POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Place forte de Briançon

Désignation

Dénomination de l'édifice

Place forte

Appellation d'usage

Place forte de Briançon

Titre courant

Place forte de Briançon

Localisation

Localisation

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Hautes-Alpes (05) ; Briançon ; Cervières ; Monêtier-les-Bains (Le) ; Montgenèvre ; Névache ; Val-des-Près ; Villar-Saint-Pancrace

Précision sur la localisation

Oeuvre située en partie sur la commune : Briançon ; oeuvre située en partie sur la commune : Cervières ; oeuvre située en partie sur la commune : Le Monêtier-les-Bains ; oeuvre située en partie sur la commune : Montgrenèvre ; oeuvre située en partie sur la commune : Névache ; oeuvre située en partie sur la commune : Val-des-Près ; oeuvre située en partie sur la commune : Villar-Saint-Pancrace

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Hautes-Alpes

Partie constituante non étudiée

Batterie ; blockhaus ; caserne ; château fort ; fort ; fortification d'agglomération ; ouvrage d'infanterie ; ensemble fortifié ; ouvrage mixte ; pont ; position ; poudrière ; redoute ; édifice fortifié ; édifice logistique

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Fitz-James duc de Berwick Jacques (commanditaire) ; Bidal marquis d'Asfeld Claude François (commanditaire)

Description historique

La ville de Briançon était entourée d'une enceinte du 14e siècle rapidement jugée insuffisante. Vers 1689, on décide de la refonte de la place et de la construction d'une enceinte. Le roi Louis XIV envoie Vauban deux fois, en 1692 et en 1700. L'ingénieur élabore plusieurs projets. Victor Amédée II de Savoie devient adversaire de la France et constitue une menace pour la région. Les places d'Exilles, de Fenestrelle et de Pignerol sont perdues. Briançon devient alors une place principale. Dans le contexte de la guerre de succession d'Espagne, le maréchal de Berwick continue l'organisation du secteur. Sous l'autorité du marquis d'Asfeld, de nouveaux édifices sont construits entre 1724 et 1734, parmi lesquels les forts des Têtes et du Randouillet et la double caponnière qui les relie. Par la suite, des fortifications viennent s'ajouter à l'ensemble et s'étendent géographiquement. Dans la première moitié du 19e siècle, des batteries casematées à la Haxo sont édifiées aux forts des Salettes et du Randouillet. Après 1870, à l'époque de la mise en place du système Séré de Rivières, des fortifications sont éparpillées autour de Briançon, la place prenant alors un rôle secondaire. De cette époque datent des types de blockhaus flanqués par des bastionnets sur deux de leurs angles (Janus, Grande Maye, etc.) . A partir de 1926, lors de l'organisation de la ligne Maginot, de nouveaux édifices sont installés : ouvrages d'infanterie et d'artillerie, blockhaus, etc. Le secteur de Briançon fut efficace lors de l'offensive italienne de 1940. Il est à noter que l'ensemble fortifié est complété d'une infrastructure importante composée de baraquements et de réseaux routiers.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Pierre ; moellon ; pierre ; pierre de taille ; brique ; béton ; béton armé

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1986

Date de rédaction de la notice

1996

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Truttmann Philippe ; Faure-Vincent David

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66

1/25