Moulin ; tissage ; filature ; biscotterie ; parfumerie
Petit-Moulin, puisTissages Thévenin frères et Cie, puisTissages Thévenin, Bertin et Cie, puisComptoir de l'Industrie linière, puisH.Pelletier et fils et Cie, puisGénérale de panification, puisCéraliment-Lu-Brun (CLB), puisGénérale Biscuit, puisHeudebert, puisHoubigand, actuellementGivenchy-Kenzo (LVMH)
Ancien moulin dit Petit-Moulin, devenu tissage-filature puis biscotterie et parfumerie Givenchy-Kenzo
Hauts-de-France ; Aisne (02) ; Vervins ; 27 place de l'Hospice
Vervins
Hospice (place de l') 27
1986 AB 330 à 346, 402 à 441, 523 à 556, 648 à 649
En ville
Le Chertemps
Cité ouvrière ; logement patronal ; jardin d'agrément ; cour
2e moitié 19e siècle ; 4e quart 20e siècle
1866 ; 1896 ; 1989
Daté par travaux historiques ; porte la date ; daté par travaux historiques ; porte la date ; daté par travaux historiques ; porte la date
Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source
L'origine du Petit-Moulin remonte probablement au Moyen-Âge. Propriété seigneuriale, il est vendu à la Révolution comme moulin à farine. Il est démoli en 1866 par les frères Thévenin qui fondent alors un tissage constitué de quelques métiers à tisser actionnés par la force hydraulique.L'origine du Petit-Moulin remonte probablement au Moyen-Âge. Propriété seigneuriale, il est vendu à la Révolution comme moulin à farine. Il est démoli en 1866 par les frères Thévenin qui fondent alors un tissage constitué de quelques métiers à tisser actionnés par la force hydraulique. En 1869, on compte 93 ouvriers travaillant à la confection de sacs de toiles. En 1880, Bertin achète le tissage et lui associe une filature de 2000 broches. L'usine compte alors 200 ouvriers. En 1896, la rue reliant la place de l'Hôtel-Dieu à l'ancien Petit-Moulin est cédée par la ville. L'usine peut alors s'agrandir vers l'ouest. Une cité ouvrière est également construite aux abords de l'usine, autour de cette date. En 1905, Bertin s'associe à Bricout. L'usine connaît alors son plus grand développement d'avant guerre. Elle est rachetée en 1913 par le Comptoir de l'Industrie linière. L'usine est entièrement vidée de ses machines pendant la guerre. Le tissage reprend son activité en 1919. En 1921, il comprend 22 métiers. En 1922, l'activité de filature reprend à son tour. En 1936, on compte 300 ouvriers en grève. Le Comptoir de l'Industrie linière ferme en 1953. En 1957, la biscotterie Pelletier rachète les locaux, entreprend la reconstruction de quelques bâtiments et commence à se séparer de la cité ouvrière. En 1968, Pelletier devient Générale de panification, puis CLB en 1974. De 1975 à 1978, on compte 370 ouvriers. En 1979, CLB devient Générale Biscuit, puis Heudebert en 1980. En 1980, Heudebert quitte le site qu'il vend à la Société Houbigand qui détruit le tissage et fait édifier de nouveaux ateliers et bureaux par les architectes J. De Boisseson, J.-M. Dumas et Jean-Jacques Hennecart. L'usine est rachetée par la société Givenchy-Kenzo en 1995 qui emploie actuellement 104 ouvriers dans sa branche parfum. Les plus anciennes élévations de l'usine remontent à 1896 (maison patronale, cité ouvrière, porche, bureaux).
Brique
Ardoise
1 étage carré
Élévation à travées
Toit brisé en pavillon
Escalier dans-oeuvre : escalier en équerre, en charpente
Énergie hydraulique ; énergie thermique ; ; produite sur place ; ; produite sur place ; ; achetée
La maison patronale est construite en brique. Elle est couverte de 2 toits en pavillons brisés.
Remanié
L'intégralité du dossier est consultable au centre de documentation de l'Inventaire et du Patrimoine culturel.
Propriété d'une société privée ; propriété privée
1999
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général ; (c) Département de l'Aisne ; (c) AGIR-Pic
1999
Brest Pierre-Yves ; Ottaviani Judith
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens