POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Viaduc ferroviaire dit viaduc de Saint-Léger

Désignation

Dénomination de l'édifice

Pont

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Viaduc

Appellation d'usage

Viaduc de Saint-Léger

Titre courant

Viaduc ferroviaire dit viaduc de Saint-Léger

Localisation

Localisation

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Bouches-du-Rhône (13) ; Saint-Chamas

Canton

Berre-l'Etang

Lieu-dit

Plaines (près des)

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1845

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Description historique

Le viaduc de Saint-Léger, commencé en 1845, fut achevé en 1847, peu de temps avant l'ouverture du tronçon de la ligne de chemin de fer Avignon-Marseille reliant Saint-Chamas à Rognac. Cette ligne, créée par Paulin Talabot, fut réalisée par trois ingénieurs des Ponts-et-chaussées, parmi lesquels Gustave Desplaces, qui pourrait être l'auteur de ce viaduc (les documents d'archives ont disparu). L'augmentation du trafic nécessita plusieurs interventions de consolidation. En 1928-1929 : injections de ciment liquide dans les voûtes et dans les piles. En 1938 : pose de deux tirants en acier, avec plaques d'appui en fonte aciérée, dans chaque voûte d'évidement, à 1, 50 m de l'axe de la pile. De 1938 à 1971, les voûtes d'évidement sont renforcées par le coulage d'une chape de ciment sur l'extrados, le doublage de l'intrados par un anneau de briques appuyé sur des sommiers en béton armé et par la pose de tendeurs métalliques sur certaines voûtes. Enfin, des refuges en béton sont ajoutés, pour les ouvriers chargés de l'entretien.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

Le viaduc, long de 385 m, traverse le vallon dans lequel coule la Touloubre et s'appuie sur l'épaulement rocheux au nord-est de Saint-Chamas. Il suit une courbe d'un rayon de 1000 m et est constitué d'une série d'arches en plein cintre croisées au tiers de leur hauteur, formant 49 berceaux brisés. Il est construit de façon traditionnelle, en brique et pierre, et ses formes sont aérées par l'évidement des écoinçons, au détriment de la solidité de l'ensemble.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1978

Date de rédaction de la notice

2006

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Reynier Françoise

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66