Chapelle
De carmélites
Chapelle des carmélites
Occitanie ; Ariège (09) ; Pamiers ; Collège (rue du) 2
Pamiers centre
Pamiers ouest
Mercadal (quartier du)
Collège (rue du) 2
2007 K 1159
En ville
18e siècle
1704 ; 1762
Datation par source
Attribution par source
De Gudanes (donateur) ; de Verthamon (donateur) ; de Fraxines (donateur)
La chapelle est élevée postérieurement aux bâtiments conventuels du Carmel. Il s'agit de la dernière étape du programme constructif. Les travaux débutent en 1704 suite aux dons de Mgr de Verthamon mais sont interrompus jusqu'en 1750, faute de fonds suffisants. Ils sont finalement achevés en 1762, date à laquelle l'autel est consacré par l'évêque de Lombez, Jacques de Cerisy. En 1790, le couvent est décrété bien national et en 1792, la chapelle sert de dépôt pour les objets saisis. La comparaison du plan du cadastre napoléonien de 1828 et du cadastre actuel montre des modifications du bâti. En effet, la chapelle possédait en 1828 un prolongement sur la partie ouest dans l'axe de la porte, peut-être une sorte de porche permettant d'accéder à la chapelle depuis le passage. Cette structure a aujourd'hui disparu. Divers noms de donateurs sont attachés à cet édifice : outre Mgr de Verthamon, le marquis de Gudanes qui a fournit le bois nécessaire à la construction et Louis de Fraxine, baron d'Ornolac qui a offert le retable. Ce dernier a nécessité le travail de deux artistes toulousains, Pierre Cailhive pour la composition d'ensemble et Jean-Baptiste Despax pour les trois tableaux.
Brique (?) ; galet (?) ; appareil mixte (?) ; enduit
Tuile creuse ; ardoise
Plan allongé
1 vaisseau
Flèche polygonale
La chapelle des Carmélites est un ouvrage de type baroque. La haute façade plate est divisée en deux niveaux. Le premier est scandé par quatre pilastres. Le second, plus étroit que le premier, s'achève à l'aide de doucines sur un fronton. Au centre est percé un oculus inséré dans un décor de tables et flanqué de pilastres. Des contreforts se répartissent régulièrement sur les élévations latérales. Un étroit clocher est situé sur le côté sud. D'une base carrée, il devient octogonal et les deux niveaux supérieurs sont percés de hautes baies cintrées. Il est coiffé d'une flèche également octogonale couverte d'ardoises. La chapelle est composée d'une nef unique, des autels latéraux étant placés dans les contreforts. Depuis la rue du Collège, un plan incliné permet de gagner l'escalier extérieur menant au seuil. Le choeur est surélevé par rapport à la nef afin d'être au même niveau que le choeur des religieuses séparé de la chapelle par une claustra. Le choeur est orné d'un retable en bois doré et marbre rouge, orné de panneaux décoratifs et de sculptures. Il comporte également trois toiles peintes, au centre la Transfiguration et sur les panneaux latéraux, la Transverbération de Sainte Thérèse et Saint Jean de la croix en oraison. A gauche se trouve le retable de Saint-Joseph.
Peinture ; sculpture ; ferronnerie
Abords d'un monument historique
Propriété privée
2009
(c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2009
Gueguen Alexandra
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47