Usine textile
Tissage de coton ; tissage de lin ; filature de coton
Tissage mécanique d'Orchamps
Magasin de commerce ; fabrique de piscines
Usine textile du Tissage mécanique d'Orchamps, actuellement magasin de commerce, fabrique de piscines
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Orchamps ; 42 rue de la Libération
Anciennement région de : Franche-Comté
Jura
Dampierre
Libération (rue de la) 42
1980 AD 225, 251, 252, 259, 261, 271, ZE 74, 87
En village
Rhône au Rhin (canal du)
Bureau ; chaufferie ; transformateur ; atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; atelier de réparation ; remise ; quai ; logement d'ouvriers ; logement ; cour ; jardin
4e quart 19e siècle (détruit) ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
Daté par source ; daté par source ; daté par travaux historiques ; daté par tradition orale ; daté par source ; daté par travaux historiques ; daté par tradition orale ; daté par source ; daté par travaux historiques ; daté par tradition orale
1897, construction d'une usine (à vapeur) de blanchiment du coton, détruite par un incendie le 1er août 1898. 1900, création de la société des Tissages mécaniques d'Orchamps et construction du premier atelier de fabrication (atelier des métiers), de maisons et magasins et d'un atelier de forge. 1928, rachat par Georges Cuny. 1930, édification des logements d'ouvriers. Après 1930, agrandissements de l'usine. En 1941, les Tissages mécaniques d'Orchamps achètent la Société française de Pâte à Bois, sur le Doubs, qui lui fournit une partie de son énergie électrique et abrite quelques ateliers, et en 1955 la Société cotonnière de Dampierre (voir ces dossiers). Construction de la deuxième salle de tissage au sud en 1965 (superficie : 1800 m2) et de la filature en 1970. Fermeture de l'usiné en 1980. Transformée en magasin de vente de pièces détachées pour automobiles, installé dans le tissage, et en fabrique de piscines en matériaux synthétiques, dans la filature. 106 métiers actifs vers 1902, en 1911 168 actifs sur 228 installés, 210 actifs après 1912. Près de 500 métiers en 1965 dont 84 récents de 192 cm de large. 2 machines à filer le coton après 1970. Un métier de 1959 conservé : Société alsacienne de Constructions mécaniques (Mulhouse) avec moteur Alsthom (Belfort). Installations d'humidification et de chauffage, avec cuve à fuel extérieure. Grèves en 1910. 1961 : 180 salariés avec le tissage de Dampierre. 1977 : 156 salariés. Travail en 3 huit.
Béton ; parpaing de béton ; enduit ; calcaire ; moellon ; brique ; enduit ; fer
Tuile mécanique ; ciment amiante en couverture
Étage de soubassement ; 1 étage carré ; étage de comble
Charpente métallique apparente ; charpente en bois apparente
Élévation à travées
Shed ; toit à longs pans ; pignon couvert ; noue
Énergie électrique ; produite à distance ; achetée
Usine développée autour de l'atelier d'origine, remarquable par sa charpente et les 18 poteaux en treillis supportant trois sheds. La porte de cet atelier, couverte d'un arc segmentaire et ouvrant le mur nord en moellon calcaire, était jusque vers 1930 l'entrée principale de l'usine. Par la suite, ajout contre lui (au nord, au sud et à l'ouest) de corps de bâtiment couverts de sheds. Les derniers agrandissements ont consisté en l'adjonction des ateliers sud (à charpente métallique), de la 2e salle de tissage et de la filature, avec étage de soubassement, murs en parpaing de béton et couverture en ciment-amiante. Un logement d'employé avait été aménagé à l'étage carré du bureau, deux bâtiments au sud composent la cité du Tissage.
Baie rectangulaire
Restauré
Atelier de fabrication
Propriété privée
1988
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1988
Poupard Laurent
Dossier individuel