L'église de Trévoux, archiprêtre de Dombes, est attestée avant 1250. A l'origine sous le vocable de saint Clair et saint Blaise, elle est ensuite dédiée à saint Symphorien. Grâce à une dotation d'Anne de Beaujeu, l'église est érigée en collégiale en 1523, par une bulle du pape Clément VII (annexe 1). L'édifice, du 14e ou du 15e siècle, compte de nombreuses fondations d'autels et de chapelles. Lors des visites pastorales du 17e siècle (annexe 2) , l'autel de la croix, au jubé, sépare la nef du choeur, et 7 chapelles existent déjà, 4 au sud, 3 au nord : celle de Saint-Jean et Saint-Claude (2e sud) , citée en 1412, fondée par un ancêtre des Cachet, celle de Sainte-Catherine (fondée au château par Anne de Beaujeu) remplaçant la chapelle Saint-Clair et Saint-Blaise (3e sud) , attestée de 1464 à la fin du 15e siècle, celles de Sainte-Anne (4e sud) , citée en 1511, possédée par les Garnier et convertie en sacristie, de Saint-Jean-Baptiste (2e nord) , fondée en 1541 par _Nesme Porte, de Notre-Dame-du-Rosaire ou chapelle des Marchands dès 1542 (1ère nord) , de Saint-Vincent (1ère sud) , appartenant aux Cholier en 1614, de l'Ange Gardien (3e nord) , où fut déposé en 1701 le coeur d'un jeune prince de Dombes. Une quantité d'inhumations se pratiquait aussi dans l'église. Des autels conservaient le souvenir de chapelles ayant changé de vocable : Saint-Clair et Saint-Blaise, Saint-Sébastien, Notre-Dame-de-Pitié... En 1669, la collégiale reçoit une relique de sain Symphorien, mais la chapelle des reliques est mentionnée dès 1524. Portail d'entrée probablement remanié dans la 2e moitié du 17e siècle, sacristie construite au début du 18e, transformations au cours de ce siècle, dont l'adjonction de la chapelle du Saint-Sacrement et le remplacement en 1760 du lambris de couvrement de la nef par un plafond. Le clocher abattu à la Révolution est reconstruit en 1821 par Vincent, architecte. Devenue trop petite, la collégiale est démolie en 1901 (entrepreneur Chambon) , tandis que s'élève la nouvelle église