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présentation de la commune du Vernet

Inventaire

Occitanie ; Ariège (09) ; Le Vernet

Communauté de communes du Pays de Pamiers

Saverdun

Sur la Carte de Cassini, la commune est nommée : Le Vernet de Canteraines. Le lieu Vernet apparaît dans les documents au 11e siècle. L'existence d'un moulin y est attestée en 1094 : plusieurs chevaliers versent à l'Abbé de Lézat la dîme des produits du moulin en échange d'une célébration religieuse. Une église est mentionnée en 1228, sans précision de vocable. Cependant les archives évoquent, près de l'Ariège, une église Saint-Sernin avec son cimetière, désignée quelquefois sous le nom de Saint-Paul. Ce dernier nom est celui d'une ferme établie à quelque distance au nord du village. L'ancienneté du vocable permet de supposer une implantation paroissiale très ancienne, peut-être antérieure au 8ème siècle. En 1295, cette paroisse, jusque là rattachée au diocèse de Toulouse, revient au diocèse de Pamiers. En 1263, Le Vernet est mentionné dans l'acte d'aveu et de dénombrement du Comte de Foix sous l'appellation "villam de Verneto", le terme "villa" désignant déjà une agglomération. On ignore toutefois quelle a pu être la période de fondation du village lui-même à son emplacement actuel. Le village n'est plus mentionné au Moyen Age. En 1626, il est déclaré totalement incendié par les troupes de Beaufort. Le terrier de 1643 signale une Tour à côté de la rue du moulin, ainsi qu'un lieu Saint-Martin (sur la rive gauche ?) et un autre lieu Saint-Bertrand. A cette période (milieu 17e siècle), la seigneurie était détenue par Antoine de Conté. Au 18e siècle, le Comte de Saman, seigneur du Vernet, nanti de droits importants, y nomme un juge (civil et criminel), un procureur juridictionnel et un greffier. Sont également évoqués sous l'Ancien Régime, deux consuls et des magistrats municipaux. La Carte de Cassini (milieu 18e siècle) positionne sur le village actuel un moulin, un château et une église paroissiale. D'après le plan du cadastre napoléonien (1812), le village est établi tout au bord de l'Ariège. Au centre du village actuel, on peut appréhender un moulon de plan quadrangulaire, bordé à l'est par le ruisseau d'amenée des eaux du Crieu. De faible densité au niveau habitat, il contient (en 1812) l'église et son cimetière, la date de cette implantation demeurant inconnue. Il s'agit de l'église antérieure, remplacée en 1869 par l'église actuelle. Y a t-il eu antériorité de ce moulon sur les deux autres agglomérés visibles au nord-ouest près du moulin et au sud et quelle était sa nature ? Les questions soulevées par l'analyse morphologique ne trouvent pas de réponses, en l'état des connaissances actuelles. Par ailleurs, au nord du moulin, sur la rive droite, le plan indique un lieu-dit Le Château, qui serait le site de l'ancien château. Le château actuel est une grande maison de maître de la fin du 19e siècle, établie en aval de ce premier site. Le Vernet se trouvait jusqu'au 18e siècle sur le tracé du chemin qui allait de Pamiers à Saverdun. Le nouveau tracé (R.N. 20) a marginalisé le village et ses principaux hameaux (Naudounet). Les courbes démographiques ne sont pas connues pour la Révolution et le 19e siècle. L'annuaire départemental de 1907 note 420 habitants. On en compte 550 en 1999.

Commune de la vallée de l'Ariège, Le Vernet est située au nord de Pamiers, au bord de l'Ariège, et son territoire se trouve à cheval sur le Terrefort et la basse plaine. Le modelé est donc caractérisé par la crête abrupte du coteau qui domine l'Ariège, par les premières collines du Terrefort qui s'élèvent doucement vers le sud-ouest, et par la plaine alluviale de l'Ariège, constituée des dépôts en provenance de l'érosion de la chaîne pyrénéenne, lors de la dernière glaciation. Les altitudes s'échelonnent de l'est vers l'ouest entre 250m et 375m. Les 559 ha que représente la commune sont occupés en majorité par de grandes cultures et par des prairies. Les bois sont présents sur les pentes au-dessus de l'Ariège, dans le fond des vallons humides du coteau, en ripisylve, également en relique autour des hameaux. L'habitat est concentré dans la plaine autour du village centre, de quelques hameaux et suivant un phénomène plus récent de mitage, le long des voies de communications. Le village est très irrigué, depuis le Crieu, par plusieurs canelets qui le traversent et vont alimenter le bassin-réservoir du moulin. Ces canelets et les maisons alignées sur leurs cours confèrent à la localité un caractère particulier.

2002

présentation de la commune

2003

(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées

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