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jardin d'agrément de la Villa Marina, puis de la Villa la Corne d'or

jardin de la Villa Marina, puis de la Villa la Corne d'or

Inventaire

jardin d'agrément

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-Maritimes (06) ; Cannes ; 100 boulevard de la Croisette

Cannes centre

Cannes

Croisette (boulevard de la) 100

1981 BZ 67 à 72

en ville

jardin d'agrément ; dépendance ; terrasse en terre-plein ; clôture de jardin ; piscine

2e quart 20e siècle

1928

daté par source ; daté par source ; daté par source

Baron Charles (architecte) ; Gréber Jacques Henri Auguste (paysagiste) ; Molinié Emile (architecte) ; Nicod Charles-Henri (architecte) ; Montaut Georges de (architecte) ; Savedra Antonio V. (architecte) ; Le Noble Jacques (céramiste) ; Avenard Etienne (céramiste) ; Molas de Nicolas (peintre)

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Jardin aménagé vers 1870 alors que l'architecte cannois Charles Baron construisait la maison et le bâtiment des écuries. Vers 1922 Henry Seton, propriétaire, commande un nouveau tracé du jardin au paysagiste Jacques Greber, sans doute lors des travaux de réaménagement de la maison. En 1928 les architectes Emile Molinié, Charles Nicod et G. de Montaut, avec l'architecte paysagiste Antonio V. Savedra, créent une piscine et son pavillon pour le propriétaire suivant, Frédéric Lewison, alors que l'ouverture de l'avenue des Hespérides empiète sur la partie nord du jardin et provoque son réaménagement. La piscine était revêtue de céramique bleue de Jacques Le Noble et de céramique décorée d'Etienne Avenard, les vestiaires étaient ornés de peintures murales de Nicolas de Molas représentant des dieux, des déesses et des petits poissons dans le plus pur style Riviera selon le journaliste de Vogue américain qui décrit la piscine en 1929. A l'époque, cette piscine a été considérée comme une des créations novatrices sur la Côte d'Azur. D'autres transformations sont intervenues en 1947.

jardin irrégulier

jardin de niveau ; jardin en terrasses

terrasse

plate-bande ; pièce de gazon

Le jardin paysager d'origine, tracé sur une parcelle en L de 1, 5 ha de superficie, entourait la maison, que précédait à l'ouest vers la mer une terrasse en terre-plein bordée d'une balustrade. Une longue avenue y conduisait en contournant presque tout le jardin et en passant à mi-chemin devant le bâtiment d'aspect classique abritant les écuries et le logement du cocher et du jardinier. Peu de sentiers parcouraient le jardin planté d'un couvert d'arbres assez dense. Des plates-bandes et des pièces de gazon s'étendaient surtout au-devant de la maison. C'est sur la terrasse conservée lors des réaménagements de Jacques Greber que fut creusée la piscine de 31 m sur 11, avec 4 m de profondeur maximale, revêtue de céramique bleue de Jacques Le Noble et de céramique décorée d'Etienne Avenarde. Au centre du long côté ouest, une fontaine revêtue d'azulejos alimentait le bassin en eau de mer. Le pavillon en rez-de-chaussée abritant les cabines de déshabillage et le bar américain, aux murs couverts d'azulejos, précédé d'un porche à chacune de ses extrémités et couvert en terrasse, encadrait en hémicycle le côté nord de la piscine équipé du plongeoir.

détruit

1984

sous-dossier

1999 ; 2023

(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

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