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Plateforme ouverte du patrimoine

Mine de fer de Pierre Morte

Désignation

Dénomination de l'édifice

Mine

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Mine de fer

Appellation d'usage

Mine de fer de Pierre Morte

Titre courant

Mine de fer de Pierre Morte

Localisation

Localisation

Occitanie ; Gard (30) ; Courry ; Chemin de Pierre Morte

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Gard

Canton

Saint-Ambroix

Lieu-dit

Pierre Morte

Adresse de l'édifice

Pierre Morte (Chemin de)

Références cadastrales

1839 B2 2, 3, C1 31, 32 ; 1985 C 116

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Bureau d'entreprise ; bassin

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1858

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

Mine faisant partie de l'ensemble des mines et hauts fourneaux de Gagnières. La concession de Pierremorte (559 ha à cheval sur le Gard et l'Ardèche) est attribuée en 1841 à Terret, directeur des mines de Lalle qui en confie l'exploitation à Jules Leclerc de Pranghes et Cie puis la cédé à la société belge Vilmar et Cie Fermière des Hauts Fourneaux construits à Bessèges par la Cie des Fonderies et Forges de la Loire et de l'Ardèche. Rachat de la concession par cette dernière qui devient en 1868 Cie des Fonderies et Forges de Terrenoire, La Voulte et Bessèges. A partir de 1842, exploitation à ciel ouvert et par galeries dont une partie dans la commune de Saint-Paul-le-Jeune (Ardèche). 1853 et 1857 : construction des hauts fourneaux de Gagnières qui achètent un partie de la production. 1858 : creusement et équipement d'un puits. 1862 : arrêt des hauts fourneaux de Gagnières et déclin de l'exploitation. 1890 : faillite de la Cie de Terrenoire dont les droits passent à la Cie des Mines Fonderies et Forges d'Alais qui abandonne le gisement considéré comme épuisé au bout de quelques années. 1912 : remblayage des puits et galeries. Du puits subsistent les murs de soutènement du carreau et une partie de ceux des bâtiments avec le bassin réservoir et un magasin à matériel ne figurant pas sur le plan. Le bâtiment de bureaux et magasins situé de l'autre côté du chemin est conservé mais transformé en bâtiment rural. 1858 : chaudière cylindrique à fonds mi-plats, en fer, de 5 atmosphères, longue de 11 m pour 8, 432 m³ et machine de 8 ch. Production en 1856 de 3884 t de minerai. 1856 : déclare employer 13 ouvriers

Description

Matériaux du gros-œuvre

Pierre

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré

Typologie du couvrement

Charpente en bois apparente

Typologie de couverture

Toit à longs pans

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie thermique ; produite sur place

Commentaire descriptif de l'édifice

Site industriel desservi par voie particulière ; surface bâtie en m2 : 140

Commentaires d'usage régional

Rectangulaire

État de conservation (normalisé)

Mauvais état ; menacé

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1990

Date de rédaction de la notice

1990

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Wienin Michel

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

Patrimoine industriel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.2260