la maison. Les pièces du rez-de-chaussée sont voûtées d'arêtes. La façade ordonnancée compte cinq travées. Une génoise à trois rangs de mallons disposés en pointe couronnait le bâtiment. Actuellement, la partie sud bâtiment compte deux étages. La façade ordonnancée de cinq travées sur trois niveaux est couronnée d'une corniche. Le balcon filant du second étage a un garde-corps en ferronnerie, alors qu'une balustrade court le long du balcon premier étage et de la terrasse du rez-de-chaussée. Une véranda est accolée côté est. A l'arrière de la maison, des dépendances ont été aménagées en logement. Située en position dominante, tournant le dos au chemin de la Nerthe, la bastide occupe actuellement l'angle nord-ouest de la propriété. Le parc conserve des aménagements avec des escaliers en briques, divers niveaux de terrasses, des rocailles de jardin. Il descend jusqu'au chemin du Littoral sur lequel s'ouvre un portail.
Technique du décor porté de l'édifice
céramique
Indexation iconographique
fleur
Description de l'iconographie
Frise en céramique à motifs floraux sur le balcon, la véranda, la balustrade de la terrasse.
Commentaire d'usage régional
bastide marseillaise ; haut mur de clôture ; rocaille en ciment
Date de l'enquête ou du récolement
2000
Statut juridique, intérêt, protection et label
Élément remarquable dans l'édifice
parc
Observation concernant la protection de l'édifice
La bastide de Château-Fallet est la plus ancienne construction du secteur actuellement conservé, hormis le hameau de la Nerthe. Son histoire est bien connue grâce à l'étude réalisée par Mr Georges Reynaud. La disposition intérieure serait la même que celle de Château Vento à Sainte-Marthe (oeuvre détruite), qui serait l'oeuvre d'un architecte portugais. Marquet, Dufy, Braque y ont séjourné et/ou l'ont peinte. Emile Zola l'a prise comme modèle pour la bastide des Rostand, la Blancarde, dans son roman Naïs Micoulin et André Suarès l'évoque dans Marsiho. Protection patrimoine POS. Le jardin, vraisemblablement du 3e quart du 19e siècle, garde ses aménagements. La famille Martin est connue grâce aux travaux de Mme Annie Laurent.£ L'histoire du fonds de Château Fallet du milieu du 19e siècle au milieu du 20e siècle a déterminé l'urbanisation du secteur qui s'étend entre le quartier de l'Estaque-Eglise et le Vallon des Riaux.
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier avec sous-dossier
Date de rédaction de la notice
2007
Mentions légales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel£Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
Voir aussi
URL vers le dossier complet de l'Inventaire

Référence de la notice
IA13001450
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
4 février 2010
Date de dernière modification de la notice
14 novembre 2023
Rédacteur de la notice
Brunet Marceline ; Gontier Claudie ; Fuzibet Agnès
Mentions légales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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