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Plateforme ouverte du patrimoine

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    de la culture

    POP décrit et diffuse des notices scientifiques de biens culturels étudiés ou conservés en France (œuvres d'art, édifices ou sites, objets ou ensembles mobiliers, photographies, etc.)

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    Ministère
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    POP | Plateforme ouverte du patrimoinefortification d'agglomération

    fortification d'agglomération

    Notice merimee IA05000277
    Logo
    Référence de la notice
    IA05000277
    Nom de la base
    Patrimoine architectural (Mérimée)
    Producteur
    Inventaire
    Date de création de la notice
    23 décembre 2002
    Date de dernière modification de la notice
    10 février 2023
    Rédacteur de la notice
    Pelletier Olivia
    Mentions légales
    (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

    Désignation de l'édifice

    Titre courant
    fortification d'agglomération
    Producteur
    Inventaire
    Dénomination de l'édifice
    fortification d'agglomération

    Localisation au moment de la protection ou de l'étude

    Localisation
    Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Hautes-Alpes (05) ; Guillestre
    Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
    Guillestre
    Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
    en ville
    Partie constituante non étudiée
    château fort ; porte de ville
    Nom de l'édifice
    ville de Guillestre

    Historique de l'édifice

    Siècle de campagne principale de construction
    milieu 13e siècle ; 4e quart 14e siècle
    Siècle de campagne secondaire de construction
    17e siècle ; 18e siècle
    Auteur de l'édifice
    Martin Raymond (maçon) ; Réotier Albert (maçon)
    Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
    attribution par source ; attribution par source
    Description historique
    Au 14e siècle Guillestre est une ville ouverte, protégée seulement par le château des archevêques qui la domine à l'est. Probablement construit à une époque très ancienne mais seulement attesté à partir de 1251, celui-ci sert de refuge aux habitants lors du passage des troupes armées. D'après les sources et les vestiges en place, on sait qu'il se composait d'une courtine de plan quadrangulaire d'environ quatre-vingt mètre de long, dominée au nord par une puissante tour carrée et cantonnée d'au moins quatre tours semi-circulaires. Les remparts sont construits sur les indications de l'archevêque Michel Estienne de Pérellos, auquel les guillestrins s'en remettent dès 1390 pour en choisir l'emplacement et le tracé. Celui-ci propose d'enclore la ville ancienne située au pied du château (quartier de Ville-Vieille) ainsi que les quartiers neufs, selon un tracé globalement ovale. L'ouvrage qui relie la ville au château comporte dix tours et quatre portes principales. Une ou plusieurs poternes permettaient d'accéder directement du château au bourg. En 1397, alors que le chantier est en cours, la tour d'Eygliers élevée sous la direction d'Albert Réotier et Raymond Martin par des maçons milanais, s'écroule. En 1621, face à de nouvelles menaces d'invasion, les remparts font l'objet de réparations. En 1692, lors du retrait de l'armée du duc de Savoie, la ville et le château subissent de graves dommages, réparés sur ordre du roi l'année suivante. D'autres travaux sont entrepris au cours du 18e siècle. En 1745 notamment, l'assemblée de Guillestre fait réparer les bastions du bourg par crainte de nouvelles attaques. Toutefois les remparts sont peu à peu abandonnés, ils servent de carrière, les courtines sont percées de nombreuses portes et fenêtres, les portes de Saint-Sébastien et de Sainte-Catherine sont détruites, tandis que les fossés sont comblés et convertis en jardins ou places publiques. Devenu inutile, le château a, quant à lui, été démoli dès la fin du 18e siècle.

    Description de l'édifice

    Matériaux du gros-œuvre
    enduit ; galet
    Matériaux de la couverture
    tôle ondulée ; bardeau
    Description de l'élévation intérieure
    sous-sol ; 3 étages carrés ; étage de comble
    Typologie du couvrement
    voûte d'arêtes
    Typologie de la couverture
    toit à longs pans ; toit conique
    Commentaire descriptif de l'édifice
    Les courtines et les tours sont en galets et blocs de pierre noyés dans un mortier de chaux. Sur la quasi totalité du tracé les élévations sont enduites sauf sur la tour d'Eygliers. Le tracé des remparts est en partie encore visible : à l'ouest le long de l'avenue Julien-Guillaume (ancienne rue des Barris ou du Barry), au nord le long de la rue des Champs-Elysées, à l'est au niveau de la place Sainte-Catherine et au sud au niveau de la place du Portail et de celle de l'Eglise. Les portes monumentales de la ville ont disparu. Seul subsiste, à l'ouest de la Grande Rue, le jambage gauche en marbre rose local et un gond métallique de la porte de Saint-Sébastien. Cinq tours sont encore visibles. La mieux conservée est celle d'Eygliers qui mesure quinze mètres de haut. De plan semi-circulaire, ouverte à la gorge, elle s'élève sur cinq niveaux dont un étage de comble. Le dernier niveau avant le comble est occupé par des trous de boulin. Elle est couverte d'un toit en pavillon en bardeaux de mélèze. Aménagées en maisons d'habitation ou bureaux, les quatre autres tours ont été très transformées. Elles sont couvertes de longs pans en tôle ondulée. Celle qui se trouve au niveau de la place du Monument-aux-Morts s'élève au-dessus d'un sous-sol voûté d'arêtes. Une autre tour, de plan circulaire, est construite au niveau de la place du Portail. Elle comprend trois étages carrés. Les deux dernières tours sont de forme polygonale. Celle qui correspond à la parcelle 343 est construite sur un sous-sol voûté d'arêtes. Quatre passages voûtés en berceau sont percés dans le rempart. Dans le quartier neuf, au nord de la Grand'Rue (Maurice-Petsche), les portes Sainte-Catherine à l'est et Saint-Louis à l'ouest sont en berceau plein-cintre. Au sud-est de la ville, dans le quartier de l'église, la porte Saint-Jean-Baptiste et au sud, sur les rives du Rif-Bel, la porte du Saint-Esprit sont en berceau brisé. Il ne reste rien du château dont l'emplacement est cependant lisible sur le terrain.
    État de conservation
    vestiges
    Date de l'enquête ou du récolement
    2000

    Statut juridique, intérêt, protection et label

    Date et niveau de protection de l'édifice
    inscrit MH partiellement
    Précision sur la protection
    Tour dite d'Eygliers (cad. E 1060) : inscription par arrêté du 1er mars 1978
    Intérêt de l'édifice
    à signaler

    Statut juridique

    Statut juridique du propriétaire
    propriété privée ; propriété de la commune

    Références documentaires

    Cadre de l'étude
    inventaire topographique
    Typologie du dossier
    sous-dossier
    Date de rédaction de la notice
    2001
    Mentions légales
    (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

    Voir aussi

    URL vers le dossier complet de l'Inventaire
    Voir le dossier complet sur le site du Service régional de l'Inventaire
    Lien vers le dossier PDF
    Voir le dossier numérisé
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    Référence de la notice
    IA05000277
    Nom de la base
    Patrimoine architectural (Mérimée)
    Producteur
    Inventaire
    Date de création de la notice
    23 décembre 2002
    Date de dernière modification de la notice
    10 février 2023
    Rédacteur de la notice
    Pelletier Olivia
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